Yop!
Petite MaJ pour moi en cette fin de premier trimestre
En cours :- Paper Mario & la Porte Millénaire (avec mes filles)
- Split Fiction (en famille)
Du programme 2025 :- Glover : La nostalgie est une garce. Ca m'a refait une "Revenge of Shinobi" : un jeu que j'avais étant gosse, qui m'avait alors beaucoup marqué, mais que je n'avais jamais pu terminer à l'époque et que je voulais maintenant terminer mais qui s'est révélé nul à chier au final. La différence ici est que j'étais arrivé très loin enfant, jusqu'au boss du 5ème monde (sur 6) mais que je n'avais jamais réussi à le passer. Fait en émulation (car le portage Switch est juste nul) et ce fut une sacrée douche froide... DA insipide au possible, level design retors et mal foutu, gameplay bancal à cause d'une palette de mouvement bien trop grande qui m'a fait m'emmeler les pinceaux avec la manette, caméra aux fraises, le tout combiné à la physique très particulière du jeu, ce qui m'a fait perdre un nombre de vie incalculable. Je ne sais honnêtement pas comment j'ai fait à l'époque pour arriver aussi loin. Mais surtout, dans tout ça, c'est que je n'ai absolument pas retrouvé ce que je pensais y retrouver en terme d'ambiance. J'y ai au contraire retrouvé l'ambiance d'un très mauvais plate-former 3D de l'époque : Blasto. Quelle déception... Enfin, au moins, j'aurai exorcisé un de mes regrets d'enfance en le terminant. Merci l'émulation et les save state, je n'aurai pas eu la patience sinon.
- Shadowman Remastered : Un autre de mes fantasmes d'enfance, que j'avais pu parcourir au travers d'un de mes guides, que j'avais en magazine. Maintenant que je l'ai terminé je ne peux conclure qu'à une chose : c'était absolument fantastique. Ce n'était pas juste "exactement aussi bien que dans mes souvenirs", c'était encore mieux. Le level design est labyrinthique as fuck mais étonnamment agréable à parcourir car il se situe juste avant la toute limite de l'insupportable en terme de charge mentale pour se construire une carte du niveau, la "world map" est juste parfaite et soutient à merveille le backtracking, l'ambiance est sensationnelle, mention spéciale aux niveaux des playrooms, d'Avery Marx et de Jack the Ripper qui sont terrifiants et le world design et l'histoire sont au top. Un peu déçu par les combats de boss, oubliables mécaniquement (même si trop classe en tant que persos) et quelques zones de fin de jeu bien moins marquantes. M'enfin c'était juste trop, trop bien. Trop content de l'avoir fait!
Jeux attendus de 2025 :- Descenders Next (beta) : Le premier Descenders est sans aucun doute l'un des jeux (si ce n'est LE jeu) sur lequel j'ai passé le plus d'heures. Un vrai kiff. Donc quand j'ai vu la beta de Descenders Next, qui en plus était avec du snowboard, ça a été installation directe. Très satisfait du feeling en snow, je retrouve mes marques en terme de contrôles également, un peu déçu par contre par le manque de variétés des pistes qui manquent clairement de dangers et de variations, mais je dois garder en tête que c'est une démo, une beta, et que le jeu est toujours en développement. Pour moi j'ai vu ce que je voulais y voir, maintenant je vais tranquillement attendre que la version 1.0 sorte

. En attendant, je vais continuer à dévaler mes pentes sur Descenders et me faire quelques pistes de temps en temps sur Descenders Next.
Jeux en cours que j'ai fini :- Zelda Echoes of Wisdom : Malgré une proposition prometteuse, ce fut une énorme déception. L'aspect "immersive sim" sur la world map fonctionne plutôt bien et l'exploration libre est agréable, mais ne marche pas du tout dans les donjons qui nécessitent une méthode souvent assez précise pour être résolus pour certains puzzles, faisant que si on a pas le bon écho, ça ne passe pas. L'interface est catastrophique avec des options de tris des échos bien trop limitées. Les smoothies sont une idée de merde et ne servent à rien, ce sont juste des potions de soins déguisées. La réactivité des échos pour les combats est d'une mollesse ahurissante, faisant que nos échos se font souvent détruire avant même d'avoir pu attaquer. Ce qui fait de la transformation en Link la seule option viable dans beaucoup de situations de combat pour qu'ils ne s'éternisent pas, ce qui souligne à quel point il est plus agréable de jouer Link que Zelda. Un gros aveu d'échec en somme. Sauf que cette transformation est très limitée dans le temps et que les occasions de recharger sa barre sont trop rares, ne permettant pas de simplement expérimenter avec, comme un outil supplémentaire. Comble de la chose, cette transformation nous est retirée pour le boss final, avec Link qui nous aide, rendant un combat qui aurait pu être (enfin) épique en un simple exercice d'esquive de patterns mous, où j'ai passé mon temps à spammer mes échos pour qu'ils attaquent à ma place pendant que je me planquais dans un coin de la pièce. Les side quest sont nulles à chier avec des récompenses indigentes se résumant pour toutes celles que j'ai faites en des ingrédients pour smoothies. Le loot est tout aussi nul. Le système d'équipement ne sert à rien. Subsistent au milieu de ce marasme quelques bonnes idées : certains échos comme les nuages, les blocs d'eau ou les lits pour l'exploration et les loups, les corbeaux, les magiciens élémentaires ou les darknut pour le combat et le donjon du mont Hebra et son boss sont très chouettes, sûrement le meilleur passage du jeu. Mais tout cela est noyé dans un océan d'idées toutes plus mauvaises les unes que les autres... Ca n'aurait pas été un Zelda je l'aurais abandonné depuis longtemps et m'en serais séparé tout aussi vite.
-
Inscryption : J'avais terminé le premier acte il y a des mois et j'avais été découragé par la suite au début du deuxième acte qui me paraissait alors particulièrement mastoc, de prime abord, sans compter le changement complet des règles évoluant du rogue lite vers un jeu façon Pokemon TCG, que ce soit dans l'esthétique résolument typée 8bits que les mécaniques avec deckbuilding, booster, etc. ainsi qu'un nombre de nouvelles mécaniques assez effarantes, pour un jeu qui était déjà particulièrement riche. C'est donc sur ces entrefaites que j'ai repris, avec un deck déjà choisi et... Ben ce fut compliqué comme reprise. J'avais choisi un deck dont les mécaniques ne me convenaient pas du tout et je me faisais laminer. Le Sieur Mullins étant du genre facétieux, je ne savais pas si l'option de recommencer le jeu à l'écran titre serait uniquement pour cet acte ou pour tout le jeu (ce que je n'aurais pas eu la foi de faire, le cas échéant). Je me suis lancé et j'ai osé recommencer la partie et c'était bien uniquement cet acte qui était concerné, ce qui m'a permis de choisir un autre deck et là, ben l'étincelle a repris et je me suis replongé entièrement dedans. Aidé d'une soluce néanmoins pour ne pas louper de secrets, ainsi que pour exploiter une loop complètement fumée mais ô combien satisfaisante pour buffer une carte bien précise, pour un résultat aussi débile que jouissif. Après ça, 3ème acte, qui introduit à nouveau de nouvelles mécaniques en itérant sur celles mises en place précédemment. Le résultat a été un jeu quasiment entièrement différent tout en étant quasiment le même, ce qui a donné un feeling très étrange et assez excitant. Puis un final complètement méta et chéper, parfaitement surréaliste et assez oppressant qui m'a fait pensé (un peu) à celui d'Outer Wilds, dans le ton. Au total, un jeu assez difficile d'accès mais assez remarquable dans tous ce qu'il fait. Le meilleur de Mullins en tout cas, sans conteste ! Même si je ne le mettrai pas au rang de mes jeux favoris, je suis très content de l'avoir terminé au final ^^ .
-
Psychonauts 2 : une excellent expérience, dans la droite lignée du premier épisode. Toujours aussi drôle, avec une écriture et une construction fine et intelligente posant un regard à la fois attendrissant, mélancolique et bienveillant sur un certain nombre de sujets humains assez durs comme le trauma, le vieillissement ou la santé mentale. Après, il souffre des mêmes défauts que son aîné avec une jouabilité parfois assez approximative et des combats plutôt brouillons et assez inintéressants. Malgré tout, la cohérence de l'ensemble ne font de ces points que de menus écueils. C'était très bien.
-
Metroid Prime 2 : Je n'avais pas accroché à l'époque de sa sortie, la faute à une ambiance vraiment trop différente du premier, trop terne, ainsi qu'aux très nombreux changements dans la philosophie de game design, à commencer par l'Ether sombre. Je me le suis relancé il y a un an et je l'ai ensuite fait en pointillé avec d'énormes pauses entre mes sessions (bien malgré moi...). Ce qui fut une très mauvaise idée, car c'est typiquement un jeu à faire "tant qu'on est dedans", parce que du coup j'avais oublié énormément de choses et je me suis retrouvé bien perdu lors de ma reprise en ce début d'année 2025. Ca a été mieux après, mais ça a quelque peu terni l'expérience (sans que ce soit la faute du jeu). Bref. J'ai été assez partagé durant toute mon aventure entre appréciation et frustration. Le level design est sacrément bien conçu, l'idée de l'Ether sombre, une fois accepté le parti pris, est très bien exploitée et sert correctement le propos et l'ambiance, les munitions des armes sont au final un faux problème et demandent juste de les prendre en compte dans une gestion de ressources du coup un poil plus fine. On utilise pas nos armes à tort et à travers en gros, mais sans tomber dans le piège de "je vais jamais l'utiliser car, ON SAIT JAMAIS, j'en aurais peut être besoin plus tard". Un bel équilibre du coup. Frustration en revanche car cette nouvelle structure, découpée en gros en énormes donjons façon Zelda, oblige parfois (mais c'est assez rare) à un backtracking assez énervé, surtout quand il faut alterner entre les 2 dimensions. Malgré les efforts des devs pour assurer la cohérence de l'univers, le jeu se révèle moins organique que le premier et donne bien plus l'impression de parcourir "des niveaux de jeux vidéo", spécialement pensés pour le joueur, sans justification intra diégétique, ce qui casse parfois l'immersion. Enfin, le plus gros point noir réside pour moi dans la jouabilité, qui a assez mal vieilli, la faute à l'absence de possibilité de straffer. Sans forcément exiger une jouabilité FPS, je suis très étonné qu'avoir simplement la possibilité de straffer quand on ne locke rien ne soit pas possible. Ocarina of Time le faisait en son temps pourtant. Bref, cela alourdit assez inutilement les déplacements et rend la navigation assez peu ergonomique, voire désagréable lors de combats un peu tendus. Rien de rédhibitoire, on s'y fait, mais ça m'a fait souffler du nez plus d'une fois. Au final, après l'avoir laissé reposer un peu après l'avoir fini, j'en retiens une expérience globale quand même très positive et finalement assez proche de Silent Hill 4. C'était assez éprouvant (souvent pour de bonnes raisons), je suis très content de l'avoir fait, mais je n'y retoucherai vraisemblablement pas avant longtemps et je garde une préférence pour leurs prédécesseurs (MP1 et SH2).
Jeux hors programme :-
Vendran las aves : Un petit jeu, au sens propre puisqu'il dure 15 minutes, développé par Deconstructeam dont j'avais déjà beaucoup aimé "The Red Strings Club" et qui parle de manière sobre et bienveillante du burn out, avec des mécaniques de gameplay plutôt malines… Un jeu qui aura résonné assez douloureusement en moi, puisque fait en plein durant mon propre burn out... Mais qui aura été assez aidant finalement.
-
Banjo Tooie : Fini pour la seconde fois, 15 ans après ma première partie, cette fois ci avec ma plus grande fille. Ce fut une purge infâme. Je ne sais pas comment j'ai bien pu faire pour supporter cette merde et, de surcroît, le finir à 100% à l'époque. Fini avec juste le minimum de pièces de puzzle requis pour arriver à la fin et même comme ça, c'était déjà bien trop. Tout y est poussif, laborieux, forcé et désagréable. Trop de nouveautés mal pensées, trop de systèmes, trop d'allers retours rébarbatifs avec les différents personnages jouables, trop de mouvements situationnels et, finalement, inutile dans 99% des cas. Les niveaux sont bien trop grands, mal agencés, laborieux à parcourir et à naviguer. La DA est terne au possible et a perdu quasiment tout ce qui faisait son charme dans le premier. Même l'humour est devenu mauvais, gras, poussif, beauf, vulgaire et mal écrit. C'est simple, tout ce qui était bien dans le premier a été perverti dans cette suite. Exception faite du niveau Jolly Roger Lagoon qui est ce que le jeu propose de mieux à mes yeux. Je l'ai fini car c'était important pour ma grande, mais maintenant je ne veux plus jamais entendre parler de cette merde et encore moins y rejouer.
-
Turok 3 Shadow of Oblivion : Effectivement, il est moins grandiose que les 2 précédents opus, ce toute nostalgie mise à part. En revanche, j'ai bien fait de lui redonner sa chance et d'y jouer dans les conditions "normales" prévues (sur n64 je l'avais fait avec tous les cheats possibles et je sautais les niveaux), car c'est tout de même un jeu très sympathique, malgré un changement assez radical dans le level design, bien moins labyrinthique et beaucoup plus linéaire. En fait, Turok 3 est à sa série ce que Bioshock Infinite est à la sienne : une refonte profonde de la recette originelle, qui apporte de nouvelles choses. A la différence de Bioshock par contre, Turok 3 conserve un arsenal vaste dans la droite lignée d'un Doom Like, même si moins inspiré que ses prédécesseurs, la faute à pas mal de doublons assez inutiles. En revanche, c'est un défouloir bien plus jouissif que les précédents, ceci grâce à des animations gores à souhait, notamment avec les démembrements permis par la localisation des dégâts. Qui plus est, ce nouveau level design aboutit à une aventure très courte et condensée, ce qui va très bien pour se faire un petit trip défoulant. C'était sympa, même si pas non plus inoubliable. Content de l'avoir fait tout de même.
Jeux abandonnés :- Pizza Tower : Je voulais aimer ce jeu, réellement. L'ambiance est démente, l'animation est superbe, le feeling est super fluide manette en main et je sens pertinemment qu'il a de super choses à proposer. Mais je n'arrive pas à me faire au gameplay, c'est trop rapide pour moi et je n'arrive pas à suivre les niveaux, qui demandent explicitement et expressément que j'use et abuse du dash. Tant pis...
-
Ninja Gaiden 2 Black : Le shadow drop de cette version Black m'a donné envie de retenter ma chance après m'être cassé les dents sur l'original sur 360 il y a quelques temps. C'est juste dépassé comme jeu. Les mécaniques sont surranées, le gameplay est fastidieux, la caméra est une catastrophe... C'est comme DMC, les vieux étaient biens... à leur époque, dans leur jus. Espérons que comme DMC5, les futurs Ninja Gaiden 4 et Ragebound propulse la série dans l'ère moderne.
- Lorn's Lure : J'ai été enchanté par la démo qui avait une vibe très "Blame!" et une liberté de mouvement et d'exploration assez rafraichissante. Malheureusement, le soufflé est assez vite retombé, la faute à un gameplay que je trouve finalement trop imprécis, un rythme assez désagréable et une ambiance qui perd de sa superbe, s'étiole et s'éloigne de Blame! pour quelque chose de bien plus impersonnel. Dommage. Le premier chapitre était très bien, en tout cas.