Discussions autour du cinéma, de la télé ou de la musique
#269516 par Mik3
31 Déc 2014, 18:29
Memento, la fin c'est quoi déjà ?
Il me semble que c'est plutôt ouvert à différente interprétation non ?

La version DVD (mais uniquement je crois) propose de voir le film au montage inversé ^^
#269546 par Masterlord
31 Déc 2014, 19:37
Fin de Memento :

Oui c'est plus ou moins ouvert en fait, t'as plein de questions en suspend et tu ne sais pas grand chose juste ce que Teddy dit (et donc il peut mentir) : que Leonard a déjà tué l'agresseur de sa femme avec Teddy et que ce dernier le manipule pour tuer d'autres John G., qu'en fait l'histoire de Sammy Jenkins c'est la sienne, que c'est lui qui a fait disparaitre certaine piece du puzzle pour le rendre insoluble et continuer à avoir une raison de vivre et surtout (et c'est la seule chose de sûr au final) c'est lui qui s'automanipule pour tuer Teddy (DONT TRUST HIS LIES).


Pour le montage inversé j'hésite à le télécharger, je ne sais pas si ça vaut le coup. :)
#270006 par Mario86
02 Jan 2015, 21:53
Eh bien, heureusement qu'il y a ce spoiler, car c'est un film que je compte voir, j'aurais eu l'air malin en tombant sur un descriptif de sa fin par erreur en haut de page! :shock:

Voici les reviews de ma dernière fournée de 2014:

The French Connection — Une sorte de Parrain du pauvre, mais d'excellente facture, qui permet notamment de visiter le New York des années 70 au travers d'un polar qui met un peu de temps à se construire, mais dont la seconde moitié est vraiment de très haute volée, avec notamment une scène de poursuite voiture / métro dantesque. Gene Hackman y signe ici, à mes yeux, un de ses plus grands rôles au cinéma, si ce n'est son meilleur.

The French Connection II — Suite mi-figue mi-raisin d'un premier volet qui était pas loin de constituer un film culte. J'ai beau trouver audacieux le fait de faire se dérouler l'action du film à Marseille (où je crois qu'en plus, il a été tourné), cela a pour conséquence de faire de Gene Hackman un bouffon prétentieux au tempérament désagréable, qui fait perdre toute empathie pour le personnage. Si le scénario demeure bien ficelé, je trouve que l'ambiance globale perd beaucoup de charme, et que dire de cette fin complètement expédiée, à mes yeux peut-être la plus ratée que j'ai vue depuis longtemps :(

The Artist — J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le trip "on est en 2011, mais on fait un film muet en noir et blanc et en 4/3". Par contre, objectivement, le pari est franchement réussi: musicalement et niveau "effets vintage", c'est très réussi, et Jean Dujardin y est clairement exceptionnel, donnant l'impression d'être un véritable acteur des années 1920. Sans aller jusqu'à trouver les récompenses justifiées, je salue l'initiative car l'équipe autour de ce film est allée avec brio au bout de ses idées.

Basketball Diaries — Je pense que ce drame de très grande facture, qui met en scène un très jeune (et déjà génial) Leonardo di Caprio ainsi qu'un tout aussi jeune (et déjà dispensable) Mark Wahlberg, constitue la jonction parfaite entre les deux grands autres longs métrages sur la drogue et ses ravages que seront Trainspotting (trop "drôle" et décalé) et Requiem for a Dream (trop glauque et déprimant). Une sorte de juste milieu entre le drame sordide dépeignant une descente aux enfers irréversible et une histoire certes crado mais dont les protagonistes font plus rire qu'autre chose par moments. À noter qu'il contient une scène que je trouve particulièrement forte car "difficile à regarder", à savoir celle où Jim supplie sa mère de lui ouvrir devant la porte de son appartement. Non pas que l'image montrée y soit insoutenable visuellement, mais juste que le rapport humain entre les deux personnages y est merveilleusement bien retranscrit et met terriblement mal à l'aise, en tout cas à mes yeux.

Misery — Clairement l'autre film, avec The Shining, qui a inspiré le jeu Alan Wake. Un thriller oppressant sous ses airs d'histoire gentillette, avec un des personnages de méchant les plus effrayants que j'aie pu voir (en fait, quand un être humain est manipulateur, diabolique et totalement dérangé, il sera toujours plus horrible que n'importe quel monstre surréaliste). L'ambiance globale m'a parfois rappelé The Silence of the Lambs sans que je ne sache réellement expliquer pourquoi. Fascinant et vivement recommandé. Je n'ai pas lu le livre mais je me demande si Stephen King a cherché à y remettre en cause son rôle d'écrivain...

Bad Boys — C'est Lethal Weapon mais avec un duo de blacks, en fait. Fun, explosif, pas très intelligent, mais un sacré bon moment pop-corn. Sans parler du quiproquo permanent quasi théâtral autour de l'identité des deux flics vus par le témoin qu'ils hébergent involontairement. J'ai adoré!

Bad Boys II — Ah bah tiens, ça c'est bien un film qui traduit l'expression "Bigger, Better". On prend les mêmes et on recommence mais on en fait 10 tonnes de plus, et ça ne rate jamais. Sacré Michael Bay.

Rubber — PUTAIN C'EST QUOI CE FILM. Je connaissais Quentin Dupieux en tant que Mr. Oizo mais pas en tant que réalisateur... il nous livre ici un film absurde, tantôt dérangeant, tantôt à mourir de rire, que je soupçonne de contenir une petite dose de cynisme à l'égard de l'industrie du cinéma et de ses spectateurs. Ah, et vous voulez savoir de quoi ça parle? C'est l'histoire d'un pneu fou qui tue des gens sans aucune raison. :lol:
#270033 par anonyme26
02 Jan 2015, 23:22
Mario86 a écrit:
The ArtistPutain ce film me fait vraiment pas envie :/ trop de marketing, trop de bruit je pense que je pourrais jamais le regarder.

Basketball Diariesje peux difficillement être objectif quand on parle de Leo, mais putain ce film est génial, et pourtant je l'ai vu assez jeune mais déjà à l'époque je l'ai trouvé magnifique, et on se rend compte que Di Caprio était déjà monstrueux en charisme.

Bad Boysun action movie à l'ancienne comme on en fait plus

Bad Boys IIje le trouve moins bon, enfin je le trouve surtout trop long en fait (plus de 2h je crois) alors que pour moi un action movie, ça doit durer 1h40 et être à fond la caisse tout le temps.

RubberAhhhh Quentin Dupieux... faut aimer, mon ancien collègue m'a tané pour regarder Steak (que je te conseille), c'est un genre à part. Le truc le plus déstabilisant dans Rubber c'est qu'il brise souvent le 4e mur si je dis pas de bêtise. Bon après moi je suis pas un grand fan de ce genre de film. Dans le genre absurde je préfère le cinéma belge
#270041 par Mik3
02 Jan 2015, 23:34
Alors là, où vois tu des inspiration de misery dans Alan wake ? Je vois pas trop ^^ idem pour le silence des agneaux.

Pour bad boys 2 je l'ai trouvé au contraire plus lourdingue, too much, indigeste :/ je ne sais plus si il est sorti avant ou après pearl harbor, mais c'est le début du n'importe quoi :/

Récemment j'ai revu Mississippi burning. Toujours aussi fort, Gene Hackman et Dafoe font un duo du tonnerre ! L'un en jeune chef idealiste et l'autre en vieux flic désabusé et fataliste, ils sont envoyé ensemble pour enquêter sur la disparition de jeunes militants au droits civiques dans le mississippi pendant les années 60.
A voir absolument ;)
#270093 par Masterlord
03 Jan 2015, 03:20
Mario86 a écrit:Eh bien, heureusement qu'il y a ce spoiler, car c'est un film que je compte voir, j'aurais eu l'air malin en tombant sur un descriptif de sa fin par erreur en haut de page! :shock:

Je gère les spoilers, au moins autant que les quotes ! 8)
#270137 par Bouli
03 Jan 2015, 12:56
J'ai regardé Les Gardiens de la Galaxie. J'ai trouvé ce film super, divertissant, pour tout public. Il y a de tout dedans (personnages charismatiques et attachants, de l'émotion, comédie, action, sci-fi) et c'est vraiment vraiment un film rafraichissant. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été captivé par un film familial moderne, comme ça.
#270155 par Mario86
03 Jan 2015, 14:56
Mik3 a écrit:Alors là, où vois tu des inspiration de misery dans Alan wake ? Je vois pas trop ^^ idem pour le silence des agneaux.

Pour Alan Wake, c'est parce que le scénario rappelle ce côté "écrivain perdu dans les forêts/montagnes nord-américaines" (qu'on retrouve aussi dans The Shining d'ailleurs). Quant au Silence des Agneaux... je dirais qu'en plus d'un contexte géographique similaire, l'époque où ces deux films ont été tournés, avec des moyens "visuels" assez proches, me donne ce ressenti, très personnel je dois l'avouer. ;)

Récemment j'ai revu Mississippi burning. Toujours aussi fort, Gene Hackman et Dafoe font un duo du tonnerre ! L'un en jeune chef idealiste et l'autre en vieux flic désabusé et fataliste, ils sont envoyé ensemble pour enquêter sur la disparition de jeunes militants au droits civiques dans le mississippi pendant les années 60.
A voir absolument ;)

Jamais vu, mais le synopsis n'a pas l'air mal du tout. Je garde le nom de côté. ;)
#270399 par anonyme26
03 Jan 2015, 22:50
Jamais vu mais je connais Mississipi Burning de réputation ^^faudra que je me le fasse un jour.

Pour les Gardiens, je le trouve cool mais, il manque un peu de rythme quand même je trouve, par contre visuellement je trouve le film à tomber.


Sinon hier j'ai regardé les Goonies :D
#274520 par Mario86
22 Jan 2015, 16:21
Sherlock Holmes: A Game of Shadows — Je l'ai préféré au premier volet, de par son scénario n'impliquant plus rien de surnaturel surtout. Je retrouve tout ce qui m'avait plu dans son prédécesseur (respect des codes de l'œuvre originale, charisme des personnages, effets de mise en scène, reconstitution remarquable, dialogues, Kelly Reilly) mais sur fond d'une trame plus captivante à mes yeux. Un très bon moment, donc.

Annabelle — Contrairement à ce que je craignais, ce film d'horreur a su me faire flipper comme il fallait, car reposant sur beaucoup de hantises et de peurs que j'avais étant gamin, et qui arrivent à encore bien fonctionner aujourd'hui. C'est malheureusement sa seule force car le scénario est peu convaincant, la fin consternante, et les acteurs vraiment pas terribles. Mais l'essentiel, le frisson, était quand même présent, ce qui m'évite d'en garder un mauvais souvenir. Saloperie de poupée :oops:

Les Tontons Flingueurs — J'avais tenté de regarder ce grand classique il y a des années, sans rentrer dedans, et avais arrêté en cours. Je n'en suis toujours pas énormément fan parce que le côté "comédie" l'emporte sur ce qui aurait pu être un grand film de gangsters à la française, à une époque où nos acteurs avaient des "gueules", et en imposaient. Fort heureusement, le script est franchement génial et contient un paquet de répliques de dingue.

Drive Angry — Intitulé "Hell Driver" chez nous, je n'attendais pas grand-chose de ce film-là. J'y voyais une sorte de "Ghost Rider" survitaminé à ranger dans la catégorie "films dans lesquels Nicolas Cage aurait dû éviter de tourner". Je me suis bien planté. Sorte de croisement utime entre "Machete", "Boulevard de la Mort" et "Une nuit en enfer", ce road-movie archi violent et sanglant semble tiré tout droit d'un délire commun entre Tarantino et Rodriguez. Beaucoup de sang, de violence, de répliques trash et cultes, de filles à poil, de flingues, de belles bagnoles, de séquences de poursuite d'anthologie, un grain permanent dans l'image... un très bon moment de ciné couillu et bien jouissif, j'ai adoré!

Planet of the Apes — L'original de 1968. Je l'ai davantage regardé pour satisfaire ma curiosité et le besoin de me cultiver, et au final, j'ai été très agréablement surpris là aussi. Le jeu d'acteur de Charlton Heston est prodigieux, et même si les costumes sont archi kitsch et font "vieille SF has-been" (j'ai envie de dire "forcément" hein), les singes au comportement humain s'avèrent étonnamment crédibles, les ressorts scénaristiques sont tous très convaincants, et la fin laisse bien sur le cul comme il faut. À noter que certaines jaquettes de DVD, d'une certaine façon, spoilent complètement ladite fin, ce qui est assez lamentable (ce dont je ne me suis rendu compte qu'après, mais quand même).

The Untouchables — Alors donc ici, nous avons affaire à un film de Brian de Palma (excellent réalisateur: check), avec une OST signée Ennio Morricone (ambiance sonore: check), sur le thème de la prohibition à Chicago (thème de qualité: check), avec les jeunes révélations Kevin Costner et Andy Garcia, un Sean Connery qui commence à exceller dans ses rôles de vétéran, et Robert de Niro en Al Capone (casting de ouf: check). QUE DIRE DE PLUS. Magnifique, émouvant, prenant, super bien joué. Un chef-d'œuvre absolu, digne de la trilogie du Parrain, honnêtement.

High Plains Drifter — Le premier film de Clint Eastwood en tant qu'acteur-réalisateur, dans l'univers qui l'a fait connaître: le western. Il y incarne ici son traditionnel rôle de cow-boy solitaire sans nom (le fameux "homme des hautes plaines") ni attache, et ce avec son talent habituel. L'histoire est plaisante, la tension palpable, tout est très bien maîtrisé. Cependant, bien qu'assez éloigné des causes ultra féministes et très modéré sur ce genre de sujet sensible, j'ai été un peu gêné de devoir m'identifier, en tant que spectateur, à un héros qui traite les femmes comme il le fait (et ce dès 10 minutes de film). Je ne vais pas crier au scandale et dire que c'est insoutenable et choquant... mais ça reste un peu dérangeant. Je ne crois pas avoir visionné jusqu'ici un film dont le protagoniste viole une femme au début du film, et où pire, la gente féminine finit par lui tomber dans les bras de force à chaque fois qu'il a une femme dans le collimateur. Certes, cela doit probablement retranscrire fidèlement la réalité des méthodes de séduction et d'accouplement de beaucoup de cow-boys, mais il y a une sorte de parti pris qui m'embête un peu. Et pourtant, je suis pas du tout "militant" sur le sujet... m'enfin bref.

A Fistful of Dollars — Introduction du fameux cow-boy sans nom joué par Clint Eastwood, et le moins qu'on puisse dire, c'est que la fameuse "trilogie" de Sergio Leone pose de sacrées bases. J'ai toujours adoré le Far West comme période de l'Histoire, me suis lu tous les Lucky Luke (ou presque), ai adulé le jeu Red Dead Redemption, donc il fallait que je me fasse des classiques du genre. Celui-ci fait mouche et me révèle ainsi tout un tas de clins d'œil que je n'avais pas plus remarqués que cela dans le troisième volet de "Retour vers le Futur" ! Et que dire du face-à-face final... même si j'en connaissais le secret via, justement, "Retour vers le Futur II", j'ai eu envie de m'exclamer, tel Biff Tannen dans son jacuzzi lorsqu'il la visionne: "Haha, quel putain de bon film!!"

For a Few More Dollars — Suite impeccable de maîtrise qui a en plus pour gros avantage d'introduire un second personnage fascinant incarné par Lee van Cleef. De fait, l'œuvre ne se focalise plus avec autant d'exclusivité sur Clint Eastwood, et c'est tant mieux, car on sent davantage d'équilibre dans le travail fait sur chaque personnage. Je n'en retiens toutefois pas trop de scènes cultes tant tout est uniformément réussi. Bon, allez, si, quand même. Le coup du gamin qui donne des renseignements devant le saloon, juste à pleurer de rire. :lotlaugh:

The Good, the Bad and the Ugly — Considéré comme le meilleur western de tous les temps, et même par beaucoup comme un des plus grands films de tous les temps tout court, c'est donc avec confiance et rempli d'a priori positifs que je me suis lancé dans ce troisième volet de la vraie-fausse trilogie de Sergio Leone. L'introduction des trois personnages est purement géniale (je pense que Tarantino doit avoir pas mal pioché dans ce film, d'ailleurs), l'ambiance est parfaite, cependant je le trouve un peu trop ambitieux, trop long et avec une fâcheuse tendance à l'éparpillement. Et pourtant, alors qu'on commence à se dire que c'est longuet et dispersé, le film sait revenir à sa trame fondamentale et nous offrir un des finaux les plus anthologiques que le cinéma ait offert. Le dernier quart d'heure est prodigieux et résume à lui seul les forces d'une œuvre qui n'avait peut-être pas assez su les mettre en avant jusque-là: des plans incroyables sur les visages, une tension grandiose, une musique fantastique (certes, je suis fan de Metallica, mais "The Ecstasy of Gold" sera désormais aussi associée à ce film dans mon esprit), un rapport quantité/qualité indécent pour ce qui est des répliques. Je pense que je me le reverrai pour voir si j'arrive à davantage supporter les longueurs de ce film parce que c'est évident que c'est un chef-d'œuvre intemporel et quasi inégalé, et j'aimerais l'aimer davantage que ce qu'il m'a inspiré, à savoir une ouverture et une conclusion dantesques, mais trop de "remplissage" au milieu. Un film comme "Le Parrain II" ne m'avait pas donné cette envie de subir à nouveau ses longueurs pour me donner un second avis; c'est qu'il doit donc y avoir quelque chose qui me fera vraiment adorer ce western magistral.
#275337 par Mik3
26 Jan 2015, 23:06
Si t'es sur les western et que tu ne l'as pas vu, jette toi sur "il était une fois dans l'ouest" il est très long, très lent mais le trio Bronson, Fonda et l'autre dont je ne connais pas le nom qui joue le cheyenne est énorme. Et puis Claudia cardinale :lovelove:
Quelle ambiance, rien que la scène d'ouverture en dit long :D
#275367 par Parodius
27 Jan 2015, 01:04
Quelqu'un a vu le film sur Stephan Hawking "Une merveilleuse histoire du temps" ici? La bande annonce m'a donné envie même si ça a l'air carrément triste...
#275474 par anonyme26
27 Jan 2015, 17:12
nominé aux oscars (ouais je sais pas forcément un critère de qualité), acteur principal génial, musique splendide, les premiers retours qualifient le film de chef d'oeuvre ! perso je pense que c'est à voir, surtout que ce personnage m'intrigue incroyablement. Je précise que je ne l'ai pas vu hein. toute façon il y a une vague de film de ouf qui arrive des US là, entre American Sniper, foxcatcher, Whiplash, Birdman, imitation game bref il y a du lourd qui arrive

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité