Ce sujet est magnifique !! J'avais commencé à lire quelques uns de vos souvenirs, je n'ai pas encore tout lu car j'ai beaucoup (beaucoup beaucoup) de retard dans la lecture du fofo, mais je repasserai quand même lire les souvenirs que je n'ai pas encore lu.
Juste Kiko, assez marrante ta rencontre avec Solid Snake

J'en rajoute mais quand je vois que tu as découvert MGS à l'époque de SSBB, l'écart générationnel me fait me sentir vraiment vieux...
Voilà ma contribution à ce sujet.
Chapitre 1 : La Nintendo NesJe me rappelle du jour où j’ai eu ma Nintendo Nes, j’avais 6 ans et si mes souvenirs sont bons, j’étais partis chez Darty avec mon père, un samedi midi, et nous étions revenus avec le Deluxe Set ! En rentrant nous avons branché la Nes, et inséré Duck Hunt ! Mon père m’a alors appris à tirer au pistolet… Quand je dis "tirer", en fait il m’a appris comment viser les canards ! Je me rappelle aussi que mon père avait vraiment kiffé la Nes, et ça m’avait donné encore plus d’attrait pour cette console car c’était le premier "jouet" auquel mon père s'intéressait vraiment.
J’ai joué à Duck Hunt de longues heures ce jour là, puis à Gyromite, avec Rob (le robot) et ça reste de superbes souvenirs de mon enfance, c’est ce qui rend Nintendo magique !
Mon troisième jeu a été Ghost’n Goblins, puis Super Mario Bros, et un beau jour dans une grande surface, je suis tombé sur un jeu dont la boite était dorée, et au travers de laquelle on pouvait voir une cartouche en or !
Chapitre 2 : The Legend of ZeldaThe Legend of Zelda ! Un jeu qui allait changer ma vie, ce jour là j’ai ramené le trésor à la maison, et je ne l’ai pas lâché…
De mes 7 ans à mes 9 ans je n’ai joué qu’à ce jeu! Et oui j’ai mis 2 ans à le finir à l’époque ! C’est long mais il faut savoir un truc : vous vous souvenez sûrement que ce jeu Nes était la première cartouche à incorporer une pile de sauvegarde ? Et bien ma cartouche déconnait, et une fois sur deux elle ne sauvait pas ma partie et me remettait au tout début, je devais alors tout recommencer ! Parfois j’en chialais, quand j’étais au level 6 et que le jeu en s’allumant me demandait d’enregistrer le nom de ma partie, je devenais fou… Mais je recommençais encore et encore, et parfois j’avais tellement peur que je n’éteignais pas la console… Du coup je connaissais le jeu par coeur !
Ce que j’ai aimé tout de suite c’est le fait de pouvoir aller n’importe où… et quand je voulais. Cette sensation de liberté qu’offrait ce jeu était unique pour un gosse de l’époque, un monde immense, des parties inexplorées, des trésors, toute la magie que recherche un gosse est réunie dans ce jeu.
Il faut savoir aussi que dans le Hyrule de 1989, il n’y avait pas de petite fée pour nous donner des indications (à part pour vous rendre des coeurs). Il y avait bien ce vieux bonhomme qui de temps à autres vous sortait une phrase incompréhensible en anglais, mais franchement d’aucune aide pour un gamin qui parle français ! Et pas d’internet, et pas de soluce! Il y avait bien la carte qui allait avec le jeu, mais à l'époque je n'y avais pas fait attention une seconde, et très vite je ne me rappelais même pas qu'il y en avait une. Pour moi, seule la cartouche dorée comptait, et les dessins présents dans la notice (ça me faisait rêver). Ça donnait des heures d’errance dans ce monde immense, mais ça donnait aussi une sensation incroyable lorsqu’en traînant dans la forêt tout à coup vous découvriez le cimetière. Ceux qui connaissent savent de quoi je parle. Figurez vous que la première fois que j’ai découvert le cimetière, je n’ai pas compris comment j’avais fait, et je me suis fait buté direct par les sagitaires (ou les stalfos). J’ai mis beaucoup de temps à y retourner. Sachez aussi que j'ai découvert le level 7, tout seul !! Sans aucune indication. Imaginez la surprise, quand l'escalier apparaît au milieu du lac après des mois d'errance à chercher l'entrée de ce putain de level. J'avais depuis longtemps trouvé le 8 et le 9, mais le 7...

Autre anecdote d'enfant sur le sujet : j'ai appris ce que voulait dire le mot "légende" grâce à ce jeu. Mon père m'avait expliqué qu'une légende était une histoire tellement ancienne qu'on ne savait plus si elle était vraiment arrivée ou pas. Autant vous dire que pour moi, toute l'aventure de Link et Zelda, s'était vraiment passée à une époque lointaine !
Quand j’ai su qu' un second épisode allait sortit, j’étais très impatient et je me rappelle aussi du jour où je l’ai eu : dans un aéroport en rentrant de vacances, l’épée sur la boite me faisait déjà rêver et dans le taxi pour rentrer je bouillonnais pour y jouer !
Mais grosse déception! Ce n’était pas du tout la même chose : Link, de profil était moche, la musique était moins cool, et le jeu était super dur et moins maniable…
Mais quand A Link to the Past est sorti sur Super Nintendo, ça a été la réconciliation ! Quelle aventure merveilleuse j’ai vécue à nouveau ! Je me rappelle aussi du jour où je l’ai acheté dans un petit magasin de Vincennes, en version us avec l’adaptateur car je ne pouvais pas attendre la sortie française. En parallèle j’avais Link’s awakening dans ma Game Boy !
Zelda, c’est une grosse partie de mon enfance ! Et ma collection a commencé à ce moment là! J’avais alors Zelda 1 et 2 sur nes, le Game & Watch, A link to the past et Link’s awakening.
J’ai quand même fait une pause à la période des Oracle of Seasons et Oracle of Ages sur Game Boy Color.
Mais à la sortie de Ocarina of Time, j’avais 15 ans, et ça a été la révolution, la folie, appelez ça comme vous voulez ! A cette période, je ne vivais que pour ce jeu. Puis un bon pote qui connaissait ma passion pour Zelda m’a offert Majora’s Mask par la suite.
A la fac, j’ai acheté une Gamecube juste pour la sortie de The Wind Waker. Pour un anniversaire on m’a offert le pack GBA The Minish Cap. Plus tard, j’ai réservé la Wii des mois avant sa sortie, ainsi que Twilight Princess, et une semaine avant la sortie officielle j’ai acheté une télé énorme (à crédit en plus) pour pouvoir kiffer le dernier Zelda qui allait arriver.
J’avais donc un bon nombre de Zelda dans ma collection, mais il manquait certaines boites, quelques notices, c’était une collection de joueurs, mais qui me convenait parfaitement !
Un jour en rentrant chez moi, une inondation avait ravagé ma chambre, mes bouquins, mes cd et… mes Zelda ! J’ai alors racheté mes Zelda sur ebay, et c'est comme ça que je suis tombé dans la "collec hardcore".
Chapitre 3 : La megadriveQuand la super Nes est sortie, mon père l'a acheté direct (peut-être plus pour lui que pour moi).
Mais en CM1, Mario n'était plus qu'un looser. Sonic le rebel et sa Megadrive bien dark au design autrement agressif que chez Nintendo me faisait rêver. Seulement, il était hors de question pour mon père de m'acheter une autre console alors que je venais d'avoir la SNES.
Fin du premier trimestre, j'avais 10.5 de moyenne (ça a été ça toute ma scolarité... le strict minimum quoi

) mon père m'a dit "Si tu as 14 au second trimestre, je t'offre ta Megadrive".
Ok mon gars 2è trimestre j'ai tapé 17 de moyenne, le dirlo est venu me féliciter en personne dans la classe à la remise des bulletins, plus grosse percée de toute l'école ! Je m'en rappelle encore, j'étais fier et heureux
J'ai eu Megadrive ! (troisième trimestre je suis retombé à 11

)
Sur la Megadrive j'ai eu Sonic bien sûr, Ecco, Winter Olympics, Soleil, DBZ, Alex Kidd, Le roi lion, Aladdin, cool spot... mais je passais surtout du temps sur Sonic.
Chapitre 4 : La Game Boy et la Game GearJ'avais la chance d'avoir un Papa qui partait plusieurs fois par an en Asie pour le boulot.
Quand tout le monde avait des G&W dans la cour de récré, j'avais une Game Boy avec une cartouche qui contenait 100 jeux, ça bluffait tous les copains.
Mais très vite, tout le monde a eu une Game Boy, et là mon padré est rentré avec une Game Gear !! Ecran couleur, ça a tué tout le monde à l'école, il y avait un attroupement autour de moi quand je jouais à Sonic et tout le monde était prêt à n'importe quoi pour tester la console noire.
C'était l'âge d'or des Jeux vidéo, pour moi bien sûr !!
Je pourrais ajouter d'autres chapitres, notamment sur la PS1 ou la 64... mais pour l'instant je vais m'arrêter là

Merci de m'avoir lu
