Yakuza Kiwami 2 ou
Comment j'ai abandonné mon frère de clan enlevé par une bande rivale ainsi que ma partenaire policière blessée par balle à l'épaule pour vivre ma vie de manager du bar à hôtesses Four Shine.
Tout à commencé lorsque je revenais de la pharmacie après y avoir acheté des bandages pour panser la blessure de ma partenaire touchée à l'épaule par un tir de sniper. Alors que j'allais rentrer dans la planque ou je l'avais laissée, une femme, définitivement myope, m'aborde dans la rue. Elle me dit qu'elle est contente d'enfin rencontrer le nouveau manager de son cabaret, le Four Shine, et qu'elle commençait à s'inquiéter de ne pas me voir arriver. Comprenant qu'elle fait erreur j’essaie de lui expliquer le quiproquo qui est en train de se produire mais rien à faire elle m'entraine à l’intérieur.
Elle me présente à l'une de ses hôtesses qui elle, définitivement pas myope, s'aperçoit qu'il y a tromperie sur la marchandise et le fait remarquer à la patronne. Cette dernière se rend enfin compte de son erreur et s'excuse de m'avoir pris pour M. "XXXXXX". Je lui réponds que l'erreur est humaine et l'informe aussi que malheuresement M. "XXXXXX" ne se présentera pas se soir car je l'ai croisé quelques minutes plus tôt (le monde est petit ma bonne dame) en train de se faire embaucher par un certain Kanzaki devant le cabaret (il n'a même pas eu besoin de traverser la rue pour trouver du travail, il est resté immobile sur le trottoir) pour le double de ce qu'on lui avait proposé ici (oui j'écoute les conversations des autres, vous avez un problème avec ça ?).
Horrifiée elle me fait comprendre que le Kanzaki en question n'est autre que le propriétaire du cabaret rival et qu'il vient de lui mettre un gros coup bas en lui débauchant son manager le soir de la réouverture du Four Shine, réouverture de la dernière chance. Je lui réponds que c'est vraiment salaud de sa part, mais qu'elle n'a pas d'autre choix que de reporter la réouverture car son gars ne se pointera pas. Elle me dit que c'est impossible, que tout les flyers publicitaires ont été envoyés et que si elle ouvre pas ce soir c'est la ruine, désespérée elle me regarde et me supplie d'accepter d'être le manager du Four Shine pour ce soir. Je lui explique que c'est impossible car je n'ai aucune expérience dans le domaine et que, sans vouloir l'offenser, mon frère de clan vient de se faire enlever par une bande rivale et ma partenaire d'infortune est en train de se vider de son sang sur la banquette de ma planque (bon je lui ai pas vraiment dit car je voulais pas la stresser plus mais j'en pensais pas moins, faire revenir un cuir taché est plus que difficile) mais en voyant le désespoir de ces femmes face à la possible fermeture de leur gagne pain je décide d'enfiler mon plus beau costume et de passer la soirée à leur coté en temps que manager éphémère du Four Shine.

Malheureusement cette soirée d'ouverture ne fut pas glorieuse, mon manque d'expérience s'est fait ressentir et on a fini dedans de 200.000¥, mais la patronne avait le sourire car sur le plan com c'était un succès, les clients étaient repartis content et le bouche à oreille allait certainement fonctionner. Il a fonctionné plus vite qu'attendu, à peine la soirée finie Kanzaki, le boss du cabaret rival, passe les portes du Four Shine en compagnie de son équipe de managers confirmées pour comprendre comment le cabaret avait pu honorer son ouverture alors qu'il venait de débaucher le manager. Lorsqu'il comprit qu'en plein désespoir ma patronne d'une nuit avait embauché un parfait inconnu dans la rue il commença a rabaisser cette dernière, lui manquant de respect à chaque instant, puis fini par lui dire que ça ne durera pas et qu'il se fera un plaisir d'écraser définitivement le Four Shine lors des quatre
Cabaret Grand Prix et reparti en ricanant, ses quatre beautés fatales servant de manager à ses bras. La patronne était dévastée, elle ne pensait pas que Kanzaki mettrait autant d'énergie pour détruire son Club, les hôtesses aussi, ne sanchant pas pour combien de temps le sursis accordé par cette soirée d'ouverture allait durer.
Mais pour moi tout était clair, c'était décidé, ce mange-merde allait bouffer la poussière, ma carrière de manager du Four Shine à plein temps était lancée !Les soirées suivantes ont été meilleures, le bouche à oreille a fonctionné et commençait à ramener quelques gros poissons au portefeuille bien rempli. De mon coté je commençais à bien comprendre les ficelles du métier : à quoi correspondent les différents signes que les hôtesses m'adressent, comment les recruter et les habiller, les goûts particuliers de chaque clients, comment les gérer à la fin d'une séance suivant le déroulement de cette dernière, comment maintenir la fièvre dans la salle pour que la pluie de billets ne cesse de tomber au cours de la soirée... Mon passé de Yakuza me permit aussi de trouver facilement des partenaires parmi les commerçants du quartier histoire de faire monter la cote de popularité de notre Club. A force de travail on a finalement réussi à passer les qualifications, la première coupe s'ouvrait à nous et on allait affronter le champion en titre : la première manager de Kanzaki.

La compétition était rude mais nos efforts ont payé, Kanzaki était vaincu sur cette première coupe, ce dernier étonné et furieux renvoya sa pouliche (?) sur le champ, lui faisant comprendre qu'il n'acceptait dans son équipe que les gagnants malgré tout ce qu'elle lui avait pu lui apporter. Touché par l'injustice qu'elle subissait et reconnaissant ses talents d'hôtesse nous l'avons invité dans notre Club bien plus respectueux que celui qu'elle venait de quitter à l'insu de son plein gré. Invitation acceptée sans hésitations, bien motivée à l'idée de prendre sa revanche contre son ancien employeur. Les deux coupes suivantes se dérouleront de la même manière, notre cabaret recueillant au passage les représentantes virées après leur défaites.

Plus rien ne pouvait m'arrêter, mon équipe d'hôtesse comprenait les plus talentueuses d'Osaka, au fil des soirées le champagne coulait à flot tout comme les yens qui se comptent en millions chaque soirs d'ouverture. Le Four Shine était le lieu incontournable pour les gens de la haute et les barons du pétrole. On était fin prêts pour la dernière coupe, celle qui nous permettrait de remettre cette souillure de Kanzaki à sa place, la Millionnaire Cup, quand soudain...

SEGA me rappela que si c'était rigolo de gérer un bar à hôtesse, ce n'était qu'un mini jeu, que le jeu que j'avais acheté s'appelait Yakuza et qu'il fallait maintenant que je retourne casser des gueules à coups de vélos dans la rue. Un peu triste de devoir quitter ce monde fabuleux sans pouvoir atteindre mon but je suis donc allé remettre mon costume au placard, j'ai dit au revoir à mes hôtesses, et je suis retourné à la vie civile retrouver ma partenaire qui était toujours blessée après avoir attendu tout ce temps que je ramène ces foutus bandages, elle n'avait pas l'air inquiète, tout comme les ravisseurs de mon frère de clan, qui devait sacrément s'ennuyer seuls au point de rendez-vous. Mais au fond de moi, je n'attendais qu'une chose, le top départ de maître SEGA pour terminer ce que j'ai commencé, rétablir l'honneur de ma patronne, embrasser la carrière pour laquelle je suis né, manager du Four Shine !
tl;dr : Yakuza Kiwami 2 c'est encore meilleur que le premier, mangez-en.