Je suis en train de lire Original Sound Track, Les albums indipensables de jeux vidéo de Rémi Lopez, et je dois avouer que je suis un peu circonspect. C'est typiquement le genre d'ouvrage qui n'est qu'une vue subjective d'un sujet, sans trop de recherche ou d'approfondissement et avec beaucoup d'avis subjectifs au détriment de l'objectivité historique. On sent le jeune âge de l'auteur (qui n'a pas connu les années 80) dans le choix des albums (essentiellement d'après les années 2000), son goût immodéré pour les genres populaires (hip hop, rock, électro) et la très faible quantité de musiques chiptune, c'est à dire avant l'ère 32 bits. Sur 100 BO ça se résume à 4 jeux des années 80 (Gradius, Darius, Ys et Megaman) et à 7 jeux 16 bits (Donkey Kong Country, Final Fantasy VI, Secret of Mana, Super Mario World, Thunderforce IV, Turrican, Zelda III) dont un seul jeu Megadrive et 1 seul jeu Amiga. Pourtant l'Amiga a marqué les esprits pour sa scène musicale ! Pas un seul jeu Neo Geo, PC Engine ou Mega CD, alors que ces dernières consoles ont souvent profité d'un son CD et de bandes originales magnifiques et ont en tous cas marqué l'Histoire du jeu vidéo par leur aspect inédit.
Même sur l'ère post-32 bits, il y a plein de manques notamment sur les partitions purement symphoniques, qui n'ont pas l'air de particulièrement intéresser l'auteur (Heart of Darkness, Medal of Honor, Lair ? Toutes ces partitions sont pourtant sensationnelles). Mais qui est donc ce Michael Giacchino dont on ne parle absolument pas dans un ouvrage qui se veut recenser les indispensables musicaux du jeu vidéo ? Aucune idée. Tout simplement le meilleur compositeur de jeux vidéos des années 1995 à 2005, et le meilleur compositeur actuel de musique de film.
Pour sa défense, Rémi Lopez a une bien meilleure connaissance des titres de la génération post-128 bits et aborde beaucoup (trop) des titres cultes les plus récents de l'Histoire du jeu vidéo. C'est juste un peu triste que, selon lui, la musique de jeu vidéo semble s'être développée qu'à partir de la PS1.
Même sur l'ère post-32 bits, il y a plein de manques notamment sur les partitions purement symphoniques, qui n'ont pas l'air de particulièrement intéresser l'auteur (Heart of Darkness, Medal of Honor, Lair ? Toutes ces partitions sont pourtant sensationnelles). Mais qui est donc ce Michael Giacchino dont on ne parle absolument pas dans un ouvrage qui se veut recenser les indispensables musicaux du jeu vidéo ? Aucune idée. Tout simplement le meilleur compositeur de jeux vidéos des années 1995 à 2005, et le meilleur compositeur actuel de musique de film.
Pour sa défense, Rémi Lopez a une bien meilleure connaissance des titres de la génération post-128 bits et aborde beaucoup (trop) des titres cultes les plus récents de l'Histoire du jeu vidéo. C'est juste un peu triste que, selon lui, la musique de jeu vidéo semble s'être développée qu'à partir de la PS1.
Dernière édition par Goldlink le 01 Déc 2020, 12:51, édité 2 fois.