[TEST] Les ptits tests de Miss Kementari

[kementari]

Test : Cannon Fodder - Game Boy Color


Cannon Fodder
Éditeur : Codemasters
Développeur : Sensible Software
Genre : Action/Stratégie
Support : Game Boy Color
Sortie : 2000



Cannon Fodder est sorti pour la première fois en 1993 sur Amiga. Il a ensuite été porté sur Atari ST, PC (DOS) et consoles de jeu (SNES, MD, Jaguar, 3DO) en 1994 et adapté sur Game Boy Color en 2000.

Vous dirigez une escouade de soldats en vue de dessus pour qui la guerre est un jeu si on croit la cinématique d'introduction (sympa le rendu 3D sur la petite portable !). Cannon Fodder adopte un ton humoristique : quand vous êtes touché par l'ennemi, votre personnage est projeté au loin avec un cri de douleur digne des vocalises de Tarzan. Il en est de même quand c'est vous qui butez l'ennemi bien sûr. Pas de sang ! De toute façon, l'écran est tellement petit qu'on ne verrait même pas l'hémoglobine gicler des plaies des cadavres. Cannon Fodder ne s'apparente donc pas à un Call of âpre et sans saveur.



Vous ne dirigez pas directement les soldats mais un viseur que vous déplacez sur l'écran (scrolling multidirectionnel). Les commandes sont assez simples, le bouton A servant à déplacer votre escouade en direction du viseur et le bouton B à tirer à l'endroit désigné. Le bouton Select sert à faire défiler les armes à votre disposition et le bouton Start vous donne accès à la salle des radios où vous obtiendrez diverses informations : rappel de votre mission en cours, infos sur vos unités et surtout, un super radar qui vous permettra de trouver l'emplacement de vos ennemis si besoin (oui ! il est minuscule !!!!! de la taille d'une crotte de nez !!!! mais suffisant pour l'utilisation qu'on en fait.)

Cannon Fodder vous propose 25 missions, elles-mêmes parfois partitionnées (en tout, ça fait 72 niveaux). Vous progressez dans des maps qui sont de plus en plus grandes. Pour réussir votre mission et passer à la suivante, il faut tuer tous les ennemis. Afin d'éviter la lassitude, vous pourrez parfois utiliser des véhicules : motoneige, hélicoptère... Vos ennemis sont assez diversifiés puisque si au départ vous affrontez de simples bidasses, très vite vous aurez à faire à des soldats à l'arsenal très varié : grenades, bazookas, bombes, mitrailleuses, snipers...

Concernant les graphismes, les sprites étant assez petits, on peine à distinguer les différentes troupes ennemies, on a donc du mal à savoir à quelle sauce on va être arrosé. A part cela, la progression dans les différents paysages est certes classique (jungle, désert, Arctique, Landes et base souterraine) mais se fait sans encombre.



Une seule balle et c'est la mort assurée ! Quand les deux hommes que compte votre unité sont tués, deux nouvelles recrues sont parachutées pour continuer la mission. C'est là où la partie stratégique de Cannon Fodder est intéressante. En effet, chaque mission réussie vous permet de recruter de nouveaux soldats qui viennent s'ajouter à votre caserne. Si vous laissez trop vos unités se faire décimer au combat, vous viendrez vite à bout de votre effectif et c'est le game over assuré. Il faut donc éviter au maximum les pertes ! Faire le gros bourrin et tirer à tout va n'est donc pas l'attitude à adopter ! Le jeu propose 3 modes de difficultés mais il faut savoir que même en junior, le jeu se corse assez vite, il faut donc particulièrement bien gérer son effectif et éviter les morts inutiles. On peut sauvegarder sa progression à la fin de chaque mission, mais pas entre les différentes phases de celle-ci, c'est pénible car il faudra toute recommencer la mission en cas d'échec, mais ça permet aussi de maintenir le stress !

Un soldat sortant vivant d'une phase est promu. Il y a toute une palette de grade à obtenir (du simple soldat, en passant par sergent, commandant ou encore colonel pour atteindre l'excellence avec le grade de général).



Entre les missions, vos troupes se reposent dans votre base militaire. La caserne vous permet de voir où vous en êtes de vos missions et de votre contingent. Le monument commémoratif honore les cinq meilleurs bidasses. Pas besoin d'expliquer ce que vous verrez au cimetière !

Conclusion : Cannon Fodder sur Game Boy Color est un petit jeu de guerre sympathique. Le gameplay, les graphismes et l'ambiance sonore sont certes simples mais efficaces. Les mécanismes de jeu demandent une mise en place stratégique afin de limiter les pertes car le jeu devient rapidement difficile.

[kementari]

Test : King of the Zoo - Game boy

Éditeur : Nintendo
Développeur : ASCII
Genre : Arcade
Sortie : 1990



Le roi du Zoo ? Pour moi, ça évoque plutôt le lion mais à regarder l'illustration de la boite, il en est tout autre ! Allez, j'insère la cartouche dans ma bonne vieille game boy. L'écran titre apparaît, puis plus rien. Purée, un bip strident retentit, la cartouche bug ???? Heureusement c'est bref et un logo nintendo apparaît ainsi qu'un petit pingouin tout meugnon tout plein qui court dans tous les sens. Le ton est donné !

King of the Zoo est une sorte de jeu de balle au prisonnier où l'on joue avec des animaux délirants. Pour remporter la partie, il faut envoyer toutes les balles chez l'adversaire ou alors en avoir moins dans son camp que lui à la fin du compte à rebours.

King of the Zoo est à la base un jeu d'arcade japonais (Penguin-kun wars) sorti en 1985. Il sera aussi adapté sur MSX et Famicom. Il est plus connu sous le nom de Penguin wars aux Etats-Unis.



Avant de commencer la partie, vous avez le choix entre cinq personnages (locataires du Zoo ?) : un pingouin, une vache, un lapin, une chauve-souris et un rat.

La première confrontation commence. Vous êtes situé en bas du terrain, votre adversaire tout en haut. Chacun a cinq balles au départ. Les personnages présentent chacun des qualités et des défauts. Par exemple, la vache se déplace lentement mais retrouve ses esprits rapidement quand elle est bousculée. Le rat est minuscule, on voit à peine ses oreilles dépasser de derrière les balles situées de l'autre côté du terrain quand c'est notre adversaire. Ayant peu de force, il envoie doucement les balles. Par contre, il se déplace rapidement.

Chaque confrontation contre un personnage se joue en trois sets, le gagnant étant celui qui remporte le premier deux sets. Pour remporter le set, il faut que les 10 balles soient dans le camp adverse, pour cela, il faut viser son adversaire pour l’assommer (il met plus ou moins de temps à retrouver ses esprits et se relever) et se dépêcher de tout envoyer dans son camp. Chaque set dure au maximum 60 secondes, si on arrive à la fin de ce temps, c'est le joueur qui a le moins de balles dans son camp qui remporte le set, s'il y a égalité, une partie supplémentaire est proposée.

Quand il reste 20 secondes, des personnages spéciaux apparaissent sur l'aire de jeu pour perturber le passage des boules.



Au niveau des contrôles, ce jeu est simplissime, la croix pour se déplacer à droite ou à gauche et le bouton A pour agripper et lancer une balle. Si on maintient A un peu plus longtemps, on pourra faire un super lancé, qui traverse le terrain beaucoup plus rapidement qu'un lancé simple. Et c'est tout. Et c'est bien suffisant pour s'amuser ! Le titre est basé sur l'humour. Rien que dans le tableau de choix des personnages, on les voit tous bien sauf le rat où on ne distingue que les oreilles. De plus, dans le jeu, vu qu'il n'est pas très musclé pour envoyer les balles, il demande de l'aide (Help ! Give up !). De bonnes barres de rire !

Le titre est propice pour faire du scoring. Dommage qu'on ne puisse pas enregistrer son high score ! Pour gagner des points, outre les bonus de temps à la fin d'un set quand on a envoyé les 10 balles de l'autre côté, on peut aussi activer un jeu bonus (en remportant le match en ayant gagner les 2 sets avec des perfect game) où il faut envoyer le plus de balles possibles de l'autre côté du terrain. Une fois ses camarades battus une première fois, c'est reparti pour un tour, mais ils seront plus affutés et vous en feront voir de toutes les nuances de gris (ba oui, on est sur game boy !)



King of the Zoo propose un mode multijoueur avec le cable link avec l'organisation d'un tournoi jusqu'à 10 joueurs. Ça doit être bien marrant, dommage qu'il faille 2 cartouches !

Conclusion : King of the Zoo est un jeu no prise de tête ! Une partie ne dure pas longtemps, c'est donc un jeu à absolument posséder dans sa sélection WC open bar ! C'est simple mais efficace, on rigole bien dans ce jeu arcade style balle au prisonnier peuplé d'animaux tout mignon.

[Billyjoe]

Rah "King of the Zoo", je l'avais oublié celui-là!! Un tas de souvenirs qui reviennent d'un coup, faut que je remette la main dessus!

Merci pour le test!