Yosh!
Bon je comprends totalement pourquoi tu l'as revendu Gunpei. Je l'ai fini hier et il est franchement pas bon. Je retrouve aucune des sensations d'un bon Castlevania 2D. Non, en fait, je ne retrouve aucune sensation d'un Castlevania TOUT COURT. Une grosse, très grosse déception.
C'est la deuxième fois que je me fais avoir comme ça avec un Castlevania, réputé pas transcendant, que comme un con je me lance à faire, et qui me déçoit cruellement, au point du dégoût. La première fois, ça a été avec Lament of Innocence, que j'ai été assez con pour faire durer quasi jusqu'à la fin, mais que j'ai fini par abandonner, tellement dégoûté de traverser toujours ces mêmes putains de couloirs sans vie et de subir ce level design en mousse.
Je ne me ferai pas avoir une fois de plus, Curse of Darkness peut bien aller se faire mettre tiens.
Pour rester dans les Castlevania, je me suis lancé dans la foulée the Adventure, sur PSP, avec les save state, pour y jouer comme un sac (puisqu'il faut croire que ceux qui les utilisent ne savent pas comment jouer).
Perso je l'aime beaucoup, mais il faut bien reconnaître que la difficulté est infernale et surtout injuste. Le héros est tellement lent et la longueur et la hauteur des sauts sont tellement courtes que chaque saut se joue au pixel ou presque. Quand ce sont de simples trous, encore ça va, mais quand en plus on doit se fader ce genre de saut sur des plate-formes qui tombent sous notre poids, c'est la misère
. Au final, on est obligé d'apprendre les niveaux par coeur. Le niveau 3 en est un excellent exemple avec cette remontée sur les cordes et le sol de piques qui monte en même temps. J'avais mis la save-state juste avant cette séquence, j'ai bien dû recommencer une bonne quinzaine de fois avant de trouver comment passer au mieux. Et une fois arrivé en haut, j'ai été surpris par le mur de pique qui commence à nous suivre. Du coup je me suis fait avoir car j'ai commencé à avancer trop tard et le mur m'a rattrapé xD .
Ceci étant, les save state, quand elles sont placées judicieusement, réussissent à transformer un jeu qui sans ça aurait été particulièrement frustrant en une expérience très gratifiante. Car au même titre qu'un Super Meat Boy, quand on recommence la même foutue séquence pour la 15ème fois et qu'on finit par la passer car on a compris comment faire, c'est juste jouissif. Me taper des niveaux pareils sur la cartouche GB, "dans les conditions d'origine #nostalgie" , just no way, j'aurais balancé la console par la fenêtre avant la fin
.
En bref, un très bon petit Castlevania, qui a VRAIMENT la saveur d'un Castlevania, mais qui n'arrive même pas ne serait-ce qu'au bas de l'origine de la cheville du 2. D'ailleurs, il est finalement intéressant que j'ai commencé les Castlevania GB par le 2, car on constate à quel point les devs ont amélioré le gameplay par rapport à the Adventure. On se rend compte que des petits détails qui paraissent acquis comme le simple fait de pouvoir descendre les cordes rapidement ou encore donner des coups de fouets quand on y est accroché n'étaient finalement pas des évidences à l'époque du développement.
), et pendant ses siestes j'ai voulu jouer, mais ne trouvant pas mon bonheur dans le current-gen je fais le tour de mes jeux, et je décide de relancer Super Mario Sunshine sur GameCube que j'ai adoré à l'époque, pour voir, par curiosité.
