Parce qu'on s'y intéresse quand même un peu...
#441562 par Rom'EmAll
02 Avr 2025, 10:44
Rom'EmAll a écrit:Objectif 1 jeu fini par mois. Et c'est sans surprise "Indiana Jones et le Cercle Ancien" terminé ce WE.

Que dire ? :20-20: Je ne suis pas particulièrement fan de la saga ciné d'Indy mais le jeu est une pépite. Personnages, histoire, ambiance, environnement. Tout est bon, tout fonctionne bien et quel plaisir de jouer Indiana, on EST Indiana ! Vivement le DLC, vivement le 2. Mon GOTY 2025 :mrgreen:

J'ai attaqué également Far Cry 6 et Yakuza 3. Concernant Yakuza 3, plaisir toujours aussi grand de retrouver Kiryu-chan. Et cette fois-ci en directeur d'orphelinat à Okinawa. Hâte de voir la suite de ses aventures. Far Cry 6, c'est le bac à sable made in Ubisoft, avec les qualités de ses défauts. Je doute le finir en 1 mois mais la formule "libérer des zones en mitraillant tout ce qui bouge sans réflexion" me plaît pour me détendre le soir après le boulot.

Vu sa durée de vie et ayant A-DO-RÉ le premier opus, je pense me lancer rapidement dans Hellblade II: Senua’s Saga :mrgreen:


Petit up après ce premier trimestre. Je vais mettre de côté Far Cry 6, je vais m'atteler dans les prochains jours à AC Shadows donc les bacs à sable d'Ubisoft, je vais avoir ma dose.

Yakuza 3 en stand-by aussi vu qu'il n'est plus sur le XGPU :lol: Donc je suis sur Avowed en ce moment, on en parlera car il y a des choses à dire.

Mon objectif de faire / finir 1 jeu par mois est loupé :lol:
#441563 par Skate
05 Avr 2025, 11:45
Yop!

Petite MaJ pour moi en cette fin de premier trimestre :)

En cours :

- Paper Mario & la Porte Millénaire (avec mes filles)
- Split Fiction (en famille)

Du programme 2025 :

- Glover : La nostalgie est une garce. Ca m'a refait une "Revenge of Shinobi" : un jeu que j'avais étant gosse, qui m'avait alors beaucoup marqué, mais que je n'avais jamais pu terminer à l'époque et que je voulais maintenant terminer mais qui s'est révélé nul à chier au final. La différence ici est que j'étais arrivé très loin enfant, jusqu'au boss du 5ème monde (sur 6) mais que je n'avais jamais réussi à le passer. Fait en émulation (car le portage Switch est juste nul) et ce fut une sacrée douche froide... DA insipide au possible, level design retors et mal foutu, gameplay bancal à cause d'une palette de mouvement bien trop grande qui m'a fait m'emmeler les pinceaux avec la manette, caméra aux fraises, le tout combiné à la physique très particulière du jeu, ce qui m'a fait perdre un nombre de vie incalculable. Je ne sais honnêtement pas comment j'ai fait à l'époque pour arriver aussi loin. Mais surtout, dans tout ça, c'est que je n'ai absolument pas retrouvé ce que je pensais y retrouver en terme d'ambiance. J'y ai au contraire retrouvé l'ambiance d'un très mauvais plate-former 3D de l'époque : Blasto. Quelle déception... Enfin, au moins, j'aurai exorcisé un de mes regrets d'enfance en le terminant. Merci l'émulation et les save state, je n'aurai pas eu la patience sinon.

- Shadowman Remastered : Un autre de mes fantasmes d'enfance, que j'avais pu parcourir au travers d'un de mes guides, que j'avais en magazine. Maintenant que je l'ai terminé je ne peux conclure qu'à une chose : c'était absolument fantastique. Ce n'était pas juste "exactement aussi bien que dans mes souvenirs", c'était encore mieux. Le level design est labyrinthique as fuck mais étonnamment agréable à parcourir car il se situe juste avant la toute limite de l'insupportable en terme de charge mentale pour se construire une carte du niveau, la "world map" est juste parfaite et soutient à merveille le backtracking, l'ambiance est sensationnelle, mention spéciale aux niveaux des playrooms, d'Avery Marx et de Jack the Ripper qui sont terrifiants et le world design et l'histoire sont au top. Un peu déçu par les combats de boss, oubliables mécaniquement (même si trop classe en tant que persos) et quelques zones de fin de jeu bien moins marquantes. M'enfin c'était juste trop, trop bien. Trop content de l'avoir fait!

Jeux attendus de 2025 :

- Descenders Next (beta) : Le premier Descenders est sans aucun doute l'un des jeux (si ce n'est LE jeu) sur lequel j'ai passé le plus d'heures. Un vrai kiff. Donc quand j'ai vu la beta de Descenders Next, qui en plus était avec du snowboard, ça a été installation directe. Très satisfait du feeling en snow, je retrouve mes marques en terme de contrôles également, un peu déçu par contre par le manque de variétés des pistes qui manquent clairement de dangers et de variations, mais je dois garder en tête que c'est une démo, une beta, et que le jeu est toujours en développement. Pour moi j'ai vu ce que je voulais y voir, maintenant je vais tranquillement attendre que la version 1.0 sorte :) . En attendant, je vais continuer à dévaler mes pentes sur Descenders et me faire quelques pistes de temps en temps sur Descenders Next.


Jeux en cours que j'ai fini :

- Zelda Echoes of Wisdom : Malgré une proposition prometteuse, ce fut une énorme déception. L'aspect "immersive sim" sur la world map fonctionne plutôt bien et l'exploration libre est agréable, mais ne marche pas du tout dans les donjons qui nécessitent une méthode souvent assez précise pour être résolus pour certains puzzles, faisant que si on a pas le bon écho, ça ne passe pas. L'interface est catastrophique avec des options de tris des échos bien trop limitées. Les smoothies sont une idée de merde et ne servent à rien, ce sont juste des potions de soins déguisées. La réactivité des échos pour les combats est d'une mollesse ahurissante, faisant que nos échos se font souvent détruire avant même d'avoir pu attaquer. Ce qui fait de la transformation en Link la seule option viable dans beaucoup de situations de combat pour qu'ils ne s'éternisent pas, ce qui souligne à quel point il est plus agréable de jouer Link que Zelda. Un gros aveu d'échec en somme. Sauf que cette transformation est très limitée dans le temps et que les occasions de recharger sa barre sont trop rares, ne permettant pas de simplement expérimenter avec, comme un outil supplémentaire. Comble de la chose, cette transformation nous est retirée pour le boss final, avec Link qui nous aide, rendant un combat qui aurait pu être (enfin) épique en un simple exercice d'esquive de patterns mous, où j'ai passé mon temps à spammer mes échos pour qu'ils attaquent à ma place pendant que je me planquais dans un coin de la pièce. Les side quest sont nulles à chier avec des récompenses indigentes se résumant pour toutes celles que j'ai faites en des ingrédients pour smoothies. Le loot est tout aussi nul. Le système d'équipement ne sert à rien. Subsistent au milieu de ce marasme quelques bonnes idées : certains échos comme les nuages, les blocs d'eau ou les lits pour l'exploration et les loups, les corbeaux, les magiciens élémentaires ou les darknut pour le combat et le donjon du mont Hebra et son boss sont très chouettes, sûrement le meilleur passage du jeu. Mais tout cela est noyé dans un océan d'idées toutes plus mauvaises les unes que les autres... Ca n'aurait pas été un Zelda je l'aurais abandonné depuis longtemps et m'en serais séparé tout aussi vite.

- Inscryption : J'avais terminé le premier acte il y a des mois et j'avais été découragé par la suite au début du deuxième acte qui me paraissait alors particulièrement mastoc, de prime abord, sans compter le changement complet des règles évoluant du rogue lite vers un jeu façon Pokemon TCG, que ce soit dans l'esthétique résolument typée 8bits que les mécaniques avec deckbuilding, booster, etc. ainsi qu'un nombre de nouvelles mécaniques assez effarantes, pour un jeu qui était déjà particulièrement riche. C'est donc sur ces entrefaites que j'ai repris, avec un deck déjà choisi et... Ben ce fut compliqué comme reprise. J'avais choisi un deck dont les mécaniques ne me convenaient pas du tout et je me faisais laminer. Le Sieur Mullins étant du genre facétieux, je ne savais pas si l'option de recommencer le jeu à l'écran titre serait uniquement pour cet acte ou pour tout le jeu (ce que je n'aurais pas eu la foi de faire, le cas échéant). Je me suis lancé et j'ai osé recommencer la partie et c'était bien uniquement cet acte qui était concerné, ce qui m'a permis de choisir un autre deck et là, ben l'étincelle a repris et je me suis replongé entièrement dedans. Aidé d'une soluce néanmoins pour ne pas louper de secrets, ainsi que pour exploiter une loop complètement fumée mais ô combien satisfaisante pour buffer une carte bien précise, pour un résultat aussi débile que jouissif. Après ça, 3ème acte, qui introduit à nouveau de nouvelles mécaniques en itérant sur celles mises en place précédemment. Le résultat a été un jeu quasiment entièrement différent tout en étant quasiment le même, ce qui a donné un feeling très étrange et assez excitant. Puis un final complètement méta et chéper, parfaitement surréaliste et assez oppressant qui m'a fait pensé (un peu) à celui d'Outer Wilds, dans le ton. Au total, un jeu assez difficile d'accès mais assez remarquable dans tous ce qu'il fait. Le meilleur de Mullins en tout cas, sans conteste ! Même si je ne le mettrai pas au rang de mes jeux favoris, je suis très content de l'avoir terminé au final ^^ .

- Psychonauts 2 : une excellent expérience, dans la droite lignée du premier épisode. Toujours aussi drôle, avec une écriture et une construction fine et intelligente posant un regard à la fois attendrissant, mélancolique et bienveillant sur un certain nombre de sujets humains assez durs comme le trauma, le vieillissement ou la santé mentale. Après, il souffre des mêmes défauts que son aîné avec une jouabilité parfois assez approximative et des combats plutôt brouillons et assez inintéressants. Malgré tout, la cohérence de l'ensemble ne font de ces points que de menus écueils. C'était très bien.

- Metroid Prime 2 : Je n'avais pas accroché à l'époque de sa sortie, la faute à une ambiance vraiment trop différente du premier, trop terne, ainsi qu'aux très nombreux changements dans la philosophie de game design, à commencer par l'Ether sombre. Je me le suis relancé il y a un an et je l'ai ensuite fait en pointillé avec d'énormes pauses entre mes sessions (bien malgré moi...). Ce qui fut une très mauvaise idée, car c'est typiquement un jeu à faire "tant qu'on est dedans", parce que du coup j'avais oublié énormément de choses et je me suis retrouvé bien perdu lors de ma reprise en ce début d'année 2025. Ca a été mieux après, mais ça a quelque peu terni l'expérience (sans que ce soit la faute du jeu). Bref. J'ai été assez partagé durant toute mon aventure entre appréciation et frustration. Le level design est sacrément bien conçu, l'idée de l'Ether sombre, une fois accepté le parti pris, est très bien exploitée et sert correctement le propos et l'ambiance, les munitions des armes sont au final un faux problème et demandent juste de les prendre en compte dans une gestion de ressources du coup un poil plus fine. On utilise pas nos armes à tort et à travers en gros, mais sans tomber dans le piège de "je vais jamais l'utiliser car, ON SAIT JAMAIS, j'en aurais peut être besoin plus tard". Un bel équilibre du coup. Frustration en revanche car cette nouvelle structure, découpée en gros en énormes donjons façon Zelda, oblige parfois (mais c'est assez rare) à un backtracking assez énervé, surtout quand il faut alterner entre les 2 dimensions. Malgré les efforts des devs pour assurer la cohérence de l'univers, le jeu se révèle moins organique que le premier et donne bien plus l'impression de parcourir "des niveaux de jeux vidéo", spécialement pensés pour le joueur, sans justification intra diégétique, ce qui casse parfois l'immersion. Enfin, le plus gros point noir réside pour moi dans la jouabilité, qui a assez mal vieilli, la faute à l'absence de possibilité de straffer. Sans forcément exiger une jouabilité FPS, je suis très étonné qu'avoir simplement la possibilité de straffer quand on ne locke rien ne soit pas possible. Ocarina of Time le faisait en son temps pourtant. Bref, cela alourdit assez inutilement les déplacements et rend la navigation assez peu ergonomique, voire désagréable lors de combats un peu tendus. Rien de rédhibitoire, on s'y fait, mais ça m'a fait souffler du nez plus d'une fois. Au final, après l'avoir laissé reposer un peu après l'avoir fini, j'en retiens une expérience globale quand même très positive et finalement assez proche de Silent Hill 4. C'était assez éprouvant (souvent pour de bonnes raisons), je suis très content de l'avoir fait, mais je n'y retoucherai vraisemblablement pas avant longtemps et je garde une préférence pour leurs prédécesseurs (MP1 et SH2).

Jeux hors programme :

- Vendran las aves : Un petit jeu, au sens propre puisqu'il dure 15 minutes, développé par Deconstructeam dont j'avais déjà beaucoup aimé "The Red Strings Club" et qui parle de manière sobre et bienveillante du burn out, avec des mécaniques de gameplay plutôt malines… Un jeu qui aura résonné assez douloureusement en moi, puisque fait en plein durant mon propre burn out... Mais qui aura été assez aidant finalement.

- Banjo Tooie : Fini pour la seconde fois, 15 ans après ma première partie, cette fois ci avec ma plus grande fille. Ce fut une purge infâme. Je ne sais pas comment j'ai bien pu faire pour supporter cette merde et, de surcroît, le finir à 100% à l'époque. Fini avec juste le minimum de pièces de puzzle requis pour arriver à la fin et même comme ça, c'était déjà bien trop. Tout y est poussif, laborieux, forcé et désagréable. Trop de nouveautés mal pensées, trop de systèmes, trop d'allers retours rébarbatifs avec les différents personnages jouables, trop de mouvements situationnels et, finalement, inutile dans 99% des cas. Les niveaux sont bien trop grands, mal agencés, laborieux à parcourir et à naviguer. La DA est terne au possible et a perdu quasiment tout ce qui faisait son charme dans le premier. Même l'humour est devenu mauvais, gras, poussif, beauf, vulgaire et mal écrit. C'est simple, tout ce qui était bien dans le premier a été perverti dans cette suite. Exception faite du niveau Jolly Roger Lagoon qui est ce que le jeu propose de mieux à mes yeux. Je l'ai fini car c'était important pour ma grande, mais maintenant je ne veux plus jamais entendre parler de cette merde et encore moins y rejouer.

- Turok 3 Shadow of Oblivion : Effectivement, il est moins grandiose que les 2 précédents opus, ce toute nostalgie mise à part. En revanche, j'ai bien fait de lui redonner sa chance et d'y jouer dans les conditions "normales" prévues (sur n64 je l'avais fait avec tous les cheats possibles et je sautais les niveaux), car c'est tout de même un jeu très sympathique, malgré un changement assez radical dans le level design, bien moins labyrinthique et beaucoup plus linéaire. En fait, Turok 3 est à sa série ce que Bioshock Infinite est à la sienne : une refonte profonde de la recette originelle, qui apporte de nouvelles choses. A la différence de Bioshock par contre, Turok 3 conserve un arsenal vaste dans la droite lignée d'un Doom Like, même si moins inspiré que ses prédécesseurs, la faute à pas mal de doublons assez inutiles. En revanche, c'est un défouloir bien plus jouissif que les précédents, ceci grâce à des animations gores à souhait, notamment avec les démembrements permis par la localisation des dégâts. Qui plus est, ce nouveau level design aboutit à une aventure très courte et condensée, ce qui va très bien pour se faire un petit trip défoulant. C'était sympa, même si pas non plus inoubliable. Content de l'avoir fait tout de même.

Jeux abandonnés :

- Pizza Tower : Je voulais aimer ce jeu, réellement. L'ambiance est démente, l'animation est superbe, le feeling est super fluide manette en main et je sens pertinemment qu'il a de super choses à proposer. Mais je n'arrive pas à me faire au gameplay, c'est trop rapide pour moi et je n'arrive pas à suivre les niveaux, qui demandent explicitement et expressément que j'use et abuse du dash. Tant pis...

- Ninja Gaiden 2 Black : Le shadow drop de cette version Black m'a donné envie de retenter ma chance après m'être cassé les dents sur l'original sur 360 il y a quelques temps. C'est juste dépassé comme jeu. Les mécaniques sont surranées, le gameplay est fastidieux, la caméra est une catastrophe... C'est comme DMC, les vieux étaient biens... à leur époque, dans leur jus. Espérons que comme DMC5, les futurs Ninja Gaiden 4 et Ragebound propulse la série dans l'ère moderne.

- Lorn's Lure : J'ai été enchanté par la démo qui avait une vibe très "Blame!" et une liberté de mouvement et d'exploration assez rafraichissante. Malheureusement, le soufflé est assez vite retombé, la faute à un gameplay que je trouve finalement trop imprécis, un rythme assez désagréable et une ambiance qui perd de sa superbe, s'étiole et s'éloigne de Blame! pour quelque chose de bien plus impersonnel. Dommage. Le premier chapitre était très bien, en tout cas.
#441568 par theobrendel
09 Avr 2025, 15:27
A mon tour pour la fin de trimestre !

Au final j'ai pas mal joué, comme prévu dans le programme j'ai commencé FFVII Rebirth et j'en suis à peu près à 25 heures de jeu, et c'est vraiment un super jeu. Loin devant la bouse qu'était Remake, et loin devant tous les FF de ces dernières années.
J'ai aussi mis 15h environ à Yakuza 0, mais toujours pas vu le bout non plus. Et c'est excellent.

Jeux terminés :

- Sand Land : Un AA dans l'univers de Dragon Ball qui est super bien foutu. Génial pour les fans de Toriyama, plutôt quelconque pour les autres.

- Starfox Adventures : 20 ans que je veux le refaire. Et ça a pas prix une ride ! Ceux qui se demandent s'il peut être apprécié aujourd'hui, la réponse est oui !

- Jusant : Assez indescriptible. Je pense que soit on déteste soit on adore. J'ai adoré :)

- Mario & Luigi Voyage au centre de Bowser : J'ai beaucoup aimé cet opus de M&L. Les gimmicks de gameplay entre les 2 frangins ne prennent pas autant de place quand dans les autres et ça fait beaucoup de bien. Et je le trouve tellement ingénieux dans certaines phases. Le meilleur des M&L pour moi (bien qu'un peu long sur la fin).

Trimestre très correct pour ma part. On va voir si le 2e suis le même chemin ou pas. Faut que je finisse FFVIIRII !
#441569 par Siick
09 Avr 2025, 18:40
Pas de programme réellement défini chez moi car jamais respecté et au final frustration :boulet2:
MAIS
j'aimerais bien :
- finir Silent Hill sur PS1
- faire Silent Hill 2 PS2
- Refaire les Zelda switch en 60 fps (mais pour ça faudra une switch 2, vais-je craquer?? :facepalm: )
- finir doki doki literature club
- Enfin me lancer dans The Outer Wild
- Et si j'ai ma vie sociale et pro détruite et que j'ai des centaines d'heures devant moi, je me mettrais bien à fond dans Rimworld et Kenshi (j'espère donc ne jamais y arriver 8) )
#441571 par Kikosaurus
15 Avr 2025, 17:15
Petit retour sur les jeux terminés depuis janvier. (Pas de chanson, la maison de disques n'a pas renouvelé mon contrat.) Comme d'habitude, le code couleur c'est vert quand c'est trop bien, bleu quand c'est un bon jeu, orange quand c'est moyen mais qu'il y a des bons côtés, rouge quand c'est ah ah ah ah putain de toi.

UnMetal

Un petit jeu d’infiltration bien sympathique qui se veut un hommage et une parodie des vieux Metal Gear (les originaux en 8-bits, pas ceux avec des vrais morceaux de dissuasion nucléaire dedans). J’ai beaucoup accroché à la partie « hommage » : le titre réussit à être un meilleur Metal Gear 2 que Metal Gear 2 (il peut être fini sans guide, ce qui est déjà un avantage majeur) en proposant dix missions, elles-mêmes découpées en micro-objectifs facilement terminables en 5 à 15 minutes, ce qui en fait un jeu parfait pour des sessions courtes sur le Deck. C’est un jeu difficile mais rarement frustrant ou injuste.

En revanche, j’ai beaucoup moins aimé la partie « parodique » du titre : si les cinématiques sont dessinées dans un style pixel art qui rappelle beaucoup Snatcher, le contenu de ces cinématiques est beaucoup plus discutable. Je n’ai rien à dire sur l’histoire en elle-même (un pastiche de films d’action des années 80, comme les jeux dont s’inspire UnMetal), mais les blagues… Je sais que l’humour est subjectif, mais j’ai beaucoup de mal à accrocher à des dialogues meta étirés sur deux ou trois minutes (« waouh, c’est incroyable que l’ingénieur informaticien ait choisi un mot de passe inspiré du Seigneur des Anneaux, on se croirait dans un jeu vidéo ! Non mais vraiment, vous trouvez pas ça bizarre que ce soit l’INGENIEUR INFORMATICIEN qui ait choisi ce mot de passe ???»), des références bas du front à des œuvres connues (non, mettre un clone du sergent Hartman de Full Metal Jacket dans le jeu ne le rend pas automatiquement plus drôle) et des blagues pipi-caca qui auraient mérité d’être coupées. De plus, j’ai trouvé le script exagérément vulgaire sans aucune raison. Je n’ai aucun problème avec les grossièretés (et il y en avait dans les MGS) mais entendre des « fuck » et « cocksucker » toutes les deux phrases, ça me sort du jeu et ça ne le rend pas plus drôle, juste plus balourd. Bref, UnMetal est un bon Metal Gear mais une mauvaise parodie de Metal Gear. Heureusement qu’on peut faire comme dans MGS et passer les cinématiques…


Sonic Adventure 2

Un classique de mon enfance. J’étais parti pour ne refaire que l’histoire et je me suis retrouvé aspiré dans la quête des 180 emblèmes, ce qui m’a pris une grosse vingtaine d’heures. SA2 est pour moi le sommet de la série (je ne suis pas fan des Sonic 2D) et le seul moment où Sonic a réellement fonctionné en 3D. Le gameplay est bien sûr loin d’être parfait et cumule pas mal de tares des platformers 3D de cette époque (caméra approximative, petits bugs de collision, placements d’ennemis cheap) mais j’ai fini le jeu 3 fois à 100% et je suis habitué à ces petites singeries.

Ce que j’aime beaucoup dans SA2 et qui le rend assez addictif, c’est qu’il récompense vraiment l’investissement du joueur. Les Sonic modernes se résument souvent à pousser le stick vers l’avant jusqu’au générique de fin : SA2 peut être fini de cette façon-là par un joueur débutant, mais c’est assez pénible. Cet état de fait explique sans doute la réputation mitigée du jeu auprès des joueurs qui ne l’ont pas poncé sur Gamecube ou sur Dreamcast (je rigole, personne ne l’a eu sur Dreamcast. D’ailleurs personne n’a eu la Dreamcast.) Le jeu est en réalité pensé pour les joueurs désireux d’apprendre les niveaux patiemment, d’en découvrir les secrets et d’exécuter des runs de plus en plus précises jusqu’à devenir capable de finir les niveaux sans mourir et en enchaînant les combos et les tricks complexes. Le système de ranking, qui est le plus équilibré que j’aie vu dans un Sonic, récompense de façon tangible cet apprentissage et révèle toute la profondeur que recèle la jouabilité en dépit de ses travers. Et sans surprise, ceux qui ont conscience de tout ça sont souvent les mêmes qui ont eu le jeu entre 7 et 10 ans et ont eu le temps d’y investir des week-ends entiers. Je me rends compte que cet argument se rapproche dangereusement du fameux « il est trop bien le jeu je l’avais eu à Noël 92 » mais je pense qu’il est indissociable de mon appréciation pour SA2.

J’aime également la variété du gameplay, qui propose du shoot et de l’exploration en plus du GOTTA GO FAST habituel. Ça a longtemps été la mode sur Internet de descendre en flammes Adventure 2 en stigmatisant ces deux styles de gameplay alternatifs, mais ils ne m’ont jamais dérangé. Contrairement aux différents modes de jeu du premier Sonic Adventure, ceux-ci n’ont pas été bricolés à la va-vite : on s’en rend compte dès qu’on passe un peu de temps sur les missions annexes qui révèlent toute la densité et l’équilibrage de chaque niveau, à quelques exceptions près (Mad Space restera éternellement une purge).

Avec Sonic Mania, Sonic Adventure 2 est sans doute le seul Sonic que je recommanderais à un pur néophyte qui voudrait découvrir la série. C’est un grand jeu de plates-formes 3D, qui cache sous une simplicité apparente de vraies profondeurs de level design.


Resident Evil 3 : Nemesis

REmake est un de mes jeux préférés et j’ai beaucoup aimé RE2 et RE4, même si les deux jeux ont un certain nombre de défauts. J’avais donc hâte de tester RE3 pour compléter la trilogie originale ; malheureusement, RE3 n’est pas à la hauteur de ses grands frères. La formule classique de la série est désormais bien établie et RE3 la suit avec rigidité. Les rares innovations (les passages plus orientés action, les choix à faire dans l’urgence, la présence de Nemesis) sont anecdotiques et ne changent rien au gameplay de base. Les boss sont des sacs de PV qui ne nécessitent aucune stratégie et dont la seule raison d’être se résume à vider vos chargeurs pour que le jeu ne devienne pas trop facile. A l’exception de la chapelle (un passage sympathique mais trop court qui lorgne clairement du côté du manoir de RE1), les niveaux sont très linéaires et se terminent alors qu’on commence à peine à en apprendre la structure, ce qui était pourtant l’une des plus grandes forces des deux premiers jeux. RE3 avait été initialement conçu comme un spin-off et cette réalité saute aux yeux manette en mains. Tout est raboté, rabougri, rapiécé. Ce n’est pas un mauvais jeu : la boucle de gameplay fondamentale des Resident Evil est trop solide pour que l’expérience soit tout à fait inintéressante, mais l’essoufflement est déjà palpable.


Shenmue

Dans ce jeu on joue aux fléchettes et on discute avec des Japonais doublés en anglais. 38/10, meilleur jeu.

Plus sérieusement : pourquoi ne l’ai-je pas mis en vert alors que c’est un de mes jeux préférés ? Tout simplement parce que je pense l’avoir trop refait (ça doit être ma septième partie en 15 ans). Et même si j’adore l’ambiance, l’histoire, la musique et que j’ai dix tonnes de souvenirs associés à ce jeu, l’honnêteté m’oblige à reconnaître que j’ai vraiment eu du mal avec la dernière partie, celle avec les chariots élévateurs dans le port (l’équivalent du troisième CD sur Dreamcast).

Ce passage est souvent critiqué pour sa répétitivité mais ce n’est même pas ça qui me dérange. C’est plutôt que pendant ce troisième tiers, les moments importants qui font avancer l’histoire sont distribués au compte-gouttes sur cinq ou six heures alors que toute cette séquence pourrait être réduite à une heure et demie. De plus, la progression dans cette partie est extrêmement rigide alors que le reste du jeu laisse le joueur avancer plus ou moins à son rythme. Quand tous les événements scénaristiques d’une journée se sont déroulés, il n’y a plus rien à faire à part passer à la suivante ; et si vous n’avez pas déclenché tous les événements exigés par le jeu pour ce jour-là, vous devez recommencer la même journée le lendemain jusqu’à valider toutes les étapes attendues. Evidemment, on ne vous dit jamais précisément ce que vous devez faire : il faut parler à tous les PNJ et espérer vous trouver au bon endroit à la bonne heure. De plus, contrairement au reste du jeu, il n’y a pas vraiment de secrets ou d’easter eggs à découvrir pendant ce passage. On est vraiment obligé d’attendre comme un con que le jeu daigne nous jeter une petite cinématique et un combat. Il n’y a rien d’insurmontable mais c’est vraiment pénible, et je pense que c’est ce troisième CD qui a donné à Shenmue sa réputation de jeu où on attend qu’il se passe quelque chose.

Mais bon, cette perte totale de rythme ne m’a posé aucun problème sur les six parties précédentes, donc j’ai envie de dire que c’est moi qui change avec l’âge et qui supporte moins certaines choses dans les jeux vidéo. Shenmue reste un classique, un jeu qui m’a profondément marqué et un jeu à essayer au moins une fois, ne serait-ce parce que rien ne lui ressemble. Pour le reste, est-ce que je vais vraiment réexpliquer en 2025 tout ce que j’aime dans Shenmue pour les dix personnes qui me lisent ? Je pense qu’on peut s’en passer ; et puis si je commence, certains malandrins vont me demander de pousser la chansonnette, alors épargnons-nous cette peine.


Jet Set Radio Future

J’allais écrire « c’est la suite de Jet Set Radio » mais avec le recul c’est plutôt un remake amélioré de l’original, pas tout à fait une suite, presque une réinvention. J’ai vu une vidéo YouTube en anglais qui parlait de requel, à la frontière entre remake et sequel, et je pense que c’est le meilleur terme pour parler du titre.

L’instant linguistique étant terminé, permettez-moi de dire que Jet Set Radio Future, c’est bien. Enfin presque. Enfin à des moments c’est bien et à d’autres moments j’ai envie d’exploser mon Steam Deck contre un mur (mais je ne le ferai pas, je ne pourrais plus renifler la ventilation).

Bon, on va essayer de débrouiller tout ça. Jet Set Radio était un sacré jeu de merde, injouable, avec une caméra aux fraises et une maniabilité aux framboises. Mais comme il est sorti sur Dreamcast (RIP petit ange parti trop tôt), que les graphismes étaient en cel-shading à l’époque où c’était la mode et que la bande-son électro/rock claquait sévèrement, il s’est vu récompensé de la plus haute distinction qui soit pour les jeux vendus à 14 exemplaires : la médaille du Grand Ordre de la Pépiteuh (cult classic dans la langue de Shenmue 1).

Quelques années plus tard, quand la Dreamcast (RIP petit ange parti trop tôt) s’est effondrée et que Sega a arrêté de produire des consoles, la firme a signé un contrat avec Microsoft qui leur garantissait quelques exclusivités Xbox. C’est grâce à ce contrat que la console de Halo a accueilli Shenmue II, Panzer Dragoon Orta et Jet Set Radio Future. Et ces deux derniers jeux se sont retrouvés bloqués sur le gros cube vert et noir, sans aucun portage ni remake plus de 20 ans après leur sortie. Microsoft a bien essayé de ressortir Future sur une de ses consoles plus récentes mais le projet n'a jamais abouti, probablement pour des histoires de droits liés à la bande-son. Et puisque l’émulation Xbox a mis énormément de temps à se développer (on commence tout juste à avoir des émulateurs vraiment stables et performants), Future est beaucoup moins connu que son grand frère qui a pu bénéficier d’une seconde jeunesse grâce au portage PC de 2012. (Heureusement, le premier Jet Set Radio a été retiré de Steam fin 2024, prouvant qu’il y a quand même un semblant d’ordre et de justice dans le cosmos. Jeu de merde.)

Pourquoi cette intro chiante digne d’une rétrospective YouTube de quatre heures ? Parce que je pense que tout ce contexte est assez important pour comprendre comment j’ai vécu mon expérience sur Jet Set Radio Future. C’est un jeu auquel très peu de gens ont joué mais que tout le monde aime ; jusque-là, rien de bien original, syndrome bénin de la pépiteuh, vous me prendrez une dose de CT-Pamieuavan le soir avant de dormir et tout devrait rentrer dans l’ordre. Mais la situation est en réalité un peu plus complexe : puisque personne n’y a joué même avec l’émulation, tout ce qu’on connaît vraiment du jeu, c’est ce qui peut être transcrit dans une vidéo YouTube, c’est-à-dire les graphismes et la bande-son. Tous les articles que j’ai lus sur JSRF éludaient complètement la question du gameplay ; il n’y avait même pas les périphrases habituelles « oui d’accord le jeu a vieilli mais pour l’époque le gameplay était mucho bonito » qui signifient que c’était moisi.

Je m’attendais à un jeu arcade comme le premier Jet Set Radio, avec différents niveaux à finir en temps limité et un système de ranking fondé sur les points accumulés et la rapidité d’exécution. J’ai donc été très surpris quand je me suis retrouvé face à un monde semi-ouvert (avec des zones indépendantes séparées par des temps de chargement, mais liées les unes aux autres) et des objectifs très proches d’un collectathon de la 64, du genre « recouvre 20 graffitis » ou « ramasse 30 merdouilles grises ». La maniabilité a été infiniment améliorée par rapport au premier opus (ce qui n’était pas difficile, jeu de merde) avec des personnages beaucoup plus légers et mobiles. Les grinds sont bien plus faciles à enchaîner grâce à des hitboxes très permissives. On sent une énorme influence de la série Tony Hawk et une volonté générale de proposer une expérience plus fluide, plus accessible, plus nerveuse. Quand on commence à bien maîtriser le gameplay et les environnements, il devient possible d’enchaîner des séquences de tricks et de sauts particulièrement jouissives ; c’est dans ces moments-là que JSRF est à son apogée, et c’est cet aspect qui a sans doute le plus influencé Bomb Rush Cyberfunk.

Mais on est quand même en 2002 sur Xbox avec un budget limité, donc tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Comme je l’expliquais, Jet Set Radio Future intègre dans sa construction une bonne dose de codes du platformer 3D ; malheureusement, il n’en prend pas que les qualités. Les défauts sont classiques et représentatifs de l’époque : caméra approximative (même si un système de lock-on a été ajouté pour mieux repérer les ennemis), environnements trop labyrinthiques, déroulement répétitif (on découvre une zone, on y récupère 20 objets, on affronte un mid-boss, on récupère 10 autres objets, on affronte un boss, cinématique, zone suivante). Deux problèmes se révèlent particulièrement saillants : premièrement, les maps de chaque zone, accessibles sur l’écran de pause et modélisées en 3D, ne sont presque d’aucune aide car elles sont soit trop dépouillées, soit surchargées au point d’en être illisibles, ce qui agace rapidement quand il faut fouiller un niveau à la recherche des merdouilles. Deuxièmement, les niveaux de la fin du jeu privilégient une architecture très verticale qui, comme tous les niveaux de ce genre dans les jeux de plates-formes 3D, exige du joueur un enchaînement de sauts millimétrés qu’il faut répéter des dizaines de fois pour y arriver. Et les boss sont nuls. Vraiment, VRAIMENT nuls. Soit ils tombent en 10 secondes, soit ils prennent 20 minutes parce que leur hitbox doit être atteinte selon un angle extrêmement précis et qu’il faut s’y reprendre à 50 fois pour que ça passe.

Mais malgré tous ces défauts, j’ai quand même pris pas mal de plaisir sur ce titre car c’est JET SET RADIOOOOO et qu’en plus du gameplay qui distribue de purs moments de flow, l’enrobage, tant visuel que sonore, est aussi fantastique que tout le monde le dit. Je ne vais pas m’étendre sur l’aspect artistique du titre qui est vraiment fabuleux (la bande-son est évidemment en rotation fréquente dans la voiture) et qui permet de passer sur bon nombre des frustrations de gameplay. D’ailleurs, si vous essayez le jeu, je vous recommande de ne pas le tryhard mais d’accepter de prendre du temps pour explorer tranquillement, répéter les mêmes passages en boucle jusqu’à bien les comprendre et maîtriser à votre rythme les subtilités de gameplay. C’est selon moi toujours la meilleure manière d’aborder un jeu vidéo mais c’est particulièrement vrai pour les titres du début de la 3D, au gameplay souvent azimuté et qui exige d’oublier ses réflexes de 2025 pour apprendre la grammaire propre à chaque jeu. De toutes façons c’est un jeu court : j’y ai passé 12 heures et j’ai vraiment flâné. Je développerai peut-être cette idée en détail un jour mais j’ai de plus en plus l’impression que je m’amuse beaucoup plus sur les JV depuis que j’ai arrêté de vouloir les « finir » et que je me contente d’y « jouer ».

Bref, Jet Set Radio Future me laisse une impression mitigée : ce n’est pas tout à fait un bon jeu, mais il a des instants de génie. Il m’a beaucoup frustré par moments mais j’y rejouerai certainement un jour, pas comme l’autre jeu de merde là. Pour une expérience plus abordable et proprette, préférez-lui Bomb Rush Cyberfunk, mais ce deuxième et dernier Jet Set Radio vaut tout de même un petit coup d’œil.
#441577 par theobrendel
17 Avr 2025, 09:35
J'espère que l'artiste reviendra en 2026 quand même !

Je savais pas que t'avais rerererererefait Shenmue, tu 'en pas parlé si ? :lol:

Je voulais rebondir sur cette phrase :
Kikosaurus a écrit:Je développerai peut-être cette idée en détail un jour mais j’ai de plus en plus l’impression que je m’amuse beaucoup plus sur les JV depuis que j’ai arrêté de vouloir les « finir » et que je me contente d’y « jouer ».

Pour ma part, le rythme de l'industrie, les actualités JV, les influenceurs ou simplement les collègues qui jouent, ou même encore un PROGRAMME 2025 sur France Retrogaming impose un peu un FOMO qui fait qu'on profite rarement à fond de nos jeux. Ca nous pousse à les finir vite pour pouvoir passer à un autre. En tout cas c'est un sentiment que j'ai depuis quelques temps, et j'ai compris il y a peu quelque chose que tu fais depuis un moment il me semble : je prends beaucoup plus de plaisir à jouer à un jeu sur l'envie du moment, et plus parce que j'ai défini que c'est ce jeu auquel je devais jouer en prenant en compte pleins de paramètres différents. Cette année j'ai un enchainement de JV qui n'a pas vraiment de sens, de générations totalement différentes et je me suis plus autant amusé en jouant depuis très longtemps :mrgreen:
#441578 par Kikosaurus
17 Avr 2025, 12:48
theobrendel a écrit:Je savais pas que t'avais rerererererefait Shenmue, tu 'en pas parlé si ? :lol:

J'ai dû dire que je l'avais lancé sur Discord mais effectivement je me suis pas étendu dessus, sans doute parce qu'après toutes ces années j'ai plus grand-chose à dire sur Shenmue. :lol:

theobrendel a écrit:Je voulais rebondir sur cette phrase :
Kikosaurus a écrit:Je développerai peut-être cette idée en détail un jour mais j’ai de plus en plus l’impression que je m’amuse beaucoup plus sur les JV depuis que j’ai arrêté de vouloir les « finir » et que je me contente d’y « jouer ».

Pour ma part, le rythme de l'industrie, les actualités JV, les influenceurs ou simplement les collègues qui jouent, ou même encore un PROGRAMME 2025 sur France Retrogaming impose un peu un FOMO qui fait qu'on profite rarement à fond de nos jeux. Ca nous pousse à les finir vite pour pouvoir passer à un autre. En tout cas c'est un sentiment que j'ai depuis quelques temps, et j'ai compris il y a peu quelque chose que tu fais depuis un moment il me semble : je prends beaucoup plus de plaisir à jouer à un jeu sur l'envie du moment, et plus parce que j'ai défini que c'est ce jeu auquel je devais jouer en prenant en compte pleins de paramètres différents. Cette année j'ai un enchainement de JV qui n'a pas vraiment de sens, de générations totalement différentes et je me suis plus autant amusé en jouant depuis très longtemps :mrgreen:

Alors pour ma part j'ai la "chance" (?) de n'en avoir jamais rien eu à foutre du rythme de l'industrie ni de l'actualité JV. Peut-être que ça date de quand j'étais petit et que j'avais les consoles des années après leur sortie mais j'ai toujours suivi mon propre rythme en mélangeant rétro et récent et en faisant les jeux quand j'en avais l'envie et la possibilité. Donc pour la partie FOMO je me sens pas tellement concerné. En revanche j'ai ressenti pendant très longtemps une espèce de pression pour "finir" les jeux et pour ne pas en faire plusieurs en même temps pour "ne pas m'éparpiller." Je pense qu'il y a mille explications à cette auto-obligation mais là on rentre dans le domaine de la psychanalyse et c'est pas l'objet.

Ce qui m'a aidé à me sortir de ça c'est en partie une vidéo Youtube, en soi assez nulle (mal montée, poussive, mal scriptée...) mais où le type développait l'idée que jouer aux jeux de manière "efficiente" (c'est-à-dire comme je le faisais), c'était l'un des meilleurs moyens de ne plus s'amuser sur les jeux. Et cette vidéo m'a fait réfléchir à un tas de trucs, entre autres :
- Quand j'étais petit, j'avais 3 ou 4 jeux par an maximum et je m'amusais plus qu'aujourd'hui où je peux en acheter 30 par jour et en finir 1 par mois.
- Quand j'étais petit, il m'arrivait d'allumer un jeu que j'avais déjà fini à 100% juste pour refaire des missions sympas, faire des combats, tester des trucs dans l'open world. Bref, je n'allumais pas le jeu pour avancer mais pour jouer.
- Quand j'étais petit, il m'arrivait de rester des semaines bloqué sur une mission. Eh bien je la refaisais jusqu'à y arriver. Et c'était normal.
- Quand j'étais petit, je n'avais pas cette notion de finalité avec mes jouets. Je les sortais de leur caisse, je jouais avec 10, 20, 30 minutes et je les rangeais quand ça me gonflait.

Bref, le thème qui se dégage de toute cette réflexion s'impose naturellement : comment retrouver le plaisir de jouer que j'avais enfant ? Bien sûr, une partie de ce plaisir ne pourra jamais être récupérée parce que je ne suis plus la même personne qu'à l'époque : j'ai joué à beaucoup plus de jeux donc je suis plus blasé, j'ai beaucoup plus de préoccupations extérieures, moins de temps, etc. Mais je réussis quand même à beaucoup mieux profiter de mes jeux depuis que j'essaie de redevenir curieux : curieux d'essayer un jeu parce que la jaquette est jolie (même si toute la presse JV dit que c'est du caca ravioli), curieux d'aller explorer une montagne même si le jeu me dit que je ne vais pas faire avancer l'histoire en allant dans cette direction, curieux de suivre un PNJ random même si j'avais prévu d'aller de l'autre côté de la map.

En gros, j'arrête de faire des jeux (terrible mot, qu'on utilise tous, et qui sous-entend bien que c'est une sorte de tâche qu'il faut finir, comme on fait le ménage ou on fait la vaisselle) et je joue à des jeux. Et bizarrement ça se passe mieux.
#441582 par theobrendel
27 Avr 2025, 08:53
Comment tu fais du coup quand tu joues 10h à un jeu et que tu te rends compte qu'il te lasse ou ne te plaît pas plus que ça ? Est-ce que vu que tu ne t'amuses plus sur le jeu tu l'abandonnes ou tu le FAIS quand même ?
Très bonne remarque au passage sur le "jouer" et le "faire, ça pousse à la réflexion.

Quand je joue à un jeu et que je vois que je peux pas avoir mon temps de jeu ça m'énerve parce que je peux pas quantifier le temps passé dessus, et ça va dans le sens de faire ou pas faire je trouve. Ou comme les trophées. On (je) peux plus me passer de certaines données de jeux qui dans le fond n'ont aucun sens.

Quand j'étais petit aussi je passais beaucoup de temps dans des jeux comme je ne le passerais pas aujourd'hui. Je me rappelle jouer des heures à un jeu de motocross pour monter au sommet d'une montagne parce quand tu arrivais en limite de map, le jeu t'envoyait valdinguer en l'air et le perso faisait pleins de figures très drôle dans le ciel (Motocross Madness je dirais). Aujourd'hui plus jamais je fais ça alors que quelque part je pense que ça me ferait encore rire.
#441584 par Masterlord
30 Avr 2025, 12:07
Avril 2025 terminé, et j'ai pas chômé.

On commence avec Animal Well qui quittait le PS+ Extra le 15 avril, un excellent jeu qu'on pourrait qualifier de jeu avec une esthétique NES qui se rapproche d'un Metroid-like avec une touche de mystères à la Tunic (en bien plus corsé). Si finir le jeu sans soluce est à la portée de tous je pense finir le post game c'est une autre paire de manche ! J'ai abdiqué après avoir trouvé 56 oeufs sur 64 de mémoire et je n'ai pas trouvé tous les secrets (je crois que d'ailleurs certains secrets ont été "trouvés" par la communauté via data mining et qu'on ne sait pas encore comment y arriver legit).

Je vous recommande chaudement d'y jeter un œil.

Dans le même style j'ai enchainé sur Blue Prince fraichement débarqué dans le Xbox Game Pass en début de mois. Contrairement à Animal Well on est sur un jeu uniquement basé sur le mystère, on évolue à la première personne dans un manoir dont on génère plus ou moins aléatoirement les pièces et le but, principal, est d'arriver à la pièce 46. Le manoir a peut-être plus de secrets à dévoiler que ça cependant.

Je le mets comme terminé car la pièce 46 a été trouvé depuis belle lurette, mais dans les faits je continue encore à gratter à travers les IMMENSES couches de mystère que propose le jeu, même si là aussi j'arrive au bout de ce que je peux faire sans soluce je pense. Pareil, je recommande chaudement, en anglais uniquement par contre (et un bon anglais est nécessaire) et même si ils ont dit qu'ils allaient chercher un moyen de le traduire dans d'autres langues, ça va demander pas mal de changements et j'ai un peu de mal à voir comment ils pourraient faire ça.

Enfin j'ai commencé Clair Obscur : Expédition 33 via le Xbox Game Pass, j'adore le système de combat et la musique mais pour le moment c'est un petit peu la seule chose que me fait avancer. J'espère qu'il va vite passer la seconde sur le reste mais pour le moment j'ai pas trop le temps d'y jouer.

Masterlord a écrit:Nouvelle année, nouvelle méthode ! Un programme par trimestre histoire d'avoir une liste plus fluide coté "envies du moment".


Mon programme de l'année 2025 (Vert : Terminé / Rouge : Raté) : (MaJ : 30/04/2025)


2ème trimestre 2025 (1er Avril 2025 / 30 Juin 2025)


100% de réussite, car en cours ou achats day one :

Avril 2025 : Animal Well, Blue Prince, Clair Obscur : Expedition 33
Mai 2025 : Elden Ring : NightReign*
Juin 2025 : Death Stranding 2 : On the Beach*, Raidou Remastered : The Mystery of the Soulless Army

*sous réserve, pas encore 100% sûr de les prendre ou de les essayer

85% de réussite, car très envie de les faire :

Final Fantasy Tactics
Nine Sol

30% de réussite, on y croit plus vraiment :

Black Myth : Wukong
Recettear : An Item Shop's Tale
The Legend of Heroes: Trails in the Sky SC


A venir - 3ème trimestre 2025 (1er Juillet 2025 / 30 Septembre 2025)
A venir - 4ème trimestre 2025 (1er Octobre 2025 / 31 décembre 2025)

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