Elle sent bon les années 90 cette phrase là . . . pour ceux qui se souviennent des émissions radio de Maurice, le sorcier des ondes.
Xavier, 28 ans, Paris. Je fais parti de ceux qui pendant ces années là jouaient principalement sur P.C. les jeux d'aventures en point and click, les séries des kings quest, space quest, indiana jones, ceux un peu plus étranges et angoissant comme harvester. L'époque aussi ou la 3d commençait à aparaitre avec des jeux comme Doom, wolfenstein 3d, syndicat (même si là, ce n'était que de la 3d isométrique). L'époque du magazine Tilt, de ses longs articles sur des jeux comme par exemple la série des ultima, j'avoue qu'en ce temps là, je n'accrochais pas vraiment les rpg mais pour les plus "vieux", c'était LE jeu, aussi mythique et incriticable que l'est aujourd'hui Skyrim.
Au niveau console, je n'ai jamais vraiment été un gros joueur, en 1994 je me suis offert une nes (pas une supernes, une nes toute simple) et j'entends encore les critiques de mes amis : et pourquoi tu as acheté une nes? et pourquoi tu n'as pas acheté une supernes? Elle est vraiment mieux la supernes? La nes c'est nul! Ces fameux défenseurs de la supernes allaient bien tenir un tout autre discours lorsque quelques temps après, sony sortait sa playstation. La playsation qui marche avec des CD, pas des cartouches et avec laquelle tu peux jouer à des jeux piratés après l'avoir dépucé pour montrer à tout le monde que tu es un vrai rebelle contre la société.
Aujourd'hui je continus à jouer, aux jeux anciens, aux jeux récents. De temps en temps je regrette le coté trop "institutionnalisé" qui règne sur cet univers. Les fameux logo PEGI, les boites qui ont pignon sur rue et qui jouent (ou plutot qui essayent de jouer) avec les patientes des joueurs sur les dates de sorties, ceux qui sortent un jeu avec ensuite 50 DLC "inutiles" qui se suivent pour essayer de ramasser de la caillasse au maximum. Moi je me rappelle des équipes qui se formaient et qui se déformaient, souvent des boites qui se créaient pour lancer qu'un seul jeux, des improvisations qui donnaient lieux parfois à l'arrivé sur le marché d'OVNI interactifs, mais qui avaient la même puissance de diffusion que les hits, les jeux attendus par les fans etc.