Yosh!
Une année plutôt pauvre pour moi en termes de nombre de jeux finis et surtout de complétion de mon programme. Si la première moitié de l'année a été plutôt bien garnie avec quasi une trentaine de jeux terminés, à partir de juin avec la naissance de ma deuxième pitchoune, les travaux qui se sont enchaînés, mon taff et (parce que faut croire que je m'ennuyais) un Master qui s'est greffé depuis septembre ca s'est "un peu" ralenti ...
Mon jeu de l'année 2023 :- Resident Evil 4 Remake : Une très bonne expérience que j'ai dévorée de bout en bout. J'aime vraiment beaucoup le soin que Capcom apporte à ses productions ces dernières années, notamment ses réinterprétations de ses classiques, parfaitement respectueux du matériau de base en ce qu'ils s'appuient dessus suffisamment pour que la parenté soit évidente et qu'ils servent de fondation au nouveau titre, mais sans trop abuser non plus, en proposant ce qu'il faut de nouveautés et de mises à jour de mécaniques pour donner le sentiment de jouer à un jeu foncièrement différent. J'aime cette philosophie car elle tend à ne pas effacer ses aînés, juste à proposer une nouvelle interprétation. RE4R ne déroge bien entendu pas à cette règle.
Mon jeu de l'année pas 2023- Signalis : Pour moi un véritable petit bijou de Survival Horror à l'ancienne qui a su lui aussi suffisamment bien digéré ses influences pour que, manette en main, on retrouve bien ces sensations très "Survival PS1" (RE et Silent Hill en tête, bien évidemment) mais avec ce qu'il faut de souplesse plus actuelle pour ne pas paraître trop frustrant. J'ai adoré la DA, j'ai adoré l'ambiance, j'ai adoré l'univers, j'ai adoré comme le jeu se joue du joueur. Pour moi l'un des meilleurs survival horror auquel j'ai pu jouer ces dernières années avec Yuppie Psycho et que je place sans aucun problème dans mon panthéon du genre. C'était trop trop bien.
Mon jeu de chevet- Descenders : L’increvable Rogue Bike de Rage Squids m’aura occupé finalement une bonne partie de l’année avec maintenant la bagatelle de presque 200h au compteur dont vraisemblablement plus de 75% de ce temps de jeu cette année. J’ai pu ainsi débloquer l’ensemble des éléments cosmétiques, dont tous les sets Lux qui me permettent maintenant de me vautrer avec le swag. Mais surtout, avec tout l’entraînement qu’a représenté ce farm pour obtenir ces éléments, j’ai pu ces derniers jours terminer les 2 campagnes en une seule run, avec les défis les plus durs réussis, ce qui m’a permis de débloquer les 2 régions secrètes du jeu (le Volcan et les Crêtes), en une poignée d’essai. Ce dont je suis particulièrement fier au vue de la difficulté assez véner du jeu. Ça en valait le coup, ces régions sont justes jouissives à jouer et maintenant disponibles en freeride. A moi les joies des trickshow maintenant
Les autres grosses sensations de l'année :Je place ici tous les autres jeux qui n'ont pas pu prétendre à la première marche du podium mais qui m'ont tout de même énormément plu. Ils n'ont pas à rougir, clairement.
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Dead Space Remake : Un remaster plus qu'un remake complet. Même s'il y a eu quelques ajustements de gameplay par rapport à l'original, ça reste fondamentalement le même jeu qu'en 2008 (ce qui n'est pas forcément un mal). Une superbe refonte graphique, là aussi très respectueuse de l'ambiance du matériau de base et qui n'a pas à rougir de son ancêtre.
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the Witcher 3 (et ses DLC) : Un "jeu" relativement moyen en terme de mécanique, la faute à un challenge aux abonnés absent et une personnalisation de notre Geralt assez inutile du fait d'un équilibrage aux fraises avec des options de build clairement trop puissantes. Dès lors que j'ai accepté cet état de fait et qu'il valait mieux simplement jouer en mode facile, en évitant soigneusement toutes les chasses aux merdouilles étalées sur la map et que je me suis concentré sur ce qui fait le coeur de l'expérience, à savoir son univers, son histoire, l'écriture proprement exemplaire de ses quêtes autant principales que secondaires, alors j'ai profité d'une expérience vraiment exceptionnelle. Je comprends parfaitement qu'elle ait à ce point marqué autant de monde. C'est impressionnant. 110h pour voir le bout de ce que je voulais terminer, mais 110h bien investies. Aucun regret, c'était topissime.
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Crash Bandicoot 4 : Un des meilleurs jeux de plateforme auquel j'ai pu jouer ces dernières années. Tout simplement. Le level design est exemplaire, le rythme aux petits oignons, non vraiment c'est un travail très, très, très solide. Je me suis bien plus amusé à chaque minute de ce jeu que sur toutes les heures que j'ai pu passer sur Mario Galaxy 1, 2 et Odyssey réunis.
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the Binding of Isaac Repentance : the Binding of Isaac quoi. Toujours aussi fun
Je ne vais clairement pas dire que j'ai gratté à fond l'expérience du jeu hein, ce n'est pas du tout le cas. J'ai fait quelques runs, ait battu le boss final de base et c'est marre. Mais ça m'a suffi pour cette fois ^^ .
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Doom Eternal : Grosse claque aussi. Pas grand-chose à en dire que ce qui peut déjà en être dit partout ailleurs, ça défonce. Je regrette peut-être la trop grande complexification du système de jeu par rapport au précédent qui se traduit par une multiplication des commandes. Moi qui ne suis pas un habitué du jeu au clavier souris, ça n'a pas toujours été une partie de plaisir au début pour apprendre à jongler entre tout. Mais une fois que ça a été rentré, c'était que du bonheur.
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Psychonauts : un jeu de plate forme dont je n'attendais honnêtement pas grand-chose et dont je ne connaissais guère que son niveau le plus emblématique (la conspiration du laitier) . Malgré quelques errances qui traduisent le passé point'n click de ses développeurs, j'ai trouvé que c'était un jeu très sympa, avec une ambiance, une histoire, un univers, une DA et une écriture particulièrement léchée et un level design souvent très original (même si pas toujours très bien maîtrisé). Très très bien Psychonauts. En plus il a le mérite de ne pas s'éterniser.
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MGS 5 Ground Zeroes : L'apéritif avant le gros morceau que je n'ai pas pu encore entamé par ailleurs. C'était très chouette, rien à redire. Juste fait une run dessus, je me suis pas spécialement appesanti sur l'histoire ou autre. C'était bien bien cool.
- Panzer Dragoon Zwei : Une série que j’aime définitivement beaucoup. J’adore l’ambiance si particulière de ces titres et son gameplay. Je pense que ce sont mes jeux favoris sur Saturn, tous titres confondus.
- Silent Hill : Pas mon épisode favori, car pas trop fan du délire secte / démonologie, mais il faut quand même reconnaître que la Team Silent a déjà accouché d’un titre ULTRA solide avec ce premier opus. L’ambiance est juste démentielle. Mention particulière à la toute dernière zone, vraiment très, très, TRES originale et dont s’inspirera d’ailleurs beaucoup Signalis, preuve s’il en était encore besoin, du bon goût de ses développeurs. Très content de l’avoir terminé.
Ces petits jeux sympathiques, sur lesquels j’ai passé un bon moment - Dishonored la mort de l’Outsider
- Super Mario Bros. 2 the Lost Levels
Ces jeux qui m'ont laissé un goût un peu amer :Ce sont là ces titres pour lesquels j'ai un réel et sincère capital sympathie mais dont l'expérience a été trop souvent entachée par divers problèmes. Ces jeux pour lesquels je me suis dit "ah putain, c'est vraiment trop con, il ne manquait pas grand chose..."
- the Witcher 2 : Si the Witcher 3 en est arrivé là où il est, c'est bien parce que ses ancêtres ont commencé à poser des fondations solides. Toutes les qualités d'écriture, d'histoire, d'ambiance, d'univers et de dialogues que j'ai loué dans le 3ème opus sont déjà là, sans exception. Mais alors, quelle purge à jouer bon sang... Entre un level design particulièrement mal branlé, une absence totale de maîtrise dans le guidage du joueur
- God Hand : Je voulais aimer ce beat de Mikami, mais vraiment il y a trop d’éléments claqués au sol qui m’ont gâché le plaisir. L’équilibre de la difficulté en dent de scie en fait partie, avec des passages vraiment, vraiment trop hardcore pour pas grand-chose, au point que ça en devienne frustrant, même avec l’aide des save states (oui, j’y ai joué sur PCSX2). C’est vraiment dommage car le jeu a un gameplay vraiment agréable et une ambiance décalée trop cool…
- Hocus Pocus : Si la place de premier contact avec le JV revient à Flashback, c’est à Hocus Pocus que revient l’honneur d’être le premier JV auquel j’ai réellement pu jouer petit. Mais, contrairement à Turok dont la nostalgie n’avait pas gâté les sensations de jeu dont je me souvenais une fois la manette en main, il n’en a pas vraiment été de même avec Hocus Pocus. Oh rien de dramatique hein, le jeu reste tout à fait agréable à jouer encore aujourd’hui et je me suis surpris à constater que j’étais en fait arrivé très loin à l’époque (alors que je ne lisais pas un mot d’anglais). Mais voilà, j’y ai joué avec le regard d’un adulte ayant mangé des dizaines, des dizaines et des dizaines de jeux de plate forme depuis et… Ben c’est assez pauvre au final… Encore plus quand on le replace dans son contexte de sortie de 1994, où il se retrouve en concurrence avec des jeux autrement plus aboutis comme Donkey Kong Country qui, pour l’avoir refait récemment, me met toujours une aussi grosse mandale. La nostalgie est une saloperie.
- Monkey Island 1 & 2 Special Edition : Je n’aime définitivement pas les Point’n Click. C’est chiant au possible, je n’aime pas ce game design, j’ai passé mon temps avec une soluce sur les genoux. Un constat d’autant plus rageant que j’ai adoré l’ambiance, la DA et l’histoire de Monkey Island à côté et je trouve que ce sont des jeux malins, encore aujourd’hui.
- The Evil Within 2 : Loin, loin, teeeeeellement loin de la qualité du premier. Avoir basculé le level design dans cette bourgade semi ouverte façon Silent Hill n’était pas une bonne idée et j’ai largement préféré le côté enchaînement incessant et sans queue ni tête du premier qui nous faisait voler notre avatar et nous comme en fêtu de paille entre chaque niveau. La sensation de plonger perpetuellement dans un cauchemar était palpable à tous les instants. Là, le rythme est méchamment entrecoupé par toutes les déambulations dans la ville et surtout dans ces putains de sous terrain de merde insipides au possible. C’est d’autant plus rageant que, si l’on enlève ces phases dispensables, le jeu sait une fois de plus proposer des niveaux saisissants avec quelques passages franchement impressionnants. Pffff….
Ces jeux « meh … » qui m’ont occupé une après midi ou bien que j’ai lâché parce que le pad m’est tombé des mains :- Gears of War 4 : C’est périmé Gears of War, ce que ce 4ème opus ne se lasse pas de nous rappeler. C’est fainéant, pas inspiré, chiant à jouer, bête dans son écriture, poussif et lent… Mais c’est très beau, je ne peux pas lui retirer. Une coquille vide que j’ai rapidement lâché, alors que j’avais dévoré Binary Domain il y a une paire d’années.
- Cluster Truck : Sur le papier un principe alléchant de plate forme à la première personne mais que j’ai trouvé bien trop flottant et pas assez précis, pas assez net et carré pour que je puisse rentrer dedans. Difficile de passer après Neon White faut dire…
- Cannon Dancer Osman : Un jeu d’action arcade par les développeurs de Strider. C’est aussi beau que hard as fuck. Il ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.
- Sol Cresta : Un shmup fait par Platinum Games avec un système de formation plutôt original mais terriblement poussif à utiliser. Le jeu s’emmêle dans sa complexité et aurait gagné à être plus concis, plus court et mieux rythmé. Dommage car la patte artistique, tant graphique que sonore, est sympa
- Halo Infinite : Pourquoi modifier une formule simple et efficace qui fonctionnait ? La formule linéaire, « call of duty-esque » des premiers épisodes étaient très bien et avait un rythme particulièrement maîtrisé. En cédant aux sirènes de la « « modernité » » avec cette putain de mode des Open World, les devs ont juste alourdi une formule qui fonctionnait très bien sans. Dommage car à côté de ça les qualités intrinsèques de la série sont toujours bien présentes, avec des arènes toujours très bien construites et l’ajout du grappin apporte un confort de déplacement non négligeable.
Ces jeux nuls, nuls, nuls, qui m’ont fait perdre mon temps… n’y jouez pas !- Michigan Report From Hell : J’adore les productions de Suda51, vraiment. Je suis le travail du bonhomme assidument et j’ai pu jouer à, je pense, la majorité des titres qui ont fait le voyage jusqu’à nos contrées, y compris certains des plus désagréables à jouer aujourd’hui comme the Silver Case ou Flower, Sun and Rain. Bref, tout ça pour dire que, quand il s’agit de Mossieur Goichi Suda, je sais faire preuve d’une certaine résilience. Mais là, c’était au dessus de mes forces. Dieu que c’est mauvais comme jeu… Buggé jusqu’à la moëlle, complètement abscon dans son level design, mal branlé au niveau du gameplay, moche, moche, incroyablement moche et d’une pauvreté affligeante en terme de scénario, la seule chose qui le « sauve » est son doublage lunaire et d’une nanardise absolue. Maintenant, au prix où il est, ça fait cher le nanar. Si vraiment vous voulez le faire, préférez y jouer en émulation ou même plutôt avec un longplay sur YT. Ptain quelle merde…
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The Eye of the Typhoon : Un proto NeoGeo ressuscité par un petit groupe de passionné qui lui ont offert une nouvelle vie ainsi qu’une belle version cartouche, développé par les génies derrière l’EXCELLENT (ahem…) Fight Fever. Le résultat est à la hauteur de leur savoir faire : nul à chier. Un bon nanard là encore, à essayer en émulation viteuf bourré avec des potes et qui rejoint bien vite le rang des jeux de versus un peu tout pétés du casque de la NeoGeo avec son grand frère, Ragnagard, Galaxy Fight ou Gowkaiser.
Ces jeux auxquels j’ai rejoué (parfois beaucoup) :Cet été fut l’occasion de me replonger pas mal dans des jeux rétro, notamment avec ma grande fille, pour commencer à l’initier au JV. On a du coup joué ensemble à pas mal de titres depuis cet été (et par « joué », j’entends : « Mademoiselle tient une manette et moi je joue derrière »). Voici pêle mêle
- Wave Race 64
- 1080° Snowboarding
- Mario Kart 64
- F-Zero X
- Zelda Ocarina of Time
- Super Mario 64
- Banjo Kazooie
- Ristar
Et ce à quoi j’ai rejoué aussi tout seul
- Rendering Ranger R²
- Majyuuou
- Alien Soldier
- Super Shinobi 2
- Cho Makai Mura
- Demon’s Crest
Bref…
J’ai pas joué à grand-chose cette année
