Yosh!
Comme quoi des fois ça sert de garder un tableur à jour des jeux qu'on a fini

Donc pour les jeux faits en 2018 :
Current gen :- Demon's Souls
- Dark Souls Remastered
- Dark Souls 2 GotY
- Dark Souls 3 GotY
- Nier Automata
- Thumper
- Super Mario Odyssey
- the End is Nigh
- Sonic Mania Plus
- Toki (version 2018)
- Smash Bros. Ultimate
- Tetris Effects
- God of War (2018)
- Shikhondo Soul Eater
- Inside
- What Remains of Edith Finch
- Uncharted the Lost Legacy
- Les Simpsons : le Jeu
- Hellblade Senua's Sacrifice
- the Red Strings Club
Retro :
- Rockman X2
- Terranigma
- Illusion of Time
- the Ninja Warriors Again
- Final Fight 2
- Final Fight Tough
- Iron Commando
- Poko Nyan
- Kishin Douji Zenki - Rettou Raiden
- Musya
- Flying Hero
- Donkey Kong Country
- Donkey Kong Country 2
- Xenoblade Chronicles
- Warriors of Fate
- Armored Warriors
- Battle Circuit
- Sengoku Aces
- Super Mario Bros. (Super Mario All Stars)
- Super Mario Bros. 2 USA (Super Mario All Stars)
- Light Crusader (abandonné en cours de route)
- Astal
- V-Five
- Arrow Flash
- Biohazard Battle
- Aero Blasters
- Zero Wings
- Undeadline
- Dynamite Headdy
- Big Bang Mini (abandonné en cours de route)
- TMNT Hyperstone Heist
- Sapphire
- Joe & Mac the Cavemen Ninjas
- Alien (run'n gun arcade)
- Teenage Mutant Ninja Turtles (arcade)
- Zero Gunner 2
- Border Down
- Aero Fighters
- Prehistoric Isle in 1930
- Chase H.Q.
- Ninja Warriors (arcade)
- RAZION
Mes tops de 2018 : Ces jeux qui ont marqué au fer rouge ma vie de joueur.
- Demon's Souls, Dark Souls 1 et Dark Souls 3 : Juste mes meilleures expériences de l'année et parmi mes meilleures expériences de joueur, tout court, en incluant Bloodborne dans la boucle. Ces jeux sont juste oufissimes, à tous les niveaux. Je serai d'ailleurs bien incapable de dire lequel j'ai préféré tant chacun de ces 4 jeux a su me marquer à sa façon. Il me faudrait des heures et quelques dizaines de pages pour vous détailler tout ce qui m'a plu dans ces jeux et malgré tout, je pense que je serai encore en dessous de tout l'amour que je peux exprimer à leur égard. Je n'ai qu'une seule hâte maintenant : que ne sorte Sekiro - Shadow Dies Twice.
- Super Mario Odyssey : Je ne reviendrai pas sur tout le bien que j'en pense, l'ayant déjà plus que largement détaillé ici même sur mon blog

. Je résumerai de la même manière que Richter : du grand Nintendo.
- the End is Nigh : L'un des meilleurs jeux de plate forme 2D de ces dernières années, sans surprise, qui se pose en digne héritier des bases qu'avait su poser Super Meat Boy. Et cette OST bon sang, cette OST!
- Nier Automata : Une aventure marquante à bien des niveaux, à commencer par son univers et son histoire, dérangeante, riche et poignante, du grand Taro Yoko en somme. Mention spéciale également à son OST, elle aussi à rentrer au panthéon des plus belles pistes que j'ai pu entendre dans un jeu vidéo.
- Xenoblade Chronicles : Un jeu dont, en fait, je n'attendais pas grand chose de plus que "un bon J-RPG réputé", départi de tout fanboyisme ou de toute hype. Je l'avais acheté à sa sortie, suite aux tests dythyrambique de la presse JV de l'époque, mais je n'ai jamais eu (pris?) le temps d'y jouer. C'est donc bien des années après sa sortie, une fois toute sa hype passée que je l'ai fait, comme les MGS 2 et 3. Et grand bien m'en a pris du coup car, avec un regard "objectif" et des connaissances du jeu qui se limitent à ce qu'a pu m'apporter Smash Bros. WiiU, j'ai pu complètement découvrir le titre. Et quelle découverte! Du gameplay complètement fou, à la grandeur de sa DA, son OST, en passant par l'univers et le lore, tout m'a plu. J'aurais pu craindre que son aspect "Shonen" ne finisse par profondément me gaver mais à ma grande (et très agréable) surprise, il n'en a rien été. Alors non, on n'échappe pas à un certain nombre de clichés de J-RPG, à commencer par la putain de mascotte poilue insupportable qu'on a juste envie d'étriper sauvagement devant ses gosses, mais du reste, les autres sont traités avec suffisamment d'intelligence et de sobriété pour que ça puisse passer à la fois auprès d'un public jeune/adolescent que d'un public plus adulte. Sans compter que la fin du jeu amène pas mal de très belles questions et doubles lectures. Bref, vous l'aurez compris, pour moi c'est une très, très grande réussite.
- Terranigma : Premier jeu de Quintet que j'ai fait, attiré notamment par son histoire et son univers, que j'ai lu un peu partout comme étant particulièrement intéressant. Et effectivement, c'est le cas. J'ai ainsi pu découvrir un A-RPG à l'ambiance absolument fabuleuse, à la fois mystérieuse, mélancolique et assez désespérée par moment, avec un final époustouflant, d'une rare poésie et posant là encore pas mal de questions fort intéressantes. Je n'énumérerai pas là non plus ses autres qualités, l'ayant déjà largement traité sur mon blog. Jouez y, simplement

.
- Thumper : Grosse grosse claque là encore, que j'ai une fois de plus largement détaillé sur mon blog si cela vous intéresse. Je n'ai qu'une hâte maintenant : recevoir mon exemplaire Limited Run Game et m'acheter un PSVR pour me le faire en VR sur PS4!
- Ninja Warriors Again : Un jeu que je ne connaissais que de nom, que je me suis essayé par simple curiosité en émulation après l'annonce de son portage/remake sur Switch et bordel quelle claque! Quel gameplay mes aïeux! Ce fut juste jouissif, du début à la fin et le jeu m'a finalement rappelé beaucoup du plaisir que j'avais pu éprouver sur un autre titre du studio, à savoir Wild Guns.
- Sonic Mania Plus : C'est avec un entrain non dissimulé que je me suis lancé dans l'aventure, les yeux encore plein d'étoiles de mes parties sur Sonic 3 & Knuckles. Et bon sang que ce fut bon! Sublime même! Et ce qui m'a le plus transporté en premier lieu... C'est son OST. 'Tain rien que d'y penser j'en ai encore des frissons tout le long de l'échine. Je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de me remettre la piste de Studiopolis Act 1 au moment d'écrire ces lignes. Du reste, c'est pour moi avec Sonic 3 & Knuckles l'apogée de la série. Le level design est juste oufissime et ne souffre de quasiment aucun reproches. Assurément un très grand jeu et le meilleur cadeau qu'on ait pu faire à Sonic depuis ses épisodes Megadrive. Hallucinant.
- The Red Strings Club : Une sorte de Point'n Click/visual novel dans lequel on incarne le barman du Red Strings Club, dans un univers dystopique cyber punk. Sur fond d'enquête, de complot et de mouvement révolutionnaire, le jeu nous offre surtout l'occasion de vivre un huis clos particulièrement bien écrit et passionnant à suivre et que je vous conseille très chaudement.
- Hellblade Senua's Sacrifice : Le dernier titre de Ninja Theory, qui se présente sous la forme d'un beat'em up/aventure dans lequel il est proposé au joueur d'incarner Senua, une guerrière celte s'étant mis en tête d'honorer la mémoire de l'amour de sa vie en le libérant de Hel, l'enfer Viking afin qu'il ne trouve la paix. A un détail près : Senua est psychotique et souffre de violentes hallucinations et délires, qui feront évidemment le lit de tout le gameplay et de l'histoire du jeu. Une superbe relecture du mythe d'Orphée, violente, brutale, poignante et surtout faisant montre d'une empathie et d'une bienveillance notable à l'égard des personnes souffrant de maladies mentales en essayant de faire toucher du doigt aux joueurs les enfers qu'ils peuvent vivre au quotidien. Pour plus de détails, je vous laisse voir mon blog, où j'en parle bien plus longuement

.
- Shikhondo Soul Eater : Un shmup coréen à la DA absolument fabuleuse, à la croisée entre Taromaru et Muramasa the Demon Blade, doté de surcroît d'un gameplay aux petits oignons, avec des patterns d'une aggressivité rare et que je conseille chaudement à tout fan de shmup.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les belles petites surprises : Ces jeux dont je n'attendais pas grand chose ou bien que j'ai redécouvert et qui m'ont finalement mis une sympathique petite claque

.
- Majyuuou : pas vraiment une découverte, puisque je l'avais déjà fait il y a quelques années en ému, mais à cette époque je l'avais juste survolé d'une traite, rapidement. C'est en voyant un superplay, qui montrait les nombreuses facettes du jeu que je me suis pris l'envie de m'y remettre, me disant que j'avais dû rater quelque chose. Grand bien m'en a pris, car j'ai effectivement complètement pu redécouvrir le jeu.
- Final Fight Tough : Un jeu dont je n'attendais absolument rien. Je l'avais juste essayé vite fait en ému, me disant "ouais bon osef, Streets of Rage l'enfonce". Alors oui, de toute évidence Streets of Rage l'enfonce, pour autant, j'ai pris un réel plaisir à le parcourir et je me suis surpris à vraiment me prendre à ce titre et à vouloir maîtriser son gameplay, bien plus riche que je ne l'imaginais au premier abord. Au final, je suis conquis. Sans aller jusqu'à dire que c'est "ZEU" révélation du beat'em up, il a réussi à complètement déboulonner un par un tous les à priori que j'avais à son sujet et à s'imposer comme l'un des beat les plus solides auxquels j'ai joué et rien que pour ça, je lui tire mon chapeau.
- Chase H.Q. : Testé sur MAME après avoir maté un épisode de l'émission Retro Découverte d'Edward sur Youtube, une bien belle surprise ma foi, qui m'a finalement bien plus accroché qu'un Outrun.
- Toki (remake 2018) : Un jeu que je ne connaissais que de réputation et de nom et dont je savais qu'il était particulièrement apprécié, mais que je n'avais jamais pu essayé, même sur MAME. C'est à l'occasion de ce remake que je l'ai donc découvert et ce fut ma foi une agréable surprise. J'ai particulièrement apprécié le côté très décalé de son ambiance, qui m'a rappelé par moment Earthworm Jim, dans son côté WTF décomplexé. Je trouve également la DA particulièrement réussie et fidèle à l'original (que je me suis du coup fait dans la foulée sur MAME), n'en déplaise à ses détracteurs. En revanche, en terme de game design, je l'ai trouvé sympa sans plus. Qu'importe, rien que pour son ambiance loufoque je le relancerai avec plaisir

.
- Dead Cells : Un titre que j'ai hésité à mettre dans mes tops de 2018. C'est l'une de mes premières vraie expérience dans le monde du Roguelike, n'ayant jamais pris le temps de m'atteler sérieusement à the Binding of Isaac ou Spelunky. Et ce fut ma foi une très agréable découverte. Je n'ai d'ailleurs pour ainsi dire aucun reproche à faire au jeu en lui même, que je trouve peaufiné à l'extrême dans tout ce qu'il entreprend. En revanche, je commence à avoir des doutes sur ma capacité à pouvoir m'investir plus sur un rogue like et pour l'instant il est en standby. Je le reprendrai à tête reposée quand j'en aurais fini avec d'autres jeux particulièrement chronophages que j'ai en cours (coucou Dark Souls 3) et peut être qu'à ce moment là il sera en mesure de remonter dans mon classement ou, à défaut, de faire partie de mon top pour 2019

.
- Illusion of Time : Un jeu que j'ai là encore bien détaillé dans mon blog. Mais pour faire un simple résumé, c'est un jeu dont l'histoire m'a autant transporté que son game design ne m'a fait chier. J'ai pris énormément de plaisir à suivre les péripéties de toute la petite troupe au travers de ce voyage initiatique d'une poésie rare, mais je ne compte plus les fois où j'ai pesté contre le level design affreusement labyrinthique et chiant, avec ses allers retours insupportables pour les transformations. Un constat en demi teinte au final, partagé entre un univers envoûtant associé à une histoire riche, très bien écrite et traduite (il faut le souligner) et un game design horripilant à souhait.
- RAZION : J'ai pu le faire grâce à mon ami qui m'a gentiment prêté le jeu avant de décider de revendre sa collec' AES. Une expérience ma foi fort agréable dans son ensemble. Même si dans l'absolu ce n'est clairement pas le meilleur shmup que j'ai fait sur la bécane et à plus forte raison en général.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les flops de 2018 : Ces jeux qui m'ont déçus et dont parfois j'attendais beaucoup, ou bien m'ont fait rager voire fait purement et simplement perdre mon temps.
- Inside : Le deuxième jeu de Playdead, le studio derrière Limbo et dont j'attendais beaucoup. A force d'en lire du bien partout, notamment concernant sa partie narrative, je m'attendais vraiment à un gros "Fuckin Mind Blown!!" sauf que... ben non. J'ai apprécié l'ambiance, certains passages m'ont véritablement marqué, très profondément, mais à aucun moment je n'ai ressenti ce fameux truc qui a tant fait couler d'encre. Sans doute suis-je passé à côté de quelque chose, c'est loin d'être impossible, mais clairement ça ne m'a pas transporté. Ce que je regrette sincèrement, car vraiment je voulais ressentir toute la puissance qu'on lui disait dégager. Peut être qu'avec le recul, en le refaisant d'ici quelques temps, mon sentiment aura changé. Pour l'heure, c'est un constat plus qu'en demi teinte.
- What Remains of Edith Finch : Le deuxième jeu de Giant Sparrow, auteur de the Unfinished Swan. Pour faire simple, vous prenez ce que j'ai dit pour Inside et vous en faites un copier/coller. C'est exactement le même sentiment que j'éprouve pour What Remains of Edith Finch. Et comme pour Inside, je verrai si avec plus de recul, d'ici quelques temps, je le vois d'un autre oeil.
-
God of War (reboot 2018) : J'ai été con. Plus les années passent, plus mon temps de jeu s'amenuise et plus je lis d'un oeil critique les tests des blockbuster de JV qui sortent régulièrement. Mais là, pour je ne sais quelle raison, je me suis fait berner. Pourtant je ne suivais pas du tout le jeu. J'ai même appris son existence cette année, à peine quelques semaines avant sa sortie. C'est dire! Tout content, je l'ai même acheté au prix fort, pensant tenir là enfin un AAA intéressant. Quelle erreur j'ai faite... Qu'est-ce que ce jeu est chiant... J'aurais dû m'en douter pourtant. Les tutos de 3000 ans, les menus imbitables avec 10 fois plus d'informations que tu n'en as besoin et qui réussissent quand même l'exploit de te perdre encore plus qu'autre chose, le niveau zéro du degré de lecture... J'ai hésité à le revendre, vraiment, mais non. "Vas y, continue, peut être retrouveras-tu l'épiphanie d'un the Last of Us ou d'une production Platinum Games!". Comme je me suis fourvoyé putain... Je n'ai jamais été un grand fan de God of War pourtant. J'ai fait les 3 premiers, "parce qu'il fallait les faire" que je me disais, j'avais vaguement aimé le 3, sans plus, les deux premiers m'avaient fait tellement chié. Je ne sais pas ce qui m'a fait franchir le pas. Peut être le fait de ne plus avoir les lames du Chaos, troquées pour une hache, ou bien peut être est-ce la preview, puis le test de Gamekult qui m'ont convaincu? Qu'en sais-je. Le fait est que je me suis fait chier, du début à la fin. La seule chose qui sauve le jeu du naufrage le plus complet est le charisme complètement fou de ce nouveau Kratos et qui est sans aucun doute la seule chose qui m'ait fait accrocher au jeu. Du reste, c'est du game design de bas étage, du genre qui prend le joueur pour un demeuré et lui fait croire qu'il fait plein d'activité alors que ce n'est que du remplissage sans saveur. Bref, une énorme déception, que je regrette amèrement d'avoir payé au prix fort. Et pourtant, je sais que je me ferai avoir aussi pour sa suite, que je ferai. Mais cette fois ci, ce sera en occasion. Period.
- Sonic Generations : Joué 2h. Quand j'ai vu qu'il fallait me taper plein d'activités de remplissage annexes à la con pour continuer à débloquer des niveaux, je lui ai tendu mon majeur le plus majestueux, l'ai sorti de la console l'ai rangé dans sa boîte et depuis ce jour il ne l'a plus quittée. Ras le cul du remplissage à outrance, surtout dans un Sonic.
- Dark Souls 2 : Putain j'en aurais passé du temps sur celui ci. Partout j'ai pu lire que c'était le plus mauvais de la série et un ami m'a d'ailleurs ardemment déconseillé de le faire et de passer directement au 3. Mais là encore, j'ai été con, en voulant me mettre en tête de faire toute la série. Alors, entendons nous bien, ce n'est qu'une demi déception, car j'ai malgré tout passer globalement un agréable moment sur le jeu. Mais avec le recul maintenant, j'ai un très gros sentiment d'amertume envers le jeu et surtout celui d'un immense gâchis. Plus que beaucoup d'autres jeux, Dark Souls 2 est celui qui m'aura le plus souvent donné l'impression de perdre mon temps. Entre le nombre de boss invraisemblables (40 en comptant les DLC... contre à peine 26 dans le premier Souls, DLC compris) dont la très large majorité n'a absolument aucun intérêt, un level design ubuesque à des années lumières des autres épisodes et des idées de gameplay à rendre fou (putains de traversée de brouillards durant lesquelles on peut te taper!!!), j'avais plein de bonnes raisons de l'arrêter. Pis encore, je n'ai dans le jeu de base quasiment jamais pu retrouver ce qui faisait cette patte, cette ambiance que j'appréciais tant dans les précédents épisodes. Mais pourtant je l'ai continué. Jusqu'au bout. Je ne m'explique pas encore très bien pourquoi. Enfin, si, il y a au moins une chose qui m'a fait m'accrocher au jeu et même réussir à commencer à l'apprécier : ses DLCs. Ils sont juste fabuleux. Là, enfin, dans ceux ci, le jeu renoue avec la philosophie des Souls et leur toute puissance. Alors certes ils ne sont pas départis d'un certain nombre de défauts, à commencer par un certain nombre de boss purement et simplement photocopiés (meh), mais ils parviennent tellement loin dans tout ce qu'ils entreprennent à côté qu'ils réussissent à faire oublier ces défauts et même en partie ceux du jeu de base. Il n'en reste pas moins que pour toucher du doigt la quintessence de ces trois zones additionnelles, il a fallu que je me fade des dizaines de boss insipides et des zones sans intérêt pendant pas loin de quarante heures. A voir avec le recul, encore une fois. Mais pour l'heure, je voue à Dark Souls 2 un sentiment très étrange mêlant tout à la fois une haine viscérale et une passion folle, saupoudrée d'une déception d'ensemble certes modeste, mais bien réelle. A la fin je n'avais qu'une hâte : le finir pour passer à autre chose.
- Rendering Ranger R² : Je l'avais déjà fait il y a pas mal de temps là aussi et déjà à ce moment là je ne l'avais pas trouvé fabuleux. Mais à force que Chris ne nous en rabâche les oreilles sur Whatssapp, je me suis dit que là encore je passais à côté de quelque chose et qu'après la renaissance de Majyuuou, il se pourrait que R² ne parvienne lui aussi à rentrer en état de grâce. Sauf que non. Comme lors de mon premier essai, je me suis fait chier. Le jeu est une démo technique hallucinante, c'est totalement vrai, avec des effets complètements oufissimes, mais ça s'arrête là. Pour moi, il ne vaut pas plus que ces jeux AAA que nous avons actuellement qui nous en mettent plein les yeux mais qui, une fois que tu enlèves toute la couche artistique et que tu grattes le vernis du gameplay, tu te rends compte à quel point ils sont vides (Coucou les reboot de Tomb Raider et God of War!). Les phases à pied sont à mes yeux les plus réussies. Sans non plus démonter la baraque, le level design reste plutôt agréable, malgré quelques errances en terme de lisibilité et se parcoure sans déplaisir, mais sans non plus avoir de quoi grimper au plafond. Par contre là où le bât blesse, c'est sur les phases de shmup. Putain que c'est mou du genou! Et de mauvaise lisibilité de surcroît! On sent que les devs n'étaient pas des experts en la matière et ces phases, à mes yeux, ressemblent plus à de la pure démo technique genre "voyez tous les scrollings de ouf qu'on peut faire", mais sans avoir ne serait-ce que le millième de la maîtrise des studios maître de l'époque, comme SNK, Aicom/Yumekobo, Irem, Tecnosoft, Konami ou Toaplan.
Je passerai sur l'OST et les FX du jeu, absolument lamentables, surtout quand tu passes après un Mega Turrican, à des années lumières au dessus. Ah, et le héros a un charisme d'huître en combinaison de latex aussi.
C'est rageant car à côté de ça, le jeu a une ambiance que je trouve absolument géniale, ultra glauque et dans la droite lignée d'Alien... Vraiment rageant.
- Iron Commando : Alors là, celui là, putain il m'aura fait pleurer la manette et craquer des larmes de sang (ou un truc du genre). Je l'avais là aussi déjà essayé il y a une paire d'année, sans cheat, et je m'étais arrêté au temple aztèque, sans continues ni 1up, écoeuré par la difficulté complètement grand guignolesque de ce titre. Fort de ce souvenir, je me suis dit que j'allais faire le jeu avec des cheats action replay. Vie infinie, grenades infinies et munitions infinies. Ben vous me croirez si vous voulez mais même avec ces codes, j'en ai chié pour le finir. J'en ai chié putain, mais d'une force, mes hémorroïdes me font encore mal. Ce jeu est une purge absolue. Tout ça à cause d'une difficulté complètement débile. DE-BI-LE. Il n'y a pas d'autres mots, et surtout aucune excuses. Ce qui est d'autant plus rageant qu'à côté de ça, le jeu profite d'une DA, d'une ambiance et d'une OST qui sont juste énormes. Mais à cause de cette difficulté de malade mental, le jeu réussit à se vider huit chargeurs de gatling dans le pied et à se flinguer tout intérêt. Putain j'en ai encore des aigreurs d'estomac et des rires nerveux rien que d'y penser. Brrrrr....
PS : pour mes tops & flops, c'est un c/c d'un autre forum sur lequel on avait aussi fait notre bilan 2018. Pour le blog dont je fais mention, si ça en intéresse, c'est par ici

:
http://www.neogeo-players.com/t1019-le-blog-de-skate