Yosh!
Petit retour sur mes derniers jeux terminés, comme d'habitude

On commence avec
Dark Souls, commencé directement dans la foulée de Xenoblade Chronicles.
Les débuts furent compliqués, faute d'armes convenant à ma manière de jouer. Puis, j'ai trouvé mon arme de prédilection, l'Uchigatana, et là ça a été le début du massacre

. Depuis Bloodborne j'ai pris l'habitude de jouer très agressif et en esquive, ce que j'ai perpétué dans Demon's Souls (avec l'Uchigatana aussi). Aucune raison que je ne change dans Dark Souls.
Du reste, j'ai pu profiter de ce qui est sans nul doute l'un des meilleurs A-RPG auxquels j'ai pu jouer et l'un des plus vibrants hommages au manga Berserk. Tout comme les précédentes productions de From Software que j'ai faites, la direction artistique pète la classe, à tous les niveaux. Ce qui a donné lieu à des panoramas sublimes et des combats dantesques en pagaille (Artorias... Quel bonheur!).
Je me rends aussi compte que plus je joue à cette série et à ce genre de jeux exigeants au sens large, plus j'apprécie ce genre de game design. Je vais maintenant continuer sur ma lancée et me commencer Dark Souls 2. Puis j'enchaînerai avec le 3, pour continuer avec les quelques Souls Like que j'ai (Nioh, Salt & Sanctuary et Hollow Knight).
Sinon, entre deux moments de rage sur DS, je me suis fait
Inside, le dernier jeu du studio Playdead, auteur de Limbo.
Un sympathique jeu d'aventure dans la veine d'Oddworld et autre Heart of Darkness, assez court (3-4h). Le gameplay est très simple à prendre en main, pour ne pas dire très épuré, puisque limité aux déplacements, aux sauts et à quelques interactions avec le décor pour résoudre diverses énigmes. Rien de bien folichon en somme. Plus que par son game design, c'est avant tout par sa direction artistique et sa narration qu'Inside se démarque. Le jeu se montre particulièrement glauque, cru et sans pitié, notamment dans les mises à mort de notre petit héros, particulièrement violentes. L'ambiance est à l'avenant et nous fait traverser des décors aussi sordides que sombres, en nous proposant quelques passages particulièrement malsains. Mais derrière cette sensation d'oppression, d'étouffement et de claustrophobie constante, le jeu sait aménager quelques moments de grâce, empreints de poésie macabre et glaçante. Le propos du jeu reste très nébuleux tout au long de notre progression et me concernant il a fallu que j'aille farfouillé sur quelques vidéos pour comprendre un peu mieux l'histoire, volontairement floue et laissée à interprétation.
Un jeu fort sympathique donc. Pas le genre que je me referai, mais que je suis content d'avoir fini.
Enfin, lassé d'attendre sa sortie sur Switch, je me suis finalement laissé séduire par la version PS4 de
Shikhondo - Soul Eater, un Danmaku coréen sorti sur PC il y a quelques mois, qui s'était fait connaître à sa sortie pour sa direction artistique inspirée et racée, puisant directement dans le folklore japonais avec ses Yokai. Un jeu que j'avais à l'époque laissé de côté, faute d'une sortie physique et sur lequel je me suis rué lorsque celle ci a été confirmée. Et je ne regrette nullement mon achat. Le jeu est effectivement à la hauteur de sa réputation en ce qui concerne la DA, proprement sublime. Pour faire simple, c'est un mélange entre Muramasa et Taromaru. Moi j'adore. Tout comme l'OST, qui, je trouve, colle parfaitement au jeu, à l'exception de celle de la deuxième partie du boss final, qui vient couper une piste autrement plus badass.
Niveau game design, c'est aussi du grand art et il se place d'emblée dans mon top Danmaku aux côtés des Cave et de Garegga. Les patterns savent se montrer lisibles en toute circonstance et surtout prennent des formes que l'on est pas habitué à voir dans ce genre de productions (et notamment dans les Cave). Souvent très acérés, ils suivent aussi une rythmique très particulière, ne les rendant pas forcément super simples à aborder au premier abord.
Un excellent Danmaku donc, que je ne peux que chaudement conseiller à tout fan du genre. Vous en aurez pour votre argent

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