En voilà un topic qui tombe bien !
J'avais rédigé ce bilan sur un autre forum bien moins visible et me suis dit que ce serait dommage de ne pas venir le partager sur FR. C'est une bonne chose qu'un topic "bilan 2017" existe déjà du coup.

C'est un gros C/C, normalement il n'y a pas de références à une autre communauté que vous ne comprendrez pas.
Alors, j'essaie de pas faire trop long par jeu, et je vais renvoyer très régulièrement vers les articles consacrés aux jeux qui en ont obtenu (et mérité) un. Je cite par ordre chronologique tous les jeux auxquels j'ai joué (un minimum testés, ou entièrement finis) en 2017 ; à 95% ce sont des découvertes et à 90% des jeux de 2017 (forcément). Je n'évoquerai pas les immenses classiques auxquels je rejouais régulièrement comme SMK ou Zelda II, et ne parlerai ici que de deux jeux "refaits", qui chose amusante, seront les deux premiers de la liste chronologiquement. Il est possible que j'en aie oublié un ou deux mais
a priori je devrais m'en sortir sans erreurs. C'est parti…
Max Payne 3 (PlayStation 3) – Refait un peu plus de 4 ans après ma première partie qui m'avait beaucoup marqué, cette fois-ci en "coop" (façon de parler) avec mon partenaire de (re)découvertes de jeux sur Reims, en difficulté supérieure. Je pense que j'aime encore plus ce jeu depuis cette nouvelle expérience et considère qu'il s'agit clairement d'un des titres les plus sous-estimés de sa génération, voire de l'histoire du jeu vidéo. J'en ai du coup rédigé une
review complète tellement j'adore ce jeu, à qui j'ai d'ailleurs mis un nombre record (dans le bon sens) de "points négatifs" parmi toutes mes critiques.
Gravity Rush Remastered (PlayStation 4) – Afin de jouer au deuxième volet qui allait sortir sous peu, je me suis fait en quelques heures ce
remaster pour me replonger dans cette "série" dont j'avais adoré le volet inaugural sur PSVita (dont il doit demeurer mon titre favori). J'ai quand même patienté un an quasiment pour me le faire (je l'avais acheté fin février 2016 !), mais l'expérience fut concluante : aussi bon que dans mes souvenirs, meilleur sur PS4 (fluidité et graphismes améliorés, meilleure maniabilité), et assez court quand on le connaît déjà.
Gravity Rush 2 (PS4) – J'attendais un peu désespérément cette suite qui a fini par exister, pour mon plus grand bonheur. C'était presque mon second jeu le plus attendu de 2017 après le nouveau Zelda, devant RE7 et Horizon (voir plus bas), et évidemment
Red Dead Redemption II dont j'avais l'impression d'être la seule personne à trouver évident qu'il ne sortirait pas avant 2018 (le temps m'a donné raison). À quelques défauts techniques près (et un DLC assez passable, heureusement gratuit), j'ai énormément aimé ce second épisode, dont j'ai également rédigé
une critique dédiée où je m'explique plus longuement sur le sujet.
Poochy & Yoshi's Woolly World (Nintendo 3DS) – Un portage un peu discutable de l'excellente exclusivité Wii U (un de mes jeux favoris de la console), mais que j'ai pris quand même, pour la collection (le bundle avec l'amiibo de Poochy est trop cool !), et pour le plaisir de refaire ce super jeu dans le TGV en attendant l'arrivée de la Switch. Je pense quand même qu'il aurait gagné à être porté sur cette dernière (vu que tous les gros jeux Wii U y finissent au compte-gouttes), mais en attendant, il m'a occupé pour être terminé (pas à 100%) juste avant la sortie de la dernière-née de Nintendo. Au passage, j'ai trouvé les stages bonus sous forme de "runner" plutôt cool, ce que je trouve un peu inquiétant vu que je suis légèrement opposé personnellement à ce type de jeu. Avoir testé très rapidement
Super Mario Run le mois dernier m'a d'ailleurs confirmé que je pouvais aimer ce genre de truc pour passer le temps, mais j'assume très modérément >_>
Horizon Zero Dawn (PS4) – C'était une de mes attentes majeures de 2017, mais mon expérience en sera reportée à 2018, et pour cause, sa sortie quasi conjointe avec le nouveau Zelda me l'a fait passer en second… vu que je n'ai pas pu l'avoir avec une dizaine de jours d'avance comme espéré. Cependant, je pense que cela aurait été insuffisant pour vraiment l'apprécier et en faire une revue détaillée. Le vrai problème se situa quand même au niveau de mon "retour" à ce jeu, une fois "BotW" terminé : je ne pouvais juste pas retenter un
open world du même style après un jeu ayant tant renouvelé le concept (cf. ci-dessous). Il me fallait donc attendre d'avoir "oublié" ce Zelda pour me lancer vraiment correctement dans Horizon, ce que mon planning de fin d'année ne m'a pas permis. Cela devrait d'ailleurs être mon prochain gros "fil rouge" sur console de salon (j'ai AC Origins en cours).
The Legend of Zelda: Breath of the Wild (Wii U / Nintendo Switch) – Attendu comme le messie, il ne m'a déçu en rien, et m'a même davantage séduit que prévu. Jeu de l'année 2017 durant plus de six mois me concernant, jusqu'à ce qu'il finisse détrôné par une improbable dernière surprise (voir à la fin du post). "BotW" m'a conquis, occupé plus de 350 heures au final, DLC compris (dont la moitié de ce temps sur les deux semaines de vacances que je lui ai intégralement consacrées, une première totale dans ma vie !), et m'a amené à rédiger le plus long article jamais dédié à un seul et unique jeu vidéo dans ma vie, que vous pourrez découvrir
ici. Lui aussi a cependant été dépassé en toute fin d'année, mais il n'en demeure pas moins un des plus grands (et importants) jeux vidéo auxquels j'ai joué, qui a fait date, m'a énormément marqué, et qui rejoint le panthéon personnel d'un quart de siècle de vie de joueur pour ma part.
Resident Evil VII biohazard (PS4) – J'attendais beaucoup de ce titre, surtout parce que pour moi, il pouvait estomper la désillusion du
Silent Hills de Kojima et Del Toro tristement annulé (j'en parle en longueur
ici, d'ailleurs. Globalement, RE7 a bien rempli son rôle : flippant, stressant, immersif, je lui reprocherais juste un dernier tiers très inégal quand il n'est pas carrément mauvais et discutable ; mais surtout, il m'a permis d'apprécier une expérience en vue subjective, ce qui est quasi unique chez moi (
Portal mis à part). J'ai également accordé
un test à ce jeu, me limitant à son histoire de base, sans DLC ni réalité virtuelle (à mon grand regret, car RE7 aurait clairement constitué le seul jeu que j'aurais aimé me faire si mon handicap visuel ne m'en privait pas).
Forza Horizon 3 (Xbox One) – Une exception dans tous les domaines en 2017 : seul titre de 2016 fait en intégralité l'année suivante, seule exclu Microsoft faite à fond en 2017, seul jeu méritant sa critique sur mon site mais ne l'ayant pas (encore) eue, seul jeu vidéo dont j'aie payé les deux DLC, et séparément (!), jeu Xbox (360 et One confondues) sur lequel j'ai obtenu le plus grand nombre de succès : FH3 est un titre sur lequel j'ai passé pas loin d'une centaine d'heures, DLC compris, et qui m'a énormément plu. En fait c'est simple, je pense que c'est le jeu de course que j'ai le plus aimé depuis les premiers
Gran Turismo, et pourtant un paquet sont passés par là en près de 20 ans. J'aurais même tendance à dire qu'il s'agit du meilleur jeu de voitures au monde actuellement, tous supports confondus : il y a tout ce qu'il faut pour prendre son pied dans ce jeu de conduite mi-arcade mi-simulation en mode ouvert : un grand espace varié et dépaysant, absolument sublime qui plus est, un gros contenu, des DLC de qualité (!), un plaisir de conduite hallucinant (surtout au pad "Elite" que je ne saurais que trop chaudement recommander !), des radios vraiment fun, une interaction intéressante d'un point de vue communautaire… FH3 c'est de la bombe, c'est tout.
1, 2 Switch (Switch) – Testé rapidement avec ma nana de l'époque sur une soirée où on s'est fait tous les mini-jeux "pour voir" : c'est sympa, rigolo, mais ça vaut clairement pas son prix pour le coup prohibitif. Ce jeu, qui en plus ne me semble pas avoir un gros potentiel de rejouabilité au fil des soirées entre potes, aurait vraiment dû être inclus de base dans le pack console comme
Wii Sports. J'ose espérer qu'il a un minimum "bidé" pour que Nintendo ne reproduise pas ce qui constitue la seule erreur (à mon goût) en ce début de vie de sa nouvelle machine.
Mario Kart 8 Deluxe (Switch) – Trois ans après la sortie du huitième volet de la série sur Wii U (dont j'avais rédigé
un test à l'époque), Nintendo ressort pour la première fois un Mario Kart, ce qui avait tout du choix discutable surtout à prix fort. Mais il fallait que la Switch ait son Mario Kart rapidement, et porter MK8 avec ses (excellents) DLC et le 200cc, ainsi que quelques nouveautés en terme de jouabilité, était un pari judicieux. Cela fut en plus pour moi l'occasion de réaliser un
aperçu officiel pour JV.com en me rendant "chez Nintendo" pour tester le jeu en avant-première, et outre le fait d'avoir vécu cette expérience dont je rêvais depuis que je suis gamin, MK8 DX est un portage parfait. J'ai dépensé près de 150 heures sur cette réédition, soit presque le triple du temps passé sur l'original (!), en partie parce que le Time Trial à deux cylindrées offrait un défi génial, et aussi parce que se faire (ce que je considère comme étant) le meilleur Mario Kart 3D partout où on veut sur une portable en 720p / 60fps, c'est juste génial quoi. Sans parler des innombrables combinaisons pour jouer à 2 ou à 4 dans plein de conditions qui témoignent du potentiel convivial ahurissant d'une Switch dont j'ai vraiment compris toute l'excellence grâce à ce portage finalement parfaitement justifié.
Aparté : un ami est venu chez moi début mai, m'a fait essayer pas mal de jeux, je vais m'attarder (façon de parler) sur les quatre sur lesquels j'ai passé le plus de temps. J'ai aussi un peu joué à un jeu d'action / "shmup" (?) sur Super Famicom dans le tas, assez kitsch et rigolo, mais j'en ai oublié le titre et passé plus de temps à le regarder jouer tellement je saturais et jouais mal. On a aussi refait Super Mario Land 2: 6 Golden Coins, Tiny Toons: Buster Busts Loose! et Super Mario 64 en "run versus", mon avis sur ces trois jeux que j'adore demeure inchangé ; je rajouterai juste que Mario 64 m'a surpris par ses graphismes toujours très propres finalement (une prouesse pour un titre de cette époque "maudite" de la 3D naissante), sa maniabilité quasi intacte et un plaisir global inchangé depuis tout ce temps, prouvant vraiment que c'est un titre intemporel.
Universal Studios : Theme Park Adventure (Gamecube) – J'étais prévenu du statut de bouse de ce titre présent dans le line-up de lancement de la Gamecube, et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est justifié. Je m'étais justifié ainsi à l'époque : "C'est très peu maniable, le concept est tout sauf intéressant, la difficulté affreusement mal dosée, la traduction extrêmement mauvaise… une honte d'en avoir fait un des jeux de lancement d'une console."
Banjo-Kazooie (Nintendo 64) – Un petit test rapide m'a fait comprendre pourquoi tant de gens aimaient ce jeu et le considéraient comme un des meilleurs titres de la N64. Je ne le continuerai cependant pas sur cette plate-forme, mais sur la compilation Rare Replay de la Xbox One, pour plus de confort, vu que des connaisseurs m'ont assurés que je n'y perdrais pas vraiment. Un titre rétro de plus à ajouter à mon fameux backlog.
Winnie l'Ourson : La Chasse au Miel de Tigrou (N64) – Oui, j'ai joué à ça, à moitié pour la blague, mais en attendant je l'ai fait. Un titre tout à fait correct qu'il me semble même avoir fini, qui m'a un peu rappelé Yoshi's Story, bref un moment agréable, bien que dispensable. C'était plutôt fun à faire, quand même !
Cubivore (GC) – Je reste circonspect devant cet ultime titre que mon pote m'a fait tester : je ne sais pas s'il s'agit d'une énorme daube ou d'un chef-d'œuvre incompris. Tout ce que j'en ai retenu, c'est qu'il avait probablement une décennie d'avance sur son temps, avec son style très "projet PC indé à encourager sur Kickstarter". Je n'y rejouerai sans doute pas mais j'étais très intrigué, et voulais continuer le plus possible avant de devoir le ranger vu que son propriétaire allait tout ranger dans l'heure (ou presque). Un souvenir étrange, à la limite de l'émouvant.
Fin de l'aparté. Repassons aux jeux de 2017, surtout que pour cette seconde partie d'année (littéralement, car je vais reprendre à fin juin), il n'y aura plus que des titres de 2017 !
ARMS (Switch) – L'une des énigmes de la présentation officielle de la console en janvier 2017 : on sentait la nouvelle licence "à la Nintendo" mais sans le potentiel d'un
Splatoon. Ce jeu a de toute façon moins marché, je doute qu'il ait une suite un jour, mais il demeure sympatoche et original avec un style bien à lui. Et il est loin d'être "casu" comme on dit : le niveau de difficulté est franchement intéressant, c'est limite dommage qu'il n'ait pas "explosé" lui aussi, car y avait du potentiel quand même. À noter que j'en possède le kit presse avec un délicieux protège-dents goût citron du plus bel effet.
Crash Bandicoot: The N. Sane Trilogy (PS4) – En sortant l'avant-veille de mon anniversaire, c'était un joli cadeau garanti pour le gros fan de la trilogie originale sur PlayStation que je suis. Et ce fut un véritable bonheur tant ce
remaster, en plus d'être pour le coup pertinent, est réussi. Il a même conservé à l'identique tout le vice qui faisait de ces trois jeux des titres de plate-forme retors et loin d'être simplistes, avec une retouche graphique franchement très bien foutue. J'ai détaillé mon avis au travers d'une
critique complète pour quiconque serait intéressé(e).
Uncharted: The Lost Legacy (PS4) – Je n'en attendais pas grand-chose de plus que de passer un très bon moment de plus, en tant qu'énorme fan de la licence
Uncharted depuis son lancement. Mais force est de constater que ce
stand-alone a trouvé le moyen d'être bien plus qu'une grosse extension du quatrième et dernier volet acclamé
(y compris par moi-même). Se suffisant amplement à lui-même, absolument magnifique, totalement à la hauteur de la série principale et mettant en scène des personnages dont l'écriture n'a rien à envier aux principaux, c'est juste une excellente surprise qui ponctua à la perfection mes 3 semaines de vacances d'été au retour du championnat SMK. Je me suis fendu d'un
test détaillé là encore, surtout que le jeu m'avait été grâcieusement offert par Sony – ce qui n'a joué en rien sur mon appréciation, ce titre étant tout simplement très bon de base, de toute façon. Reste qu'il s'agissait d'une grande première : tester un jeu sur mon site ayant été fourni par l'éditeur, je ne me l'étais ni autorisé ni interdit, mais reste que cela a fini par se faire, et comme je ne veux pas prendre le risque, je ne le fais que sur des jeux dont j'attends une certaine qualité, comme ça tout le monde est content. Et c'était quand même super cool de faire ça sur un jeu d'une saga que j'aime autant !
Mario + The Lapins Crétins Kingdom Battle (Switch) – Acheté en pack avec la figurine de lapin crétin avec la casquette de Mario pour aller dans le cadre de ma collection, ce jeu fait partie des titres à qui je donnerai une "seconde chance" en 2018, car s'il ne m'a pas emballé plus que ça de prime abord du fait de combats stratégiques au tour par tour (ma hantise), ma vision de ce système a quelque peu évolué en toute fin d'année, et je préfère garder mon jugement pour une seconde approche, dont le verdict dépendra quand même grandement de l'inspiration et du dynamisme desdits combats.
F1 2017 (XOne) – Je suis un énorme fan (et même une encyclopédie vivante auto-proclamée, demandez à Kartie si vous voulez) de Formule 1 depuis plus de 20 ans. J'ai joué à quasiment toutes les simulations officielles sorties depuis la première saison à laquelle je me suis intéressé. Et en plus, après une traversée douloureuse du désert dans les années 2000 (marque détenue par Electronic Arts qui n'en a pas fait spécialement bon usage, puis un quasi désert de 4 ans sans jeu vraiment majeur), Codemasters a repris le flambeau avec brio sur "PS360" (et aussi PC) en 2010. Après avoir terminé cette génération en roue libre et relancé assez délicatement la machine en 2015, le studio britannique a remis les choses dans le bon sens en 2016, et cet épisode 2017 est clairement celui de la confirmation. Comme je l'explique dans
mon test (lui aussi "commandé" par le distributeur officiel), il s'agit de la meilleure simulation de F1 existante, et là encore, beaucoup plus agréable au pad sur Xbox One, surtout avec la manette "Elite" (mais même celle de base est supérieure à la Dual Shock 4 pour les jeux de caisses). L'amélioration est vraiment notable, le jeu suit avec précision l'évolution technologique de la discipline, l'aspect simulation est encore plus poussé côté gestion, et ça fait plaisir !
Metroid: Samus Returns (3DS) – Lui aussi, suite à son annonce à l'E3, j'en attendais beaucoup ! Mon
article sur le jeu a marqué le début d'une petite collaboration avec Nintendo pour mon site (un grand plaisir ça aussi), ce qui m'a permis d'en obtenir un code pour y jouer en plus de sa superbe édition collector. Eh bien, ce
remake de l'épisode Game Boy constitue à mes yeux un contact parfait avec la série dans son style 2D. Samus a vécu une véritable résurrection cette année, marquée par l'annonce du quatrième
Metroid Prime et suivie donc par ce premier titre 2D depuis pas loin de 15 ans, d'excellente facture qui plus est. Il restera un de mes coups de cœur d'une année qui, comme vous l'aurez compris, n'en a pas manqué… et c'est loin d'être fini. Le meilleur est à venir.
Pro Evolution Soccer 2018 (PS4) – Konami n'est plus que l'ombre de lui-même après l'avortement de
Silent Hills (déjà évoqué ci-dessus), la possible disparition de
Castlevania de son catalogue, et bien sûr le maintien en vie très discutable de
Metal Gear après l'éviction d'Hideo Kojima. Mais il reste PES. Et quoi qu'on en dise, cela fait 9 saisons de suite que la licence de foot phare de l'ère PlayStation 2 / Xbox est revenue à un niveau convenable, meilleur que FIFA (trop arcade à mon goût), à qui il manque juste des licences et un peu plus de soin côté jeu en ligne. PES 2018 souffre exactement de ces deux maux chroniques, le premier étant heureusement compensable par des patches de grande qualité (officieusement encouragés par Konami lui-même !), et le second n'ayant que peu d'intérêt pour moi vu que mon meilleur partenaire de jeu habite à un quart d'heure de chez moi. Rajoutant à cela un mode 3v3 novateur de grande qualité (expérimenté dans le canapé, c'est top !), PES est une simu toujours très rigide certes, mais incroyablement pointue, et moi c'est ça que je cherche dans un jeu de foot (préféré au pad PlayStation pour le coup, contrairement aux jeux de course). Quel dommage qu'elle demeure dans l'ombre de FIFA et que Konami ne donne que des signes inquiétants pour l'avenir. Car PES 2018, c'est de la balle (mdr).
Forza Motorsport 7 (XOne) – N'ayant plus beaucoup de temps à consacrer aux simulations complexes sur la durée comme ce fut le cas avec
Gran Turismo jusqu'au cinquième volet inclus (et je continue moi-même à regretter partiellement d'y avoir passé autant de temps), je n'ai joué à "FM7" que parce qu'il me fut offert lors d'un événement de présentation de la Xbox One X. Ouais, c'est moche, mais c'est comme ça. En attendant, c'est superbe, c'est archi pointu, c'est une preuve de plus que GT est à la ramasse et que Forza est largement le maître en la matière. Et dieu que c'est beau en 4K sur la console adaptée (que je n'ai pas, et n'aurai pas avant un bon bout de temps). Mais j'ai grandi, j'ai moins de temps à perdre (sauf exceptions…), et je préfère le fun et le côté semi-arcade à
scoring de l'alternative "Horizon", que je trouve bien plus cool. Ah, et vous ai-je dit qu'au pad "Elite", c'est génial niveau sensations ? Vous l'aviez déjà deviné.
Gran Turismo Sport (PS4) – Lui aussi m'a été offert par Sony sous forme de code (et je ne parlerai pas de son édition collector dont j'ignore toujours l'identité du généreux donateur…), et je dois lui consacrer un article depuis un bout de temps
(NB : c'est fait depuis !). La récente mise à jour lui offrant enfin une vraie "carrière solo" qui manquait cruellement au début m'amènera probablement à m'y consacrer. Reste que GT ne me semble pas avoir vraiment évolué depuis une PS3 où déjà, il commençait à traîner la patte en comparaison avec le rival Forza qui ne cessait de mûrir. Et je ne parle pas que de cette sensation de vitesse vraiment faiblarde, de ces IA téléguidées, de ces bruitages et collisions d'un autre temps… reste l'aspect "musée de la bagnole" toujours intact chez une série qui en demeure le plus beau des hommages, mais ça devient inquiétant de se contenter de ça. Allez, si, les épreuves type "permis" sont toujours aussi fun. Et malgré un pad inadapté pour de bonnes sensations (j'ai la sensation de me répéter), ça donne quand même toujours envie de "performer", c'est déjà ça. Par contre, je me fous de l'aspect résolument en ligne du titre, et ose espérer que le futur GT7 proposera d'emblée un solo conséquent et digne de ce nom…
Super Mario Odyssey (Switch) – Je l'attendais évidemment depuis neuf mois et demi, dès son annonce lors de la présentation de la Switch. M'en être fait offert un par Nintendo pour une
review sur mon site
(que voilà) n'aurait pas changé grand-chose, j'ai à peu près tout acheté ce qui était possible (deux versions du guide, tous les amibo, housse Switch spéciale) et récupéré plein de
goodies tout autour (pin's, casquette, cartes postales, PLV, posters). Le grand retour tant attendu du roi de la plate-forme, dans son premier vrai épisode 3D depuis des lustres, est un énorme succès, quasiment rien n'est à jeter, c'est juste un bonheur immense, une déclaration d'amour au jeu vidéo, et à ses fans. Cependant, il lui manque ce tout petit truc en comparaison d'un Zelda BotW : son impact sur l'industrie, sur la durée. Immense jeu, mais peut-être pas aussi légendaire, on en gardera "juste" le souvenir d'un titre excellent, avec relativement peu de défauts, enchanteur et sur qui on se sera éclatés. Eh, c'est déjà à peu près tout ce qu'on attend d'un jeu vidéo, après tout.
Assassin's Creed Origins (XOne/PS4) – D'abord découvert sur un
build en souffrance de la gamescom lors de la présentation de la Xbox One X (et donc pas rassurant), j'ai pu expérimenter en "hands off" chez un ami les deux premières heures de jeu, sur une PS4 normale cette fois. J'ai juste senti que ça allait être excellent, parce que tous les indicateurs tapaient dans le vert avec ce titre : renouvellement du
gameplay, zone de jeu immense, cadre génial à exploiter (l'Égypte antique, waouh !), mais je l'ai remis à 2018 faute de temps à lui consacrer. Alors qu'il devait succéder à Mario Odyssey… mais j'avais mes raisons, et vous allez vite les comprendre.
Super Lucky's Tale (XOne) – Tout mignon, ce petit jeu de plate-forme / aventure présenté au dernier E3 avait tout pour être l'héritier des "Banjo", ou alors croisé avec les Crash, mais en fin de compte il n'en emprunte qu'une partie et ne fait le boulot qu'à moitié. Je l'ai à peine commencé qu'il m'a déjà laissé un sentiment amer, et ne sais même pas si je le reprendrai. C'est d'autant plus dommage que le renard que l'on incarne est choupi tout plein, que la direction artistique est sympa, mais je sens qu'il restera au placard, faute de vraies raisons de m'y remettre.
Sonic Mania (Switch) – L'excellente réputation dont jouissait ce "premier bon Sonic depuis des années" m'a amené à me procurer un code pour la version Switch. Le peu que j'en ai testé m'a confirmé tout le bien que l'on en pense, mais soulevé une interrogation : est-il normal qu'un Sonic devienne enfin bon… parce qu'il reprend pratiquement tout ce qui a fait la force de la trilogie Mega Drive originelle ? OK, c'est dans les meilleurs pots, tout ça… mais quand même. Cela dit, il reste très cool, et c'est un bon compagnon de déplacement de plus sur la nouvelle console hybride de Nintendo. Ne nous plaignons pas trop !
Persona 5 (PS4) – J'ai tout simplement fini par le meilleur : mon jeu de l'année 2017. Et peut-être plus que ça. Et oui, c'est un J-RPG avec du tour par tour, sur lequel j'ai passé 170 heures.
Et je m'explique. Et oui je n'ai jamais rien écrit d'aussi long, et ne le referai peut-être jamais. Mais "P5" est au-delà du coup de cœur, c'est devenu un de mes jeux vidéo préférés de tous les temps, et on verra s'il peut servir d'acte fondateur dans son domaine, bien que rien ne soit moins sûr. Esthétiquement parfait, doté d'une narration exceptionnelle, d'un dynamisme et d'une intelligence de
gameplay rares, porté par un casting fabuleux, P5 a tout pour lui et j'en suis fou amoureux, ni plus, ni moins. Au point de battre le Zelda que j'attendais depuis des années et pensais intouchable, rendez-vous compte.