Puisque c'est l'instant des histoires sur la découverte de la DS, je me lance... Je crois avoir obtenu la mienne vers l'hiver 2006, six mois avant la Wii. C'était une DS Lite que j'ai recouverte avec une protection en plastique et un autocollant bleu rayé, je m'en souviens encore, je ne l'ai jamais enlevé... Seulement six mois après, je l'ai cassée dans une rage folle face à l'IA innommable de
Mario Slam Basketball : c'est à ce jour la seule console que j'aie jamais abîmée... C'est également comme cela que j'ai découvert les boutiques du boulevard Voltaire : mon père m'avait emmené rue Montgalet (la Mecque de l'informatique parisienne et des composants électroniques) pour tenter de la réparer et un vendeur nous avait redirigé là-bas...
Après que mes parents en aient racheté une (j'étais si mignon) j'ai obtenu un
linker (la fameuse R4 que tout le monde a eu) à l'été 2007, durant lequel je me suis acharné sur
Pokémon Perle : combien d'heures passées à la plage, sous la serviette, à faire des combats et des échanges avec mes copains à l'époque... Ah, ce jeu, c'est tellement de souvenirs : les
news sur Pokébip avec des
screens de qualité dégueulasse, les noms des Pokémon dévoilés au compte-gouttes, les combats en ligne avec des gens les échanges à la GTS, les heures passées à essayer de capturer un Barpau, la construction de la base secrète dans le souterrain, les heures passées à tenter de battre la Tour de Combat ; puis, plus tard, les débuts de mon intérêt pour la stratégie Pokémon, les premières constructions d'équipes, les allers-retours sur la Piste Cyclable pour faire éclore des œufs, la connexion Internet qui ne marchait jamais et interrompait mes combats en ligne...
Ensuite, j'ai découvert, à l'hiver 2007, la série Zelda (eh oui !) avec
Phantom Hourglass. Là encore, j'y ai passé un temps fou (c'était la fameuse version québécoise, ce que je n'apprendrai que plusieurs années après) pour faire toutes les quêtes annexes, obtenir toutes les pièces en or pour mon bateau, ou simplement défier mes amis dans l'excellent mode multijoueur. Puis j'ai découvert
The Wind Waker, et
Ocarina Of Time, mais ça, c'est une autre histoire...
Nous arrivons au printemps 2009 et je suis intrigué par un jeu qui a reçu 19/20 sur jeuxvideo.com : un jeu de rôle nommé
Chrono Trigger. Après de très nombreux essais infructueux pour le faire marcher sur mon
linker (c'était l'un des premiers jeux de la machine à bénéficier d'une protection anti-piratage, avec le premier vortex temporel qui restait bloqué), je trouvai finalement une ROM patchée sur un site qui n'existe probablement plus, et découvris ce monument du RPG japonais. Très rapidement, je fus conquis et en apprenant que c'était un
remake d'un vieux jeu sur Super Nintendo (là, ça fait tilt dans ma tête : "mais je l'avais quand j'étais petit !"), je me demandai si d'autres jeux aussi bons existaient sur d'autres consoles. Je téléchargeai quelques émulateurs, et la suite, je pense que vous la connaissez aussi bien que moi.

Puis vient l'hiver 2009, où je découvre une série qui va me marquer pour longtemps :
Ace Attorney. En réalité, j'avais déjà joué au quatrième épisode,
Apollo Justice à l'été 2008, mais ce n'est qu'à ce moment-là que je vais vraiment me lancer dans cette saga. J'enchaîne tous les épisodes alors existants, y compris le
Ace Attorney Investigations sorti à cette période ; il s'agit du premier jeu que j'ai fait intégralement en anglais, et c'est là que j'ai réalisé que je pouvais comprendre correctement l'anglais. J'aime tellement la série que j'ai refait tous les épisodes entre deux et quatre fois !
Finalement, ma dernière grande épopée sur la machine sera le premier
Inazuma Eleven, à l'hiver 2010. Cet improbable
cross-over entre
Olive et Tom et
Pokémon aura réveillé ma fièvre de collectionneur et m'aura tout de même occupé plus de 60 heures, même si l'ensemble se révélait répétitif sur la fin.
Pour finir, je céderai ma console au jeune fils d'une amie de ma mère à l'automne 2011. Aujourd'hui, presque trois ans après, je songe à acquérir une 3DS... Et en écrivant ceci, la nostalgie m'étreint et je réalise à quel point cette console a compté dans mon parcours vidéoludique : point de départ dans le
retrogaming, découverte de séries cultes du jeu vidéo et de certaines de mes séries préférées... C'est vrai qu'elle a eu un impact extraordinaire.
J'aime les avions, Shenmue, et Pink Floyd.