Je poste enfin mes reviews de films visionnés en… bah… février/mars. :/ Et il est temps vu que je suis censé me faire un blu-ray ce soir et aller au ciné demain (pour Mad Max bien sûr).
Perfume: History of a Murderer — Un film aussi magnifique que malsain. Énigmatique, super bien tourné, accrocheur, même si je n'ai pas trop accroché à la fin un peu foireuse à mon goût. J'en garderai toutefois un excellent souvenir, tellement l'intrigue et la réalisation sont au top. Et non je ne dirai rien sur la jolie rousse du film, vous le ferez à ma place de toute façon.
You've Got Mail — Comédie romantique archi prévisible mais toujours efficace, avec un bon duo qui fonctionne tout le temps. C'est ultra kitsch quand on le regarde avec notre vision de la drague en ligne et des réseaux sociaux modernes, mais on passe vraiment un bon moment.
The Bling Ring — Il fallait que je le voie celui-là, vu que j'ai adoré les trois précédents longs métrages de Sofia Coppola. Forcément très bling-bling, gavé de placements de produit à ne plus savoir qu'en foutre (peut-être pires encore que dans les deux Sex & the City ?), ce n'est clairement pas son meilleur film mais l'histoire et son rythme ont tendance à vraiment "alerter" le spectateur sur l'aspect totalement déconnecté des réalités de certains jeunes, et de leur façon franchement flippante d'exister à travers les stars et la mode dont ils font la promotion à outrance. Et puis y a Emma Watson, et Emma Watson, bah elle est toujours géniale.
Pearl Harbor — Sans entrer dans mon panthéon au même titre que Titanic, j'y vois un peu comme une sorte de version "film de guerre" du chef-d'œuvre multi-oscarisé de Cameron. Ici, pourtant, on a affaire à Michael Bay et à ses films à grand spectacle sans grande profondeur. Mais ici, l'histoire est touchante, émouvante, les trois heures ne constituent à aucun moment une contrainte quelconque. Le duo formé par Ben Affleck et Josh Hartnett est même vachement convaincant, en fait. J'ai ma vision très personnelle de leur destin et de l'interprétation que pourrait (devrait ?) faire leur partenaire féminine à l'affiche, qui m'a fait quitter ma séance avec un petit goût de déception purement subjective. Car objectivement, oui, c'est un superbe film. Mêler guerre et amour avec autant de clichés (surtout côté staff) et s'en sortir aussi honorablement, c'était pas gagné.
Memento — M I N D F U C K !!! Ouais, j'ai juste pas d'autre mot. Sans en faire mon chouchou comme beaucoup de cinéphiles sur ces dernières années, j'ai appris à apprécier le cinéma de Christopher Nolan au travers d'Inception et de The Prestige, que j'ai tous deux adorés, davantage qu'avec sa trilogie Batman qui porte beaucoup moins sa patte à mon goût. Et force est de constater qu'à ses débuts, il maîtrisait déjà son propre style à fond. Bon, j'ai été pas loin d'être écœuré en voyant que mon scénario de film totalement tordu avait quasiment été déjà entièrement mis au monde ici, mais du coup, j'ai kiffé, j'ai même surkiffé, on tient ici un prodige de thriller complètement pété. Chapeau bas, j'en reveux.
Planet Terror — Jambe-mitraillette, mini-moto et sauce barbecue. 'nuff said. Bon… allez, j'vais en dire un peu plus, quand même. C'est du gros n'importe quoi violent, vulgaire, qui part dans tous les sens, comme Deathproof ou Machete, on se marre, on en prend plein la tronche, et c'est tout ce qu'on demande à ce genre de film d'action archi-bourrin comme seul l'ami Robert Rodriguez semble capable d'en faire. Faut aimer le genre mais moi j'adore et j'en reprendrai volontiers encore. Ah ben tiens, j'ai un Machete Kills à me voir un jour, moi, au fait.
Birdman — Une véritable prouesse cinématographique qui justifie plus qu'amplement les innombrables récompenses et distinctions reçues. En plus de redonner une seconde jeunesse à un Michael Keaton purement exceptionnel, et de donner un de ses meilleurs rôles à un Edward Norton qui a quand même à son palmarès des Fight Club ou American History X (excusez du peu !), cette comédie dramatique ne sacrifie aucunement le fond au détriment de la forme. L'histoire se veut touchante, naïve par moments, faisant écho au sous-titre "The Unexpected Virtue of Ignorance". Et puis quand on aime Times Square, Broadway et cet univers fait de théâtres, on ne peut que s'incliner. Une pure merveille, que j'ai en plus pris soin de savourer au cinéma, pour une fois.
Arthur — Russell Brand, que j'ai adulé dans son rôle d'Aldous Snow dans Forgetting Sarah Marshall et SURTOUT dans Get Him to the Greek, revient ici dans un rôle de fils à papa richissime complètement autiste et stupide. Le pitch de base est plutôt rigolo mais en dépit de passages plutôt émouvants et de quelques gags franchement marrants, je le trouve au final plutôt décevant, parfois inutilement vulgaire et crétin. Pas un très grand moment sur la globalité.
Eurotrip — Ça par contre c'est crétin et très drôle. Un bon gros teen-movie comme je les aime, basé sur un road trip d'étudiants américains dans notre bonne vieille Europe, avec tous les clichés que ça inclut. Mais chaque séquence, dans chaque ville / pays visité, fait mouche, on se poile bien grassement, c'est clairement tout ce que j'en attendais.
Interstellar — Nous y voilà. Lui, je l'ai attendu de pied ferme. Je dois vous avouer que j'avais une vilaine envie (ultra subjective) de le démonter tellement on m'a gonflé avec. Débarquant devant "le" gros film de 2014 avec l'expérience de toute la filmographie de Nolan, et tout un tas de préjugés, je l'ai savouré dans les conditions exigées (grand écran, bon son), et il est incontestable que visuellement, et niveau ambiance dans sa globalité, ce film tabasse. Mais que Nolan en fait des caisses. Que sa volonté de foutre un putain de twist final devient lourdingue et prévisible. Et surtout, que ledit twist EST prévisible tout court. Ceci sans parler des incohérences invraisemblables que même le côté SF assumé ne peut justifier (le coup de survivre à l'exploration d'un trou noir aux confins de la galaxie, NON, c'est juste trop). J'ai l'impression, en voyant ce film, d'assister à une version "interstellaire" (justement) des premiers bons films de M. Night Shyamalan, mais en sachant déjà ce qui va arriver. Donc, c'est quasi sans faute sur la forme, ça en jette, mais c'est archi long, et Nolan se fout juste de la gueule du spectateur avec ses scénarii de plus en plus pénibles à suivre tant on les anticipe et tant ils manquent de crédibilité. Il va falloir que le prétendu meilleur réalisateur de sa génération corrige le tir et vite sous peine de ne plus me séduire du tout — car hélas, il semblerait qu'Interstellar ait beaucoup plu, et même objectivement, donc j'peux pas dire grand-chose. Enfin si. Fincher > Nolan. :3
Perfume: History of a Murderer — Un film aussi magnifique que malsain. Énigmatique, super bien tourné, accrocheur, même si je n'ai pas trop accroché à la fin un peu foireuse à mon goût. J'en garderai toutefois un excellent souvenir, tellement l'intrigue et la réalisation sont au top. Et non je ne dirai rien sur la jolie rousse du film, vous le ferez à ma place de toute façon.
You've Got Mail — Comédie romantique archi prévisible mais toujours efficace, avec un bon duo qui fonctionne tout le temps. C'est ultra kitsch quand on le regarde avec notre vision de la drague en ligne et des réseaux sociaux modernes, mais on passe vraiment un bon moment.
The Bling Ring — Il fallait que je le voie celui-là, vu que j'ai adoré les trois précédents longs métrages de Sofia Coppola. Forcément très bling-bling, gavé de placements de produit à ne plus savoir qu'en foutre (peut-être pires encore que dans les deux Sex & the City ?), ce n'est clairement pas son meilleur film mais l'histoire et son rythme ont tendance à vraiment "alerter" le spectateur sur l'aspect totalement déconnecté des réalités de certains jeunes, et de leur façon franchement flippante d'exister à travers les stars et la mode dont ils font la promotion à outrance. Et puis y a Emma Watson, et Emma Watson, bah elle est toujours géniale.
Pearl Harbor — Sans entrer dans mon panthéon au même titre que Titanic, j'y vois un peu comme une sorte de version "film de guerre" du chef-d'œuvre multi-oscarisé de Cameron. Ici, pourtant, on a affaire à Michael Bay et à ses films à grand spectacle sans grande profondeur. Mais ici, l'histoire est touchante, émouvante, les trois heures ne constituent à aucun moment une contrainte quelconque. Le duo formé par Ben Affleck et Josh Hartnett est même vachement convaincant, en fait. J'ai ma vision très personnelle de leur destin et de l'interprétation que pourrait (devrait ?) faire leur partenaire féminine à l'affiche, qui m'a fait quitter ma séance avec un petit goût de déception purement subjective. Car objectivement, oui, c'est un superbe film. Mêler guerre et amour avec autant de clichés (surtout côté staff) et s'en sortir aussi honorablement, c'était pas gagné.
Memento — M I N D F U C K !!! Ouais, j'ai juste pas d'autre mot. Sans en faire mon chouchou comme beaucoup de cinéphiles sur ces dernières années, j'ai appris à apprécier le cinéma de Christopher Nolan au travers d'Inception et de The Prestige, que j'ai tous deux adorés, davantage qu'avec sa trilogie Batman qui porte beaucoup moins sa patte à mon goût. Et force est de constater qu'à ses débuts, il maîtrisait déjà son propre style à fond. Bon, j'ai été pas loin d'être écœuré en voyant que mon scénario de film totalement tordu avait quasiment été déjà entièrement mis au monde ici, mais du coup, j'ai kiffé, j'ai même surkiffé, on tient ici un prodige de thriller complètement pété. Chapeau bas, j'en reveux.
Planet Terror — Jambe-mitraillette, mini-moto et sauce barbecue. 'nuff said. Bon… allez, j'vais en dire un peu plus, quand même. C'est du gros n'importe quoi violent, vulgaire, qui part dans tous les sens, comme Deathproof ou Machete, on se marre, on en prend plein la tronche, et c'est tout ce qu'on demande à ce genre de film d'action archi-bourrin comme seul l'ami Robert Rodriguez semble capable d'en faire. Faut aimer le genre mais moi j'adore et j'en reprendrai volontiers encore. Ah ben tiens, j'ai un Machete Kills à me voir un jour, moi, au fait.
Birdman — Une véritable prouesse cinématographique qui justifie plus qu'amplement les innombrables récompenses et distinctions reçues. En plus de redonner une seconde jeunesse à un Michael Keaton purement exceptionnel, et de donner un de ses meilleurs rôles à un Edward Norton qui a quand même à son palmarès des Fight Club ou American History X (excusez du peu !), cette comédie dramatique ne sacrifie aucunement le fond au détriment de la forme. L'histoire se veut touchante, naïve par moments, faisant écho au sous-titre "The Unexpected Virtue of Ignorance". Et puis quand on aime Times Square, Broadway et cet univers fait de théâtres, on ne peut que s'incliner. Une pure merveille, que j'ai en plus pris soin de savourer au cinéma, pour une fois.
Arthur — Russell Brand, que j'ai adulé dans son rôle d'Aldous Snow dans Forgetting Sarah Marshall et SURTOUT dans Get Him to the Greek, revient ici dans un rôle de fils à papa richissime complètement autiste et stupide. Le pitch de base est plutôt rigolo mais en dépit de passages plutôt émouvants et de quelques gags franchement marrants, je le trouve au final plutôt décevant, parfois inutilement vulgaire et crétin. Pas un très grand moment sur la globalité.
Eurotrip — Ça par contre c'est crétin et très drôle. Un bon gros teen-movie comme je les aime, basé sur un road trip d'étudiants américains dans notre bonne vieille Europe, avec tous les clichés que ça inclut. Mais chaque séquence, dans chaque ville / pays visité, fait mouche, on se poile bien grassement, c'est clairement tout ce que j'en attendais.
Interstellar — Nous y voilà. Lui, je l'ai attendu de pied ferme. Je dois vous avouer que j'avais une vilaine envie (ultra subjective) de le démonter tellement on m'a gonflé avec. Débarquant devant "le" gros film de 2014 avec l'expérience de toute la filmographie de Nolan, et tout un tas de préjugés, je l'ai savouré dans les conditions exigées (grand écran, bon son), et il est incontestable que visuellement, et niveau ambiance dans sa globalité, ce film tabasse. Mais que Nolan en fait des caisses. Que sa volonté de foutre un putain de twist final devient lourdingue et prévisible. Et surtout, que ledit twist EST prévisible tout court. Ceci sans parler des incohérences invraisemblables que même le côté SF assumé ne peut justifier (le coup de survivre à l'exploration d'un trou noir aux confins de la galaxie, NON, c'est juste trop). J'ai l'impression, en voyant ce film, d'assister à une version "interstellaire" (justement) des premiers bons films de M. Night Shyamalan, mais en sachant déjà ce qui va arriver. Donc, c'est quasi sans faute sur la forme, ça en jette, mais c'est archi long, et Nolan se fout juste de la gueule du spectateur avec ses scénarii de plus en plus pénibles à suivre tant on les anticipe et tant ils manquent de crédibilité. Il va falloir que le prétendu meilleur réalisateur de sa génération corrige le tir et vite sous peine de ne plus me séduire du tout — car hélas, il semblerait qu'Interstellar ait beaucoup plu, et même objectivement, donc j'peux pas dire grand-chose. Enfin si. Fincher > Nolan. :3
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