Alors, l'autre soir avec madame, on s'est tapé une thématique "film d'horreur espagnols". D'abord avec Las Brujas de Zugarramurdi, film franco-espagnol se basant sur la légende des sorcières du village basque de Zugarramurdi (dont j'ai découvert qu'il se situait à 25 km de là où j'ai habité pendant 3 ans!). Non seulement c'était cool de réécouter de l'espagnol sur la durée d'un film autrement que dans un doublage, mais en plus c'était sympa et marrant, bien que totalement loufoque et un peu foireux sur la fin. Le prochain Scary Movie pourra y piocher sans souci.
Ensuite on a enchaîné sur Mientras Duermes (Sleep Tight en anglais) qui est davantage un drame angoissant et malsain qu'un film d'horreur (j'ai pas trop pigé pourquoi il avait été classé là-dedans). Raconter de quoi il parle vraiment serait le spoiler, alors dites-vous juste que ça met en scène un gardien d'immeuble dépressif qui entretient une relation vachement chelou avec la jolie nana de l'immeuble en question. C'est très "huis-clos", c'est flippant, le mec joue super bien un rôle assez abominable à tenir, mais je suis pas sûr que j'oserai le regarder à nouveau.
Dans un genre totalement différent, je me suis maté The Wolf of Wall Street que je tenais vraiment à voir. Je fais partie de ceux que le duo Scorsese / di Caprio séduit de longue date, et même si j'avais eu une publicité assez moyenne de ce (trop?) long métrage à base de "c'est trop long et y a trop de cul", j'ai foncé. Bon, bah j'ai adoré. De base il faut savoir que l'univers boursier est quelque chose auquel je suis totalement hermétique et que si, comme beaucoup, j'aspire à un minimum de prospérité financière dans ma vie, ce n'est clairement pas par là que je passerai. Il est d'ailleurs assez marrant de voir que Jordan Belfort, le golden boy incarné par di Caprio, épargne lui-même de temps en temps des explications au spectateur lors des phases de narration en voix off, car il sent que ça le fait chier et qu'il n'en pipe pas mot. Mais le film, en dépit de sa longueur, dépeint à merveille la grandeur et la décadence d'un individu au sein de cet univers incroyablement malsain et impitoyable. Il faudrait être totalement à côté de ses pompes pour y voir une apologie de l'argent et de l'abus qu'un homme peut en faire. La surenchère de sexe, de drogue, de yachts et de plaisirs de la vie traduit à la perfection cette volonté d'en vouloir toujours plus qui conduit cette catégorie de personne à leur perte. De fait, la spirale négative (concept qui m'a toujours beaucoup intéressé) s'en trouve super bien mise en avant, et ce dans des proportions carrément différentes de celles que peuvent montrer un Requiem for a Dream par exemple. Là, on n'a même pas envie de s'apitoyer, mais juste de dire "c'est bien fait pour toi, t'avais qu'à t'arrêter là, t'es vraiment trop con". Au final, je pense clairement que ce film peut faire détester l'argent à des personnes ayant pourtant des mentalités de requin à la base. Et je le recommande chaudement même si, soyons honnêtes, il faut l'encaisser, car c'est clairement pas tous publics, c'est long, et faut passer outre l'aspect "surenchère d'orgies".
Ensuite on a enchaîné sur Mientras Duermes (Sleep Tight en anglais) qui est davantage un drame angoissant et malsain qu'un film d'horreur (j'ai pas trop pigé pourquoi il avait été classé là-dedans). Raconter de quoi il parle vraiment serait le spoiler, alors dites-vous juste que ça met en scène un gardien d'immeuble dépressif qui entretient une relation vachement chelou avec la jolie nana de l'immeuble en question. C'est très "huis-clos", c'est flippant, le mec joue super bien un rôle assez abominable à tenir, mais je suis pas sûr que j'oserai le regarder à nouveau.
Dans un genre totalement différent, je me suis maté The Wolf of Wall Street que je tenais vraiment à voir. Je fais partie de ceux que le duo Scorsese / di Caprio séduit de longue date, et même si j'avais eu une publicité assez moyenne de ce (trop?) long métrage à base de "c'est trop long et y a trop de cul", j'ai foncé. Bon, bah j'ai adoré. De base il faut savoir que l'univers boursier est quelque chose auquel je suis totalement hermétique et que si, comme beaucoup, j'aspire à un minimum de prospérité financière dans ma vie, ce n'est clairement pas par là que je passerai. Il est d'ailleurs assez marrant de voir que Jordan Belfort, le golden boy incarné par di Caprio, épargne lui-même de temps en temps des explications au spectateur lors des phases de narration en voix off, car il sent que ça le fait chier et qu'il n'en pipe pas mot. Mais le film, en dépit de sa longueur, dépeint à merveille la grandeur et la décadence d'un individu au sein de cet univers incroyablement malsain et impitoyable. Il faudrait être totalement à côté de ses pompes pour y voir une apologie de l'argent et de l'abus qu'un homme peut en faire. La surenchère de sexe, de drogue, de yachts et de plaisirs de la vie traduit à la perfection cette volonté d'en vouloir toujours plus qui conduit cette catégorie de personne à leur perte. De fait, la spirale négative (concept qui m'a toujours beaucoup intéressé) s'en trouve super bien mise en avant, et ce dans des proportions carrément différentes de celles que peuvent montrer un Requiem for a Dream par exemple. Là, on n'a même pas envie de s'apitoyer, mais juste de dire "c'est bien fait pour toi, t'avais qu'à t'arrêter là, t'es vraiment trop con". Au final, je pense clairement que ce film peut faire détester l'argent à des personnes ayant pourtant des mentalités de requin à la base. Et je le recommande chaudement même si, soyons honnêtes, il faut l'encaisser, car c'est clairement pas tous publics, c'est long, et faut passer outre l'aspect "surenchère d'orgies".
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